Pdv Olivia
Elvire se recula légèrement, cherchant une réaction dans mon regard. Mais, encore troublée, je me contentais de la fixer, incapable de formuler un mot. Le silence qui suivit était chargé d'émotions non dites, une tension palpable qui flottait entre nous. Elvire semblait sur le point de s'excuser ou de reculer davantage, mais je ne la laissais pas faire.
D'un mouvement presque instinctif, je comblais la distance entre nous et l'embrassais à mon tour, cette fois avec une tendresse empreinte d'une assurance nouvelle. Ce n'était pas prémédité, juste une réponse sincère à tout ce que ce moment représentait.
Je sentais la chaleur de notre étreinte s'intensifier lorsque nos langues se trouvèrent, s'explorèrent avec une douceur fiévreuse. Nos souffles se mêlèrent, et le monde autour de nous se dissolvait.
Je sentais les bras d'Elvire glisser autour de ma taille, m'attirant encore plus près, et je passais mes mains dans son dos, caressant tendrement sa peau sous le tissu léger de son teeshirt. Quand Elvire s'installa à califourchon sur mes genoux, je sentais mon cœur battre plus vite encore, une énergie électrique s'emparait de chaque fibre de mon corps.
Alors que mes mains découvraient la peau d'Elvire, nos lèvres se séparèrent un instant. Elvire descendit son visage le long de la ligne de mon cou, ses lèvres effleurant ma peau avec une délicatesse qui me fit frissonner. Puis, dans un murmure contre mon oreille, Elvire avoua son désir.
« J'ai envie de toi... »
Ces simples mots éveillaient en moi un mélange d'excitation et d'euphorie.
« Moi aussi... » soufflais je, presque hors d'haleine, les yeux plongés dans ceux d'Elvire, qui s'éloignait légèrement pour retirer son teeshirt et son soutien-gorge.
Je retenais un souffle de surprise et d'admiration. Je la contemplais, éblouie par la beauté de son corps, par la délicatesse et la force qu'elle dégageait à cet instant.
Elvire se rapprocha à nouveau, plongeant son visage dans mon cou, déposant des baisers qui s'intensifiaient en de légers mordillements. Je fermais les yeux un instant, savourant chaque sensation, tandis que je sentais les lèvres d'Elvire marquer doucement ma peau. Je passais mes mains sur les hanches d'Elvire, puis glissais vers ses fesses, la soulevant avec une tendresse mêlée de désir.
Je la portais jusqu'à ma chambre et la déposais sur le lit, mes draps froissés par l'anticipation de cette intimité. Je m'installais au-dessus d'Elvire, nos regards se croisèrent à nouveau, chargés de tout ce que nous n'osions pas dire. Je me penchais pour l'embrasser encore, chaque baiser plus intense que le précédent, laissant nos corps parler un langage de passion et de connexion.
Je descendais lentement les lèvres le long du cou d'Elvire, laissant un chemin de baisers doux et brûlants jusqu'à sa poitrine. Je sentais les frissons d'Elvire sous mes mains, et un sourire discret s'esquissa sur mon visage. Ce moment, que j'avais imaginé sans jamais oser y croire vraiment, semblait irréel, comme un rêve trop parfait. Je savourais chaque seconde, chaque battement de cœur que je percevais chez Elvire, chaque soupir.
Je continuais d'embrasser sa peau, laissant mes mains découvrir la douceur de son corps. Tout le désir, toute la tendresse que j'avais accumulée pour elle semblaient enfin trouver leur place, comme une force silencieuse qui ne demandait qu'à se révéler. Je relevais les yeux vers Elvire, cherchant un instant son regard pour y lire une approbation, une envie partagée. Dans le sourire tendre et le regard intense d'Elvire, je trouvais la réponse que j'espérais.
Doucement, je retirais son pantalon, puis la dernière barrière de tissu, en veillant à ce que chaque geste soit empreint de douceur et de respect. Je voulais que cet instant soit parfait, que chaque sensation laisse une trace profonde.
