Deux jours avant :
Seuls les écrans des ordinateurs éclairaient l'habitacle du van de surveillance. Trois hommes et deux femmes s'activaient sur leur clavier respectif.
- « ILS SONT OÙ ?! » hurla un homme aux cheveux grisonnant en faisant sursauter les cinq informaticiens.
- « On les a perdu monsieur. » dit un autre, le nez sur son écran d'ordinateur.
- « ON AVAIT LEUR VÉHICULE ! L'ENDROIT OÙ ILS ÉTAIENT PUTAIN ! VOUS N'ÊTES QU'UNE BANDE D'INCAPABLES ! RETROUVEZ MOI CE PUTAIN DE PROFESSEUR ET SA PUTE D'INSPECTRICE ! » s'égosilla-t-il en frappant son poing sur la table, furieux.
- « Ou...oui Colonel Prieto... » balbutia l'informaticien en tapant plus vite.
Le silence régnait dans le véhicule banalisé de la police. Le Colonel Prieto avait fait le déplacement spécialement pour cette affaire jusqu'au Laos. Il avait sauté dans le premier avion dès qu'on l'avait appelé pour lui dire qu'on avait retrouvé la trace du Professeur et de l'ancienne Inspectrice Murillo. Il avait du mal à croire que cette connasse avait eu un bébé avec ce fils de pute. Ce bébé devait être d'une laideur à faire peur. Avoir des parents pareils quelle horreur ! Néanmoins, c'était flagrant de voir que cette pétasse aimait profondément sa fille. Même ce fou de Professeur semblait s'en être entiché ! Il ne put s'empêcher d'avoir un sourire ironique. Il se ferait un plaisir d'arracher l'enfant des bras de cette pute de Raquel Murillo sous ses yeux et d'écouter ses hurlements.
- « Colonel ! Ils ont stoppé le véhicule ! » dit une femme blonde.
Il se précipita jusqu'à elle, passant un casque sur ses oreilles pour écouter le déroulement de l'intervention.
- « LES MAINS EN L'AIR ! » cria un policier à travers le micro.
« On les tient ! » jubila intérieurement le Colonel.
- « Colonel. On a un problème ! Ils ne sont pas là ! » informa un policier.
- « Comment ça ils ne sont pas là ?! ILS ONT PAS PU S'ENVOLER QUAND MÊME ! » s'énerva-t-il.
- « Nous l'ignorons Colonel mais ils ne sont pas là. Le conducteur est laotien. Il a dit qu'un homme l'a payé pour qu'il conduise le véhicule vers le Cambodge. » répondit-il.
- « C'EST PAS VRAI PUTAIN FAIT CHIER ! » hurla Prieto en balançant son casque sur la table avec rage.
Les informaticiens se regardèrent, sachant qu'ils se prendraient tout dans la tronche juste après.
- « ILS VONT EN THAÏLANDE ! PUTAIN DE MERDE EN THAÏLANDE ! FAITES EN SORTE DE BOUCLER TOUS LES POINTS DE PASSAGES À LA FRONTIÈRE THAÏLANDAISE ! S'ILS PASSENT, ON NE POURRA JAMAIS LES ARRÊTER ET LES EXTRADER VERS L'ESPAGNE ! FAITES VOTRE PUTAIN DE BOULOT BORDEL ! » ordonna-t-il en hurlant dans le micro.
- « Bien Colonel. Reçu. »
La liaison se coupa.
- « C'est pas vrai d'être aussi incapable putain ! QU'EST CE QUE VOUS REGARDEZ VOUS ?! METTEZ VOUS AU BOULOT ! » hurla le Colonel à destination des cinq autres personnes.
Les cinq agents sursautèrent et se reconcentrèrent sur leurs écrans. Le Colonel marchait de loin en large dans le peu d'espace existant dans cette pièce exiguë. Il était fou de rage. Comment avaient-ils su qu'ils étaient repérés ? Y-avait-il une taupe au sein de leurs services de renseignement ? Peut-être bien mais cet homme était aussi très intelligent et il le savait.
- « Monsieur ! On a une image satellite ! La police laotienne les a retrouvé ! Ils ont tiré, blessant l'homme, c'est sûrement le Professeur ! Ils ont traversé la rivière ! Les deux fillettes qui les accompagnent ont été séparé du groupe ! Elles ont disparu sous l'eau du fleuve ! » dit une des femmes, une brune.
Elle n'arrivait pas à y croire. Les deux filles venaient de mourir. Elles étaient mortes noyées sous ses yeux. Elle avait vu en direct l'homme tenter de les rattraper en vain, le courant et les tirs l'en empêchaient. Maintenant il pleurait seul sur la plage, blessé au bras. Les deux femmes et le bébé étaient parties l'une après l'autre dans la forêt. Finalement, il se leva et les suivit après avoir fait un garrot à son bras.
- « GÉNIAL ! OÙ SONT-ILS ?! » s'exclama-t-il.
- « Euh... Pourquoi ? Qu'est-ce que vous allez leur faire ? Colonel elles sont mortes par votre faute ! » s'énerva-t-elle.
Les quatre autres cessèrent de taper.
- « OH NON C'EST LUI LE RESPONSABLE ! TOUT EST DE SA FAUTE ! C'EST LUI QUI A VOULU TRAVERSER ! »
- « C'EST VOUS QUI AVEZ DONNÉ L'ORDRE DE TIRER ! ET MAINTENANT DEUX FILLES INNOCENTES SONT MORTES ! » explosa-t-elle.
- « SI VOUS NE VOULEZ PAS PERDRE VOTRE TRAVAIL BAISSEZ D'UN TON ! »
Elle le regarda d'un regard froid et se rassit sur sa chaise. Elle recommence à pianoter sur son clavier, les larmes lui brûlant les yeux. Elle avait prit une décision.
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¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi je vais bien écoutez.Voici le nouveau chapitre !
J'espère qu'il vous plaît !
Qu'en avez-vous pensé ?Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️¡Besos a todos! 💜
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Petit Ange
FanfictionRaquel était venue ce jour-là mais il n'était pas là... Aujourd'hui, Sergio avait quelques minutes de retard... Quelques minutes qui allaient tout changé... C'était allé vite... Si vite... Que faire maintenant ? Son ange était tombé... Le suivrait-e...