Miss-Parfaite et délinquante à problèmes (histoire lesbienne)

Chapitre 76 : fin de la partie 1

(Ce chapitre est un peu chaud, vous pouvez aller tout en bas pour voir la conversation si vous ne voulez pas lire du olé olé ! Merci !)
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Ce trajet fut chaotique. On avait tellement envie l'une de l'autre qu'une tension insoutenable nous pesait dessus. À chaque coin de rue, j'avais l'impression qu'elle allait me sauter dessus.

Arrivées devant l'immeuble, un soupir de soulagement m'échappa et fit rire ma colocataire. Mais au moment d'entrer dans l'ascenseur, une voisine arriva. C'était gênant car nos visages trahissaient notre désir. Dès qu'elle descendit à son étage, Effy se rua sur moi et m'embrassa avec fougue. On rentra dans l'appartement difficilement, se cognant aux murs car on refusait de s'éloigner.

Une fois dedans, je retirai mon manteau, toujours en l'embrassant, et enlevai mes chaussures. Elle fit de même, mais galèra avec ses Rangers. Elle m'abandonna quelques secondes pour les retirer, puis revint me plaquer au mur pour reprendre nos baisers.

J'avais peur et à la fois, pas du tout. À moins qu'encore quelque chose nous empêche de continuer, je savais comment ça allait finir. Et j'en avais terriblement envie. Sans même m'en rendre compte, en marchant vers ma chambre, Effy retira son pull et son débardeur, et fit connaître le même sort à mon haut. Lorsqu'elle tomba sur moi, sur mon lit, on était à demie-nue, car nos soutiens-gorges disparurent très vite.

Effy me fixait avec envie, ses yeux passant de mes yeux à mes lèvres, de mes lèvres à ma poitrine. Je respirai fort, et ma tête bouillonnait. Elle m'embrassa langoureusement, et vint malaxer ma poitrine avec ses mains. C'était tellement agréable... La savoir à quatre pattes au dessus de moi me rendait folle. Mes mains se posèrent d'elles-mêmes sur ses hanches, mais je n'osai pas les bouger davantage. Je ne voulais vraiment pas qu'elle parte comme l'autre jour...

Finalement, la fille aux tatouages quitta ma bouche pour venir lécher mon cou. Sa langue parcourait ma peau, alternant entre ma gorge, ma clavicule, mon torse... Très vite, elle atteignit mon sein gauche, et elle le chouchouta avec délectation. Des frissons me parcoururent, me donnant l'impression que ma colonne vertébrale s'électrisait. Et surtout, je sentais mon sexe battre, tellement fort que je serrai les jambes pour me contenir.

Jusqu'à là, Effy était plutôt calme avec ses mains. Mais elle commença à s'impatienter. Elle me caressa le ventre, les hanches, avant de venir se saisir du haut de ma jupe. Elle descendit la fermeture Éclair, toujours en mordillant ma poitrine, et retira mon bas ainsi que mon collant d'un coup. Je n'étais plus qu'en culotte, et en voyant le regard de ma colocataire sur mon corps, je gémis. Elle me voulait, moi.

J'avais peur qu'elle me rejette, mais je lui attrapai moi aussi son pantalon pour lui faire comprendre. Elle semblait hésiter, mais finalement le retira elle-même. Nous étions toutes les deux nues, à l'exception de notre dernier sous-vêtements. Et mon dieu, qu'est-ce qu'elle est sexy... En revenant vers moi, elle posa sa langue juste au-dessus de ma culotte, et me lécha longuement le ventre, tout en tripotant ma poitrine.

_ Effy...

Elle releva la tête, et ouvrit grand les yeux en regardant mon visage. Je suis pratiquement sûre que j'étais rouge comme une tomate et que j'avais un regard suppliant. Je voulais tellement plus... Elle se redressa pour venir m'embrasser, tendrement et passionnément. Sa main droite longea mon ventre, et se posa sur mon dernier tissu.

_ Tu es sûre ?

Sa voix était rauque, chargée de désir. Ses yeux, plantés dans les miens, étaient brillants d'envie. Oui, j'en étais sûre. Mon corps bouillait, j'allais exploser. J'avais envie d'elle, j'avais besoin d'elle. En guise de réponse, je passai mes bras autour de son cou, et l'embrassai avec fougue. Ma langue glissa dans sa bouche, et un léger soupir s'échappa de ses lèvres.

