Chapitre 69 - Arrivée chez les beaux parents

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Pdv Olivia

Nous sommes arrivées en début d'après-midi, après des heures de route qui m'ont semblé à la fois trop longues et trop courtes. Mon cœur battait la chamade alors que nous tournions dans la rue bordée de platanes, où la maison des parents d'Elvire se dressait, fièrement ancrée dans ce quartier tranquille de Toulouse. C'était une maison de ville charmante, avec des volets bleu pâle et un jardin bien entretenu, exactement comme je l'avais imaginée d'après les descriptions d'Elvire.

Plus nous approchions, plus je sentais la tension monter en moi. Mes mains tremblaient légèrement sur le volant, et je me concentrais sur ma respiration pour essayer de calmer mes nerfs. Elvire devait sentir mon malaise, car elle a posé sa main sur la mienne, la serrant doucement pour me rassurer.

« Ça va aller, ma belle. » murmure t'elle avec un sourire encourageant.

J'ai hoché la tête, incapable de parler, de peur que ma voix trahisse la panique qui montait en moi.

Nous avons garé la voiture devant la maison. Je suis restée assise quelques secondes, fixant la porte d'entrée, incapable de bouger. Tout ce que je craignais depuis des semaines semblait soudain sur le point de se réaliser. Et si ses parents ne m'aimaient pas ? Et si je disais quelque chose de stupide ? Ou si je faisais quelque chose d'inapproprié sans m'en rendre compte ?

Elvire retirait sa ceinture et se penchait vers moi.

« Hey, regarde-moi. »

Je me tournais vers elle, les larmes menaçant de déborder. Elle essuyait une larme qui roulait sur ma joue.

« Tu n'as rien à craindre. Mes parents sont des gens adorables. Ils vont t'aimer, parce que moi, je t'aime. Et pour eux, c'est tout ce qui compte. »

Je la regardais, essayant de puiser de la force dans ses yeux noisettes. Je savais qu'elle avait raison, mais ça n'empêchait pas la peur de m'envahir. Pourtant, son amour et son soutien me donnaient le courage dont j'avais besoin pour affronter cette rencontre. J'ai pris une profonde inspiration, essayant de stabiliser les tremblements dans mes mains.

« D'accord. » ai-je murmuré, presque pour me convaincre moi-même.

Elvire a ouvert sa portière et est sortie, se dirigeant vers le coffre pour commencer à décharger nos affaires. Je l'ai suivie, encore un peu hésitante, mais déterminée à faire de mon mieux. Alors que je tirais une valise du coffre, j'ai entendu la porte d'entrée s'ouvrir. J'ai relevé la tête pour voir ses parents apparaître sur le seuil, souriants et visiblement ravis de revoir leur fille.

Ma gorge s'est soudain asséchée, et j'ai senti une vague de chaleur monter en moi, les joues en feu. Je savais que c'était le moment de faire bonne impression. Mais avant que je ne puisse faire un pas, Elvire était déjà à mes côtés, attrapant ma main dans la sienne. Sa présence, si proche et réconfortante, m'a ancrée. Même si ma main tremblait légèrement dans la sienne, ce geste simple m'a donné la force de faire face à ce moment.

Les parents d'Elvire se sont approchés, des sourires chaleureux illuminant leurs visages. Sa mère, une femme élégante avec des cheveux roux coupés court, a été la première à parler.

« Ah, Elvire, ma chérie ! Tu es enfin arrivée ! »

Elle a serré Elvire dans ses bras, puis s'est tournée vers moi avec le même sourire bienveillant.

« Et tu dois être Olivia. »

« Oui. » ai-je répondu, ma voix tremblante malgré moi.

J'ai tendu ma main, mais à ma grande surprise, sa mère m'a attirée dans une étreinte amicale.

La nouvelle collègueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant