Chapitre 56 : Violences du passé et du présent.

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Paula essayait de suivre Anaya, peinant dans les montées à la rattraper tant elle allait vite. Il faut dire qu'Anaya avait suivi l'entraînement des forces spéciales pendant plus d'un an et qu'elle était très sportive. Semblant remarquer que la petite avait du mal à suivre, Anaya ralentit.

- « Ça va ? » lui demanda-t-elle, voyant bien qu'elle était essoufflée.

- « Oui oui. » répondit Paula.

- « Tu veux te reposer un peu ? »

- « Non. »

Anaya eut un petit sourire. Non il n'y avait pas à dire c'était une Murillo celle-là. Préférant souffrir plutôt que montrer sa faiblesse.

- « Tu ressembles beaucoup à ta mère. » dit Anaya en repartant.

Paula dressa l'oreille, interloquée. Elle courut pour rattraper la jeune femme.

- « Comment pouvez-vous dire ça ? Vous ne la connaissez même pas. » dit Paula soupçonneuse.

Anaya rit.

- « Sa réputation la précède. La meilleure Inspectrice de la police, de Madrid et même de toute l'Espagne. Elle s'est enfuie avec un cinglé qui braque des banques et pose des questions étranges. » dit Anaya.

- « Je vous interdis de dénigrer ma famille ! Il est pas méchant ! Il est bien meilleur que mon père et tous les autres garçons que j'ai pu croiser dans ma vie ! Lui au moins il prend soin de ma maman ! » cracha Paula furieuse.

Son regard était enflammé de colère.

- « Tu sais, je n'ai jamais dit que j'étais en accord avec ce qu'on disait. J'ai été sur l'affaire avec bien d'autres après son départ. J'ai dû me retaper toutes leurs conversations et il n'était pas méchant dans ses propos. Je pense même qu'ils s'intriguaient tous les deux l'un l'autre malgré leurs positions dans cette affaire. Ça ne m'étonne même pas qu'ils soient tombés amoureux. Et en parlant de ton père, c'est un vrai connard. »

- « Je l'aime pas. Il était méchant avec maman. » dit Paula avec rancune.

- « Je sais. »

- « Comment tu peux le savoir ? » demanda Paula en la regardant cette fois-ci avec intérêt sans cesser de marcher.

- « Je suis une amie de ta tante. » lâcha-t-elle finalement.

Paula s'arrêta net.

- « QUOI ?! » s'exclama-t-elle.

- « Ne cris pas si fort ! » siffla Anaya, balayant les alentours du regard, scrutant chaque parcelle de végétations.

- « Tu connais ma tante ?! » répéta Paula n'y croyant visiblement pas.

- « Oui. Et malheureusement ton père n'a pas changé... »

- « Tu l'as pas laissé toute seule avec lui au moins ?! » demanda Paula.

- « Tu es bien mature pour une fille de ton âge... » observa Anaya.

- « Tu ne me connais pas alors n'essayes pas de me comprendre. » la prévint Paula.

Anaya sourit.

- « Je ne l'ai pas laissé si cela t'inquiète. Je l'ai poussé à partir du jour au lendemain. À l'heure qu'il est, elle est à Séville dans un nouvel appartement pour recommencer sa vie loin de ce monstre. »

- « Et... Et elle a porté plainte...? » l'interrogea Paula en se remettant à marcher.

- « Oui en effet. »

- « Et ? »

- « La justice lui colle au cul à ce fils de chien. » dit Anaya en riant.

Paula ne put retenir un gloussement. Elle se sentit soulagée. Peut-être que sa mère n'avait pas été écouté mais sa tante si et son père était aux mains de la justice. Paula avait eu très peur pour elle à chaque fois qu'elle était chez son père et surtout quand elle n'était pas là. Elle savait que son père se retenait de la frapper plus fort quand elle était présente pour ne pas attirer les soupçons. Elle entendait sa tante essayer de retenir des gémissements pour ne pas l'alarmer, lui offrir des sourires brisés pour qu'elle ignore tout, elle, enfant innocent, inconsciente de l'horreur du monde. Seulement voilà, Paula avait appris à lire à travers les lignes et les mirages que l'on créait pour elle. Sa mère avait essayé. Ça avait marché jusqu'à ce fameux soir où elle s'était réveillée au milieu de la nuit. Où elle avait entendu des bruits étouffés. Où elle était descendue et avait tout vu. Aucun des deux n'avaient conscience de sa présence mais Raquel l'avait compris quand le lendemain elle était venue tout naturellement dans ses bras et avait relevé ses manches pour regarder ce que son père avait fait. C'était la dernière fois que Raquel avait laissé cet homme l'approcher. Les larmes de Paula avait suffi à la convaincre de demander le divorce et elle l'avait fait. Voilà pourquoi Paula aimait tant Sergio. Il arrivait à panser les blessures de sa mère, à la faire rire, la faire sourire comme elle ne le faisait plus depuis si longtemps. Même elle n'y arrivait plus avant qu'il n'arrive. Alors oui il lui avait menti mais Paula savait pardonner. Elle savait qu'il était bon pour sa mère tout comme pour sa grand-mère et elle. Et en plus de ça, il lui avait donné une petite soeur et une grande soeur. Paula espérait de toutes ses forces qu'Apsara resterait avec eux. Son regard se porta sur cette dernière. Elle dormait toujours.

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¡Hola mis ángeles!
Bon réveillon de Noël !
Comment allez-vous ?
Moi je vais bien j'ai tellement hâte de revoir ma famille (ne paniquez pas on sera cinq adultes et deux enfants 😂) dans le respect des règles sanitaires of course !
Je tiens à préciser que j'ai réussi à caler de l'espagnol, du français et de l'anglais ! 😂

Bon si je poste aussi tôt c'est parce que je suppose que la plupart d'entre vous seront occupés ce soir avec le réveillon et moi aussi alors pour que vous puissiez lire ce chapitre aujourd'hui et non pas à deux mat demain je l'ai écrit et posté plus tôt !

J'espère qu'il vous a plu !
Il est plus doux on va dire même si les souvenirs de Paula ne sont pas des plus joyeux !
Maintenant que vous connaissez un peu mieux Anaya, que pensez-vous d'elle ?
Et d'ailleurs que pensez-vous de ce chapitre ?

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️
Bon réveillon de Noël 🎄🎅🏻et joyeux Noël 🎉🫂❤️🥳pour demain vu que je posterai sûrement le soir !

¡Besos a todos! 💜

Ps : J'ai un cadeau de Noël pour vous ! Je vais poster des One Shot Serquel que j'ai écrit ce soir ! J'espère qu'ils vous plairont !

Petit AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant