Miss-Parfaite et délinquante à problèmes (histoire lesbienne)

Chapitre 44

+Point de vue Ava+

Effy m'énervait depuis notre retour. Plutôt que de suivre mon programme de révision, elle cherchait dix-milles excuses pour aller voir une plan cul ou pour me convaincre d'aller à la boîte LGBT. Je commençais à croire qu'elle était vraiment nymphomane et ne pouvais pas vivre sans sa dose de sexe.

_ On reprends dans trois jours et je dois encore préparer la soirée du 31. Pour rappel, la rentrée est le 2 janvier et on débute direct avec le partiel que t'es sensée préparer là.

En réalité, on avait beaucoup avancé, et je ne m'inquiétais pas trop pour elle. Mais il fallait vraiment qu'elle fasse un effort pour terminer les choses. Et puis peut-être que j'étais un peu jalouse qu'elle veuille aller voir une autre mais ça, je l'avouerai pas.

_ Tu comprends pas ! J'ai besoin de toucher des seins ! C'est ce qui me motive, dans la vie.

_ Touche-les tiens.

Elle me fixa, l'air dépité.

_ T'es sérieuse ? C'est pas du tout pareil. Encore baiser, tant pis, je peux attendre. Mais toucher des seins, j'en ai besoin, c'est dans mon ADN, tu vois ?

Je soupirai en attendant une telle connerie. C'était juste des seins qu'elle voulait voir et toucher, hein... Il fallait vraiment qu'elle travaille sur ce partiel, il était vraiment important... Et puis comme l'avait évoqué Théa, ce "sacrifice" valait le coup... Et est-ce que j'en avais pas envie aussi, au fond... ?

_ Si je te montre les miens et que je te laisse les toucher à ta guise, tu me promets de ne pas essayer d'aller plus loin et d'ensuite travailler ?

Cette fois, elle me regarda complètement choquée. Elle bafouilla, un peu rougit :

_ T'es sérieuse ? Tes seins ?

_ Oui. 5 minutes, pas plus, je mets un minuteur.

Elle accepta vivement en secouant sa tête, et je soupirai à nouveau pour me donner du courage. Je me mis de dos, retirai mon tee-shirt, puis mon soutien-gorge... J'étais vraiment gênée, elle ne m'avait jamais vu ainsi, à part quand elle avait remonté mon soutif, mais ça avait été rapide... Je pris mon téléphone et lançai le minuteur avant de m'appuyer contre le plan de travail de la cuisine.

Jamais je n'avais vu ce regard chez Effy. Ses yeux étaient plus sombres et vraiment sérieux. Ses joues étaient un peu rougies, et elle semblait hésitante. Elle s'approcha doucement, fixant ma poitrine avec désir et envie. Lorsqu'elle posa sa main sur mon sein droit, je frissonnai. Jamais personne ne m'avait touché aussi doucement. Elle palpa mon sein avec tendresse, comme si elle essayait de maîtriser une bête. Puis, très lentement, elle commença à titiller mon téton qui durcissait à cause de ce traitement. Un petit gémissement m'échappa, et je fermai les yeux pour ne pas croiser le regard lubrique de ma coloc.

Sa deuxième main vient jouer avec mon sein gauche, et je me mordais la lèvre pour ne pas montrer mon plaisir. Finalement, j'ouvrai les yeux pour la regarder. J'aimais voir cette étincelle dans ses pupilles. Elle malaxa un peu plus fortement ma poitrine, et je me retenais de me cambrer tellement c'était agréable. Les mains d'Effy étaient expertes et douces, et je n'avais qu'une envie : qu'elles descendent plus bas.

Je me mordais encore la lèvre quand Effy planta ses yeux dans les miens. J'avais l'impression qu'elle me sondait, essayait de voir ce qu'elle pouvait faire. Je n'avais aucune idée du temps écoulé, et d'un côté il me tardait que ça s'arrête, mais de l'autre je voulais que ça continue encore longtemps. J'allais vérifier quand Effy se baissa un peu et passa sa langue sur mon téton gauche, toujours en malaxant de sa main mon sein droit.