Chapitre 80 : Agaçant et juste horripilant.

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Anaya descendait les marches, traînant sa valise derrière elle en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller tout l'hôtel mais c'était peine perdue. Soudainement, elle sentit qu'on lui prenait sa valise des mains et elle se retrouva face au transporteur qui la regardait, un sourcil levé.

- « Vous comptez réveiller tout le quartier ou seulement le voisinage ? » se moqua-t-il.

Elle leva les yeux au ciel et descendit les dernières marches sans répondre. Elle récupéra sa petite valise en bas et se dirigea vers le petit groupe que tous formait déjà près du véhicule. Elle savait que le transporteur la suivait par le son de ses pas sur le carrelage du hall. Et après c'est elle qui n'était pas discret... Mais bien sûr... Elle monta dans le véhicule comme tout le monde venait de le faire après avoir « donné » ses sacs au transporteur qui les lui avait plutôt pris des mains en vérité ce qui, bien évidemment, l'énervait au plus au point. Elle n'avait pas besoin de son aide. Loin de là. Anaya s'installa à côté de Mariví, déjà accaparée par ses mots casés. Elle soupira. La route allait encore être longue... Finalement, le transporteur revient et démarra, quittant le parking de l'hôtel. Il repassa devant le centre social et reprit la route numéro 217. Au bout de plusieurs minutes, Anaya remarqua une chose inquiétante. Plusieurs voitures louvoyaient entre les autres, semblant chercher quelque chose. Anaya les analysa une par une avec discrétion. La transporteur ne cessait de les observer dans son rétroviseur intérieur.

- « Ceux sont des voitures de polices banalisées. Je vous conseille vivement de vous planquer ! » s'écria Anaya.

Tous se regardèrent et se baissèrent sur leurs sièges, empêchant qu'on puisse les voir d'une quelconque manière.

- « Comment le savez-vous ? » demanda le transporteur.

- « Celle sur votre gauche, elle a une éraflure sur la portière passagère arrière droite. C'est un de mes collègues qui la fait en voulant se garer ! » répondit Anaya.

- « Vous êtes très observatrice. » nota le transporteur.

- « On me le dit souvent mais arrêtez de discuter tout seul vous allez paraître suspect ! » dit Anaya.

Il ne répondit pas, continuant de conduire le plus normalement possible jusqu'à ce que les quelques voitures présentes tournent pour rejoindre la voie rapide numéro 24. Ils soupirèrent de soulagement.

- « Ils arrêteront de nous chercher un jour ? » demanda Paula.

- « Je l'ignore chérie. » répondit Raquel en soupirant.

- « Je suis désolé... » murmura Sergio à son oreille.

Elle lui adressa un sourire rassurant. Elle avait choisi cette vie et ne le regrettait absolument pas. Anaya ne manqua rien de cela et sourit. Ils étaient si mignons ensemble.

- « Nous sommes dans la zone critique ici. Il y a de multiples bases militaires à proximité. Si on se fait repérer on est foutu. » annonça le transporteur.

- « Qu'est-ce qu'on fait là alors ? » s'enquit Anaya sans comprendre.

- « On leur retourne le cerveau. Quels fugitifs seraient assez stupides pour passer près des bases militaires du pays ? » demanda le transporteur un brin moqueur.

- « Vous êtes horripilant on vous l'a déjà dit ?! » cracha Anaya.

- « Oui souvent. » répondit-il en souriant de toutes ses dents dans le rétroviseur intérieur, fier de l'agacement qu'il provoquait chez elle.

Anaya leva les yeux au ciel puis décida de se concentrer sur la route.

- « Nous serons arrivés dans trois heures à l'emplacement où se trouve l'avion. On ne devra pas perdre de temps car nous serons à découvert pendant un instant, s'ils nous cherchent par satellite et qu'ils s'intéressent à cette zone, il y a un risque qu'ils nous voient. Donc reposez-vous autant que possible, je vous réveillerai quelques minutes avant pour que vous aillez le temps d'être prêts. Ensuite, on court et on monte dans l'avion. » dit le transporteur.

- « Le vol durera plusieurs heures avant d'atteindre la province de Rayong. » compléta Sergio.

Tous hochèrent la tête. Anaya plongea son attention dans le paysage qui défilait sous ses yeux, repensant à la nuit dernière.

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¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi je vais bien !

J'espère que ce chapitre vous a plu !
Qu'en avez-vous pensé ?

Avouez même sur la photo du chapitre il a l'air ULTRA pénible le transporteur avec son regard là !
Vraiment je l'imagine trop comme ça lui !
Comprenez donc qu'Anaya pète un plomb quand il la regarde comme ça 😂😭

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜

Petit AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant