Chapitre 91 - Chaleur familiale

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Pdv Olivia

Le soir, lorsque Javier décida d'aller chercher des pizzas pour le dîner, je me proposai immédiatement pour l'accompagner. Elsa, toujours partante, se joignit à nous. Durant le trajet, je restai en retrait, écoutant Javier et Elsa discuter avec une telle aisance.

« Alors, Elsa, comment ça se passe au lycée ? »demanda Javier en jetant un coup d'œil rapide dans le rétroviseur.

« Pas trop mal. On a pas mal de devoirs, mais ça va. » répondit Elsa.

« Tu t'es fais des copains ? » demanda Javier, souriant.

« Quelques uns oui. »

« Toujours aussi timide à ce que je vois. » ajouta t'il.

Je me contentais de sourire en écoutant leur échange, me sentant presque comme une intruse dans ce moment de complicité familiale, mais heureuse de pouvoir en faire partie.

Une fois de retour à la maison avec les pizzas, tout le monde s'installa à table. Je me retrouvai assise entre Elvire et Elsa. Benicio, cependant, n'était pas du tout content de sa place.

« Olivia, je veux m'asseoir à côté de toi ! »protesta Benicio, en fronçant les sourcils.

« Beni, laisse Olivia tranquille, tu es tout le temps accroché à elle on dirait un singe ! » grogna Elsa en le poussant légèrement.

« Non, c'est mon tour ! Tu dis n'importe quoi ! » répliqua Benicio.

« Les enfants, ça suffit. » intervint Isabelle, d'un ton doux mais ferme.

« Benicio, tu t'assois là, à coté de moi. Olivia ne va pas s'envoler. D'accord ? »

Il acquiesça à contrecœur, et la soirée put enfin reprendre son cours. Les discussions à table étaient animées et pleines de rires. Elvire ne cessait de me toucher subtilement, caressant ma cuisse sous la table ou frôlant ma main, des gestes tendres qui réchauffaient mon cœur à chaque fois.

Quand nous eûmes fini de manger, Marie et moi aidâmes Isabelle à débarrasser la table et à faire la vaisselle.

« Tu ne viens vraiment jamais nous voir, Marie. » dit Isabelle d'un ton légèrement réprobateur, tout en rinçant une assiette.

Marie soupira en essuyant un verre.

« Je sais, maman, mais je suis très occupée avec le boulot. Et puis, j'ai aussi ma vie là-bas. »

« Ta vie, oui, mais nous faisons partie de ta vie aussi, tu sais. » répondit Isabelle calmement.

Le ton entre les deux femmes commençait à monter. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise au milieu de cette discussion tendue. Heureusement, Benicio fit irruption dans la cuisine, tout excité.

« Vous venez jouer à un jeu de société ? »demanda-t-il, les yeux brillants d'enthousiasme.

« Non, désolée, Beni. Je suis vraiment fatiguée. Je vais monter me coucher. » refusa Marie poliment.

« Hum d'accord, bonne nuit tata. »

Marie déposa un bisou sur la joue de Benicio, elle m'adressa un petit sourire avec un léger signe de la main et sortit de la pièce.

« Et toi mamie, tu viens jouer ? » demanda Benicio.

« Je veux bien. Olivia, tu te joins à nous ? » répondit Isabelle, avec un sourire.

« Bien sûr. » répondis-je avec un sourire, soulagée que la discussion entre Marie et Isabelle soit enfin terminée.

Pendant le jeu, je remarquai que Benicio commençait à s'endormir contre Elvire.

La nouvelle collègueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant