Petit Ange

Chapitre 89 : Non...non c'était impossible...

Anaya fixait ses ongles, faisant semblant de s'y intéresser. Le transporteur fixait les arbres environnants. Le silence régnant dans le mini van était gênant. Mariví ne cessait de jeter des regards emplis de sous entendu à l'un et à l'autre. Anaya lui jeta un regard suppliant, signe qu'elle devait arrêter. Celle-ci eut un sourire amusé puis leva les mains en signe d'assentiment. Anaya la remercia du regard, soulagée. Ce n'était pas possible... Cette femme passait son temps à les observer avec cet éternel sourire amusé sur les lèvres. Le transporteur semblait aussi gêné qu'elle a dire vrai. Au loin, Anaya aperçut Raquel et Sergio qui revenaient main dans la main, Ariana dans les bras de la jeune femme et Paula et Apsara qui courraient en riant vers la voiture, jouant comme si elles avaient toujours été sœurs et c'était toujours connues. Elle sourit en voyant cette scène. En les voyant ainsi, on ne penserait jamais qu'il s'agissait des deux personnes les plus recherchées du monde. On penserait a une famille en vacances en Thaïlande, heureux de pouvoir faire ce voyage ensemble.

- « Vous n'avez jamais voulu avoir une famille Anaya ? » demanda soudainement Mariví.

Et voilà qu'elle recommençait...

- « Je n'ai jamais dit ça. »

- « Donc c'est oui ? » demanda-t-elle plissant les yeux avec intérêt.

- « Aaaaah je n'ai pas dit ça non plus ! » s'exclama Anaya en riant.

Le sourire de Mariví s'élargit encore. Elle semblait très intéressée par ce que venait de dire Anaya si bien qu'elle fronça les sourcils, méfiante. En la voyant se retourner vers le transporteur, elle écarquilla les yeux.

- « Non non non ! Stop ! Taisez-vous ! » siffla Anaya.

- « Et vous mon cher ? Vous n'avez jamais voulu de famille ? »

Le transporteur se retourna, rougissant jusqu'aux oreilles de cette question intrusive.

- « Euh... Et bien... Je dirais que... Je n'y ai jamais pensé mais... Il faudrait d'abord trouver quelqu'un qui arrivera à me supporter... » répondit-il en souriant d'un air moqueur, levant un sourcil.

Anaya leva les yeux au ciel. Il ne pouvait donc pas s'empêcher d'être énervant ? Même si cela était pour se donner une contenance, c'était profondément agaçant ! Elle soupira, se détournant de la conversation par désintérêt. Cependant, la question suivante de Mariví retint son attention aussitôt.

- « Vous n'êtes pas sûr de l'avoir déjà rencontré ? » demanda-t-elle en plissant les yeux.

- « Je l'ignore... Je ne sais même pas comment reconnaître cette personne alors bon... » soupira-t-il en haussant les épaules.

- « Vous vous titillez souvent avec Anaya vous savez... Parfois ça commence comme ça... » observa Mariví.

- « Oh c'est pas vrai... » soupira Anaya.

- « Je ne peux pas nier qu'on passe notre temps à se disputer mais de là à finir ainsi... Vous allez un peu vite en besogne ma petite dame... » plaisanta-t-il.

Anaya resta pantelante. Sans vraiment savoir pourquoi, cela la blessa. Coupant court au cheminement de pensées qui essayaient de l'assaillir de toutes parts, Raquel et Sergio rentrèrent dans la voiture en riant, un tourbillon de boucles châtains et noires à la suite. Un sourire de façade se peignit sur ses lèvres, effaçant la douleur de ses yeux momentanément. C'était impossible... Elle ne pouvait pas... Elle ne pouvait pas...être amoureuse...? N'est-ce pas...?

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¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi oui !

J'espère que ce chapitre vous a plu !
Qu'en avez-vous pensé ?
Notre chère Anaya vient de découvrir le principe de la souffrance amoureuse ! 😭❤️

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