Je prenais mon temps, déposant des baisers tendres, puis plus passionnés, suivis de coup de langues maîtrisés, me laissant guider par les réactions d'Elvire, par ses frissons, ses mains qui glissaient dans mes cheveux. Je sentais que nos corps se comprenaient, s'accordaient dans une intimité presque instinctive.
Après un moment, je décidais enfin de me déshabiller, de me laisser complètement aller à cette connexion intense. Nous nous étreignissions, nous découvrions et nous laissions emporter par un échange de douceur et de passion, s'abandonnant dans une danse silencieuse où chaque geste, chaque regard, parlait pour nous. Le monde extérieur disparaissait, et tout ce qui importait, c'était cette union sincère, dans laquelle nos sentiments trouvaient enfin leur expression la plus belle.
Je sentais les ongles d'Elvire s'ancrer dans la peau de mon dos, chacun de ses gémissements éveillant une envie plus profonde en moi. La chaleur, l'intensité du moment, tout me submergeait. Mon propre corps répondait instinctivement, en harmonie avec celui d'Elvire, nos mouvements nous entraînant dans un rythme parfait jusqu'à ce que nous atteignions ensemble cet instant d'abandon total.
Nos corps tremblants, nous reprenions notre souffle, nos cœurs battant encore à l'unisson. J'étais envahie d'une sensation d'accomplissement intense.
Le souffle encore court, j'observais Elvire, le cœur battant. Je peinais à croire ce que nous venions de vivre, cette intimité partagée, les murmures, les gestes tendres et passionnés. Elvire m'avait laissé un goût de bonheur, une impression de plénitude que je n'avais peut-être jamais ressentie aussi intensément. Je n'avais jamais eut une connexion aussi profonde, et cette intimité me remplissait d'une joie indescriptible. Mes doigts glissaient machinalement sur la joue d'Elvire.
« Wow, c'était incroyable... » murmura Elvire, encore essoufflée.
Les mots d'Elvire résonnaient dans ma tête, et je répondais en lui déposant un doux baiser sur la joue. Nous restions un moment allongées, côte à côte, nues, en silence. Je souriais, me sentant étrangement paisible, comme si l'inquiétude et les doutes s'étaient évanouis, laissant place à une bulle de tendresse où le temps semblait suspendu.
J'avais l'impression de rêver, de voir quelque chose d'irréel se concrétiser. Elvire, là, tout près de moi, le visage encore empreint de cet instant partagé, le regard doux et lumineux. C'était trop beau pour être vrai.
Puis, soudain, le téléphone d'Elvire sonna. Je voyais les traits d'Elvire se crisper légèrement en regardant l'écran. Elle déclina l'appel sans un mot et se leva.
« Je vais devoir y aller. » murmura-t-elle doucement, fuyant mon regard.
La voix d'Elvire avait changé, plus distante presque froide. Je restais là, figée, encore enveloppée dans la chaleur du moment, un peu sonnée par ce brusque retour à la réalité.
Je la regardais ramasser ses affaires, se rhabiller rapidement. Je sentais une gêne monter en moi, une vague d'incertitude. Moi-même me levais et enfilais mes vêtements, consciente de ce soudain froid dans la pièce, ce sentiment que quelque chose m'échappait.
Elvire, toujours pressée, réarrangea ses cheveux en vitesse, avant de s'approcher de moi pour m'embrasser doucement sur la joue.
« À plus Olivia ! » souffla-t-elle, avec un sourire furtif qui semblait dissimuler quelque chose qu'elle n'exprimait pas.
Je restais plantée là, sans savoir quoi répondre, complètement perdue. J'avais encore sur les lèvres le goût des mots que j'aurais aimé dire, mais ne trouvais plus la force de les prononcer. Je regardais Elvire partir, le cœur battant, et me retrouvais seule, encore bouleversée par tout ce qu'il venait de se passer.
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La nouvelle collègue
Storie d'amoreOlivia, 24 ans, conductrice de bus, accueille une nouvelle collègue. Leur rencontre va la chambouler. Une amitié va se créer mais est-ce vraiment ce que souhaite Olivia ? La belle Elvire restera elle indifférente face à l'alchimie entre elles ?
