Chapitre 100 : Un baiser d'amour sincère.

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Le chemin qu'ils venaient de faire leur parut très court. Trop court en vérité... En voyant l'entrée de l'hôtel se profiler au long, Anaya eut un pincement au cœur. Elle ne voulait pas se retrouver seule dans sa chambre... Exceptionnellement, Anaya avait obtenu une chambre seule, Mariví ayant insisté pour garder les deux filles tandis que Sergio et Raquel dormaient ensemble avec Ariana. Le soleil avait totalement disparu et la fraîcheur de la nuit faisait frissonner Anaya de froid. Elle sursauta en sentant un bras l'entourer, l'attirant contre un corps qui la réchauffa un peu.

- « Désolé... Je ne voulais pas te faire peur... Juste tu tremblais alors j'ai pensé que... Rien laisses tomber.... » balbutia-t-il en s'écartant.

Anaya se mordilla la lèvre.

- « Ne t'excuse pas tu m'as juste prise par surprise ne t'inquiète pas ça...ça ne me...ça ne me dérange pas... » dit-elle en rougissant, ses joues semblables aux toiles d'aquarelles invisibles dans l'obscurité de la nuit.

Celui-ci se tourna vers elle, surpris. Ce pourrait-il que...? Non impossible. Il relégua ses pensées au fond de son esprit, ne voulant pas se donner de faux-espoirs. Il passa à nouveau son bras autour de sa taille tandis qu'elle posait sa tête contre son épaule, se réchauffant comme elle pouvait sous la brise qui lui paraissait glacée à présent. La seule source de chaleur était le corps du transporteur contre le sien. Bien vite, elle se rendit compte que se tenir contre lui la réchauffait physiquement mais aussi et surtout psychologiquement. Elle se sentait bien, à sa place comme ça ne lui était pas arrivée depuis des années. Depuis qu'elle avait quitté la maison familiale en vérité... Le cœur du transporteur aussi se réchauffait d'une manière qu'il n'aurait jamais pu imaginer. C'était si fort, si surprenant, si inattendu que cela le laissait pantelant psychologiquement. Pourtant, un sourire s'étendait sur ses lèvres. Anaya le remarqua.

- « Je vous fais tant d'effet que ça ? » le taquina-t-elle.

Le transporteur rougit furieusement et décida de la taquiner à son tour.

- « Et vous alors ? » s'amusa-t-il à son tour.

Ils venaient de passer l'entrée de l'hôtel et était à présent sur le parking, marchant vers le hall à vive allure. Il leur avait fallu plus d'une heure avant de parvenir jusqu'à l'hôtel. Ils avaient voulu prendre leur temps, discutant ensemble de tout et de rien avec un plaisir partagé.

- « Je ne vois pas de quoi vous parlez... » murmura-t-elle en détournant le regard.

Le transporteur fut un peu décontenancé par sa réaction. Elle semblait se refermer un peu sur elle-même bien qu'elle restait toujours contre lui. Ils montèrent l'escalier en silence tandis que le transporteur réfléchissait. Ils se tenaient à présent dans le couloir, face à leurs deux portes l'une en face de l'autre. Anaya réfléchissait, son regard devenant de plus en plus sombre au fur et à mesure de sa réflexion. Il décida de tester quelque chose. Il se pencha et embrassa le dessus de sa tête. Elle se retourna aussitôt, s'écartant de lui, son regard plongé dans le sien, scrutant le fond de son âme comme si elle avait peur. Elle sembla encore plus perdue et recula.

- « Je... » balbutia-t-elle.

Elle ouvrit sa porte, le dos contre celle-ci, se réfugiant à l'intérieur sous le regard désespéré du transporteur qui s'en voulait. Il rentra dans la sienne, soupirant et triste, s'en voulant énormément de ce qu'il venait de faire. De son côté, Anaya était adossée à sa porte, passant la main dans ses cheveux en réfléchissant. Tout repassait dans sa tête. De sa conversation avec Raquel et Mariví à sa dernière histoire en passant par le geste affectueux du transporteur et en vérité, la totalité de sa vie. Elle marcha dans sa chambre, s'asseyant sur le lit en se prenant la tête dans les mains. Elle pensait trop, beaucoup trop pour éviter la crise d'angoisse. Elle essaya de reprendre le contrôle de sa respiration en vain. Elle avait la sensation que les mots se refermait sur elle tandis qu'elle tentait par tous les moyens de se raccrocher à quelque chose pour ne pas sombrer. Elle essaya de se concentrer sur une chose agréable, qui la rassurait et la seule chose qui lui vint fut ce chemin du retour avec le transporteur, en particulier la fin quand elle était contre lui, son visage souriant prenant place dans son esprit, reléguant le reste au seconde plan.

En réalité... Vous êtes même magnifique. »*

Elle sourit en se souvenant de cet aveu et sentit son angoisse s'en aller peu à peu. Comment son seul souvenir pouvait-il parvenir à la calmer aussi facilement ? Elle en vint à se demander ce que cela ferait de se retrouver dans ses bras. Elle secoua la tête, essayant de se débarrasser en vain de cette image qui la faisait sourire et soupirer sans qu'elle ne puisse s'en empêcher. Après plusieurs minutes à réfléchir, Anaya souffla et se leva. Elle ouvrit sa porte et traversa le couloir, toquant discrètement à la porte de son voisin d'en face. Le transporteur ouvrit la porte. Son visage triste brisa le cœur d'Anaya. Elle voulait effacer cette souffrance de ses yeux. Alors, sans vraiment se contrôler, elle posa brusquement ses lèvres sur les siennes. Le transporteur sembla surpris durant les premières secondes puis lui rendit son baiser avec passion, l'approfondissant en l'attirant contre lui avec ses bras qui entouraient à présent sa taille. Anaya le poussa à l'intérieur, refermant la porte du pied en la claquant d'un bruit sec, préservant l'intimité de ce qu'ils s'apprêtaient à faire.

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¡Hola mis ángeles!
Ça va !
Moi je vais bien ce chapitre m'a mise de bonne humeur !

J'espère qu'il vous a plu !
Je suis assez dubitative par rapport à la fin je sais pas si c'était trop rapide ou pas...
Si vous pouviez m'éclairer j'aimerai bien.

N'empêche ! ILS SE SONT ENFIN EMBRASSÉS !!!

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜

Petit AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant