Chapitre 86 : Oublier son stress

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L'avion survolait la Thaïlande depuis plus de deux heures.

- « Avis à mes chers passagers, nous allons atterrir je vous prierais donc de bien vouloir vous ceinturer façon saucisson ! » résonna la voix du pilote dans l'avion, réveillant en sursaut les quelques personnes encore endormies dont Anaya.

Elle gémit et se frotta les yeux en râlant.

- « Vous n'êtes pas du matin vous non ? » supposa le transporteur, moqueur.

Anaya le regarda.

- « Oh fermez-la... » râla Anaya en se redressant, s'étirant avec délice sous l'œil inquisiteur du transporteur qui ne pouvait pas s'empêcher de l'observer.

Elle s'en rendit compte et se tourna vers lui.

- « Vous voulez ma photo ou quoi ? » se moqua-t-elle.

- « Si vous proposez je ne vais pas dire non ! » répondit-il avec un sourire mi-ironique mi-mesquin.

Anaya souffla en levant les yeux au ciel. Elle attacha sa ceinture, se rendant compte que tout le monde l'avait déjà fait sauf elle. L'avion commença à amorcer sa descente, bouchant les oreilles de ses passagers par la même occasion. Anaya sentit son cœur battre plus vite et sa respiration suivre le mouvement de ce dernier. Ses ongles recommençaient à tenter de déchirer le tissu de l'accoudoir, lui brûlant de par la friction exercée le bout des doigts. Malgré la désagréable sensation de cette brûlure qui en devenait même douloureuse, elle n'arrivait pas à s'arrêter. Il fallait qu'elle se fasse une raison, le décollage et l'atterrissage n'étaient pas des choses très rassurantes pour elle... Néanmoins, elle ne l'admettrait jamais, détestant par dessus tout de montrer une quelconque faiblesse. Le transporteur entendait les crissements du tissu et son regard dévia vers le visage devenu pâle de sa voisine. Il se sentit désolé pour elle et réfléchit à la meilleure manière de la faire penser à autre chose. Il eut soudainement une idée.

- « Qu'est-ce que vous allez faire une fois arriver à destination ? » lui demanda-t-il.

Anaya tourna son regard fermé pour ne rien montrer vers lui.

- « Je l'ignore... Je ne sais pas... Sûrement... Partir... »

Elle semblait réfléchir.

- « Bien. Et où ça ? »

- « Je ne sais pas... Je ne connais personne alors peut-être partie seule à l'aventure. » répondit Anaya avec un haussement d'épaules.

- « C'est un bon programme en effet. »

- « Et vous ? »

- « Veillez à amener un voyageur en détresse à bon port. » dit-il avec un sourire de fierté.

Anaya sourit ironiquement.

- « Vous comptez refaire des courses poursuites de ce style là vous ?! » plaisanta-t-elle.

- « Quoi ? C'était drôle non ? » s'étonna faussement le transporteur, déclenchant un rire de la part de sa voisine aux cheveux bruns.

- « Bien sûr. Si on oublie qu'on a failli se faire avoir plusieurs fois, eux davantage que moi et que deux fillettes ont failli mourir. À part ça c'était très drôle ! » ironisa-t-elle.

- « Bon... J'avoue que là... C'était... »

- « Dangereux ? Flippant ? Destructeur ? »

- « J'allais plutôt dire imprévu mais oui... »

- « Vous parlez d'un imprévu... » s'exclama Anaya en levant les yeux au ciel.

Le transporteur eut un sourire ironique. Soudain, les roues de l'avion heurtèrent la surface de bitume de la poste d'atterrissage privé du terrain au préalable sécurisé juste pour eux. Anaya griffa furieusement les accoudoirs, jetant un coup d'œil par le hublot. Le paysage défilait devant ses yeux, plus lentement de seconde en seconde. Ils venaient d'atterrir. Elle jeta un regard perdu au transporteur qui lui répondit par un petit sourire entendu. Finalement, il parvint à lui arracher un sourire à elle aussi. Anaya fut touchée de comprendre qu'il avait fait exprès d'attirer son attention par ses questions pour qu'elle oublie son stress.

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¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi je vais bien en tout cas !

J'espère que ce chapitre vous a plu !
Qu'avez-vous pensé de ce dernier ?

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜

Petit AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant