Chapitre 78 : T-shirt culotte.

132 10 89
                                    

L'aube pointa le bout de son nez, éclairant le monde endormi de ses rayons aux couleurs d'or et de rubis. La brise se leva, emportant avec elle les pétales des arbres en fleurs et leurs délicats parfums, à présent libérés de leurs prisons nocturnes. Un rayon passa entre les rayons, éclairant une silhouette endormie. Celle-ci finit par ouvrir un œil, le refermant aussitôt tant la nuit avait été courte pour elle.

- « Oh c'est pas vrai... Il pouvait pas être en grève aujourd'hui ce putain de soleil... » gémit Anaya.

Elle savait qu'ils devaient partir tôt, l'avion devait décoller avant 8h30. Il ne devait pas être plus de 7h30 approximativement. Elle se redressa, sursautant presque en entendant toquer à la porte. Anaya se leva d'un bond, ne voulant pas que Mariví soit réveiller aussi brusquement. Elle se précipita vers la porte et l'ouvrit.

- « Oh...! Ça va pas...?! Vous avez vu l'heure...?! » s'exclama Anaya à voix basse.

- « Veuillez m'excuser de vous réveiller ainsi mais nous devons nous préparer à partir dès maintenant. Plus vite nous serons dans l'avion, plus vite nous serons en sécurité. » s'excusa le transporteur.

Anaya se rendit soudain compte qu'elle était toujours en t-shirt culotte... Elle rougit et tira sur ce dernier en refermant la porte au nez du transporteur qui était assez gêné. Heureusement pour elle, son t-shirt était assez large et lui descendait juste en dessous des fesses, les cachant aux yeux d'une personne trop curieuse.

- « On... On se prépare... » balbutia-t-elle en la refermant complètement.

- « Très bien. »

Il se retrouva seul et alla réveiller les autres. Anaya s'adossa a la porte.

- « Oh c'est pas vrai... En t-shirt culotte...! En t-shirt culotte !!! J'ai ouvert la porte en t-shirt culotte ! » s'exclama-t-elle en prenant sa tête entre ses mains, se retenant de rire nerveusement devant l'absurdité de la situation.

- « Hmmm... De qui parlez-vous donc...? » demande subitement Mariví en baillant.

Anaya sursauta, une main posée sur le coeur.

- « Oh mon dieu ! Ne refaites jamais ça ! » s'exclama-t-elle, faisant rire Mariví.

- « Désolée excusez-moi. Mais sinon j'aimerai savoir à qui vous avez ouvert en t-shirt culotte. » redemanda-t-elle, un petit sourire ironique et même amusé sur les lèvres.

- « Au... Au transporteur... » répondit-elle, un peu honteuse et gênée.

- « Oh bah dis donc ! Vous ne passez pas par quatre chemins vous pour attirer un garçon dans vos filets ! » plaisanta Mariví, amusée devant le rouge qui lui montait aux joues.

- « Euh...je...je ne compte pas l'attirer dans mes filets... » dit Anaya d'une voix timide, encore plus gênée.

- « Ah bon ? Lui le voudrait bien pourtant ! » s'exclama Mariví.

Anaya faillit s'étouffer et toussa.

- « Quoi ?! » s'exclama-t-elle, les yeux écarquillés.

- « Oh bah il n'est pas très discret quand il vous regarde ! » expliqua Mariví, visiblement ravie de sa réaction.

Les joues d'Anaya étaient à présent si rouges que même le soleil qui se levait était pâle comparé à celles-ci.

- « Et vu votre réaction, vous n'êtes pas indifférente non plus... » observa Mariví en se levant.

- « Quoi ?! Pardon ?! Non absolument pas ! Il ne m'intéresse pas du tout ! Il est horripilant ! » s'exclama Anaya.

- « Oh c'est toujours ce qu'on dit vous savez... Les plus belles histoires d'amour commencent toujours par deux personnes qui se détestent. Ma fille par exemple, la deuxième fois qu'elle a vu son compagnon, elle l'a plaqué contre le bar en pensant qu'il s'agissait d'un journaliste ! À leur premier rendez-vous, elle l'a braqué avec un pistolet ! » raconta Mariví, les yeux brillants.

Anaya ne put étouffer un gloussement en imaginant le Professeur, la tête écrasée sur le comptoir dur d'un bar avec Raquel qui le fouillait. L'image était comique. Leur histoire était vraiment unique... Elle se surprit à sourire.

- « Ah ! Vous voyez ! Je suis sûr qu'il vous plaît ! » s'exclama Mariví victorieuse, voyant son sourire amusé.

Anaya éclata de rire. Décidément, cette femme était très curieuse et beaucoup trop rêveuse.

- « Bon je vous laisse réfléchir ! Je dois aller voir ma fille ! » annonça Mariví en se dirigeant vers la porte.

- « Très bien. C'est la porte juste à côté. » l'informa-t-elle.

- « Merci. Et pensez-y d'accord ? Vous avez le droit d'aimer et d'être aimée vous aussi. » dit Mariví, un délicat sourire de tendresse sur les lèvres.

- « J'y penserai oui. » répondit Anaya, espérant que cela calmerait la vieille femme.

Celle-ci sembla satisfaite et sortit, laissant Anaya en tête à tête avec la conversation qu'elle venait d'avoir avec Mariví qui lui passait et repassait dans son esprit, ces dernières paroles résonnant dans son esprit.

********************************************
¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi oui je vais bien !

J'espère que ce chapitre vous a plu !
Qu'en avez-vous pensé ?
Ça vous est déjà arrivé vous d'ouvrir la porte dans le même accoutrement qu'Anaya ?
Avouez ça nous est tous arrivé d'ouvrir la porte en tenue bizarre 😂

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜

Petit AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant