Chapitre 60

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Et dire que toute cette histoire avait commencé à cause lui…

En fin de compte c’est lui le véritable assassin de ma mère. De notre mère. Et c’est pour cela que je le déteste tant, oui je le méprise. Pour tout ce qu’il a fait à notre mère et pour ne pas avoir su l’aimer comme elle le devait.

Et d’un côté il y’avait Elisabeth. Encore et toujours cette fille. Cette fille qui avait apparu dans ma vie juste par accident et qui aujourd’hui, devait vivre avec moi. Mais que pouvais-je bien y faire ? Rien. Juste me taire et observer jusqu’où toute cette histoire allait me mener. Nous mener.

Olivia m’avait tellement détruit que je ne me revoyais plus refaire ma vie avec qui que se soit. Avec personne d’ailleurs. Et pour ne pas m’engager, j’enchaînais conquête sur conquête, c’était comme ça, même jusqu’à présent rien n’a changé.

Conquête sur conquête.

Et voilà que maintenant je voulais baiser du plus profond de mes entrailles, celle que je méprisais au départ à cause de son caractère insolent. Et tout ça pour quoi ? La baiser sans l’aimer. Toujours la même chose, le même cercle. Et après elle, il y’en aura certainement des centaines d’autres.

Conquête sur conquête.

Je me garai sur le parking près du trottoir et descendis de ma bagnole en claquant la portière derrière moi. Je regardai cette maison blanche juste de l’autre côté de la route. À vue d’œil elle est assez spacieuse avec une belle pelouse verte dehors, mais je me demande bien pourquoi il n’y a pas de portail. Un homme pareil et surtout avec son metier, ne devrait jamais vivre sans protection. Ou encore sans gardes de corps.

Je traversai en prenant le soin de regarder un peu partout autour de moi. Je me stoppai net devant sa porte, mais au moment de frapper j’entendis des pas se rapprocher. Donc sur le coup du reflexe, je contournai le mur pour me cacher. Cette imbécile ne devait pas me voir. Pas avant de lui avoir crevé la tête.

Deux voix differentes arrivèrent jusqu’à mes oreilles dont celle de l’asiatique et de…non…non pas cette crapule.

Je contractai violemment ma mâchoire et serrai les poings. Une rage soudaine et intense ayant envahie tout mon être, je ne voulais qu’une chose : sortir de cette cachette pour lui arracher sa tête, ses yeux, tout. Comment pouvait-il parler aussi librement ? Avec une telle aisance dans sa voix de monstre. Je ne pouvais pas le supporte plus longtemps, ô non. Mais il le fallait bien, car le moment opportun allait se présenter un jour où l’autre. Et là, je pourrais me venger de cette crapule.

Cet enfoiré de Mariano.

Je pivotai légèrement la tête pour les observer. Les deux hommes semblaient si à l’aise que j’aurais cru qu’ils étaient amis. Je ne pouvais pas très bien suivre leur conversation car j’étais assez loin d’eux. Mais le simple fait de voir leurs sourires et leur amour pour la vie, me donnait des envies atroces de meurtre. On commence par l’asiatique, ensuite on termine par l’enfoiré.

Ne dit-on pas qu’on garde toujours le meilleur pour la fin ? Alors, le meilleur des pires allait être ce sale fils de pute de Mariano.

Après avoir passé près de dix minutes à discuter et à rire devant le seuil de la porte, il s’en alla. Je le vis remonter dans une voiture de sport rouge pour démarrer et se barrer. La même voiture qui était garée juste derrière moi, mais je n’y avais pas prêté attention. Si j’avais sû que cette bagnole était la sienne, je l’aurais sûrement décapité.

Une fois que l’asiatique retourna dans sa maison, je decidai de ne pas retourner devant sa porte. Il pourrait me reconnaître parce que je suis le fils de Matheo et ainsi mes plans seront gachés. Donc, je longeai ce même mur pour me retrouver à l’arrière de sa maison. Il n’y avait aucune présence de lui, mais les deux verres posés sur la table basse en verre sur sa terrasse, m’indiquait que Mariano était resté ici bien plus longtemps avant mon arrivée.

Quelques secondes après, l’asiatique apparût sur mon champ de vison. Il s’installa sur une chaise en bois et sirrota son verre de je ne sais quoi, tout en regardant la mer. Chance, il ne m’avait pas vu.

Je touchai l’arme qui était coincée derrière mon dos pour m’assurer si elle était encore bien là. Très bien, mon petit bijou se porte bien dans mon dos.

Sa maison était à la vue de tous donc je ne pouvais pas faire sortir mon arme devant toutes ces persones au loin, non. Et une idée me vînt en tête. Je marchai presque sur la pointe des pieds et chaque seconde à avancer un peu plus vers lui, faisait monter mon adrénaline de merde. Et heureux que cet idiot soit tellement perdu dans ses pensées, qu’il ne sent même pas ma présence à ses côtés.

Arrivé derrière son dos, je le regarde de haut avec une haine atroce. Et cette haine ne fait que monter depuis que je sais qu’il connait le meurtrier de ma mère. Je sortis l’arme de mon dos et le collai sur son dos. Il eût un mouvement de frayeur mais je lui lâchai d’une voix froide :

— Un seul bruit, et je te jure que tu vas rejoindre tes ancêtres.

Il calla sur cette position. Le verre qu’il tenait à main se mit à trembler. Sans même voir l’expression de son visage, je savais qu’il était terrifié. Et moi qui pensais qu’il avait des couilles, voilà que je me marrais bien. Avec son dossier que j’ai lu et sur lequel il était marqué qu’il était l’homme le plus puissant du japon avec sa mafia japonaise, j’en venais à me demander si on ne s’était pas tromper de personne par hasard.

— Qui êtes-vous ?

— Lève-toi.

— Qui êtes-vous bordel ?

— Je ne veux pas me répéter.

Il déposa son verre sur la table et se leva. Sans lâcher ma prise sur lui, je l’incitai à avancer vers sa maison, mon arme toujours collée sur son dos. Et tellement il avait peur que mon arme vibrait à cause de ses tremblements de fillette. Une fois à l’intérieur, je poussai la porte de mon porte.

— Sur le canapé. Lui indiquai-je.

Il s’exécuta sans sciller. Et lorqu’il se retourna et que ses yeux croisèrent les miens, je ne sû dire s’il s’agaissait de la surprise ou de la fureur, mais il y’avait une lueur étrange dans son regard tiré par ses yeux.

— Rivera… Marmona-t-il comme une réprimande. Qu’est-ce que tu me veux bordel ?

— Tu connais mon métier pas vrai ?

— Oui mais tu me veux quoi putain d’italien ?

— Eh bien, je suis venu effectuer mon métier.

—Non…

— Mais avant ça, j’ai quelques questions à te poser.

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