Sa main glissa doucement sur ma culotte humide, et juste cette sensation me fit frissonner. Puis elle glissa sa main sous le tissu, et je me cambrai tellement c'était extraordinaire. C'était si peu et déjà si bon... Ses doigts parcoururent ma peau, évitant pour le moment l'endroit où je voulais qu'elle aille. Elle semblait étonnée de sentir que j'étais épilée en ticket de métro, mais n'en dit rien.

D'un coup, son doigt effleura mon clitoris, et je lâcha un long gémissement. Elle le titilla un moment, rendant ma respiration erratique. Je passai ma main dans ses cheveux pour l'embrasser plus fort, pour me contenir. C'est alors que son doigt quitta mon clito gonflé de plaisir pour passer sur ma fente. Il ne lui fallut que quelques secondes avant de me pénétrer doucement, et d'être rejoint par un second doigt. J'étais trempée, je le sentais. Et en même temps, j'étais tellement serrée...

Mon cœur battait si vite, ma respiration devenait saccadée, des frissons me parcoururent, bouleversant chaque millimètre de mon corps. Au fur et à mesure des vas et viens d'Effy, je me cambrai et gémissai. Jamais je n'avais connu un tel plaisir. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien. Ses doigts découvraient mon intimité, s'attardant à certains endroits qui me faisaient gémir plus fort...

Pendant ce temps, sa deuxième main maltraitait toujours mon sein, et elle me dévorait le cou, abandonnant ma bouche comme si elle voulait entendre tous mes gémissements et tous mes soupirs. J'avais les yeux fermés, profitant de la femme que j'aimais. Lorsque ses vas et viens devinrent trop forts pour moi et que son pouce titilla mon clitoris, mon corps s'embrasa.

_ Effy, Effy...

Je murmurai son nom, folle de ce traitement. Elle continua ainsi quelques secondes, jusqu'à ce qu'une vague de plaisir bien plus puissante me faucha. Une décharge électrique parcourut mon corps, qui s'arcbouta d'un coup. Je crois qu'un "Effy" s'échappa de ma bouche, à moins que ce soit juste un cri de plaisir.

Je retombai sur le lit, haletante et transpirante, ravagée par cet orgasme. Mon premier orgasme. Effy se redressa, retirant sa main de mon intimité, et avec un sourire charmeur, commença à lécher ses doigts.

_ Qu'est-ce que... tu fais... ?

_ Un avant-goût.

Sans même comprendre ce qu'il se passait, elle se déplaça pour approcher sa tête de mon entrejambe. Je me redressai alors d'un coup, et lui attrapai sa deuxième main. Si elle faisait ça maintenant, j'allais mourir d'un trop plein d'émotions.

_ Non... Une... prochaine fois... Je vais mourir si tu fais trop dès la première fois...

Elle se releva, et fixa son regard dans le mien.

_ Alors il y aura une prochaine fois ?

Je ne pensais pas que je pouvais rougir encore plus.

_ Je... Si tu le veux... Pas maintenant mais... Oui, j'aimerais...

Son sourire en coin se dessina sur ses lèvres, mais ses yeux trahissaient ce qu'elle pensait de ma réponse.

_ Ok. Il y aura une prochaine fois.

Je lui souris à mon tour :

_ Des prochaines fois ?

_ C'est possible.

J'éclatai de rire, heureuse même si j'ignorai ce qu'il se passerait maintenant. Effy s'allongea contre moi, elle aussi essoufflée et transpirante. J'avais envie de la toucher, mais je ne voulais pas la brusquer. Pas après cette "première fois" vraiment agréable. Je me blottis contre elle, et elle m'embrassa tendrement. Sans m'en rendre compte, je m'endormis, curieuse de voir comment elle serait à mon réveil. Fuyante, collante, nonchalante ? On verra bien. Peut-être que pour elle ce n'était rien, peut-être que samedi elle coucherait une autre fille dans les toilettes. Quoi qu'il arrive, là, elle était contre moi, j'étais heureuse et pour la première fois de ma vie, je me sentais moi.