Chapitre 44 : Les eaux traîtresses.

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Le fleuve s'écoulait à leur pied. En face, l'autre rive, celle qu'il fallait atteindre à tout prix pour être en sécurité seulement pour un temps. Paula rangea le papier de la barre dans sa poche. Ils n'étaient plus visible du pont.

- « Il faut nager de l'autre côté ? » demanda Paula en pointant l'autre rive du doigt.

Sergio hocha la tête.

- « Comment on peut faire ? » demanda Apsara en s'approchant du bord.

Le débit ne semblait pas très rapide et semblait même ralentir un peu.

- « Le débit n'a pas l'air fort mais ça a l'air profond là-bas... » observa Raquel un peu inquiète.

- « C'est sans danger. » la rassura Sergio.

- « Bon je vais passer avec Raquel et la petite. » proposa Mariví.

Raquel interrogea Sergio du regard. Il hocha la tête.

- « Je m'occupe des filles. » conclut-il.

- « Merci. » dit Raquel.

Ils s'embrassèrent puis Raquel suivit sa mère dans l'eau. Le fleuve n'était pas trop profond au début. Soudain des cris et des aboiements résonnèrent à une centaine de mètres de leur position. Raquel les entendit et se tourna vers Sergio, paniquée.

- « Vas-y ! On vous rejoint ! » la pressa-t-il.

Elle hocha la tête. Arrivée au milieu du fleuve, le courant était plus fort et Raquel n'avait plus pied. Elle nagea avec un bras, l'autre maintenant Ariana autant que possible hors de l'eau. Mariví et elles parvinrent sans trop de difficultés de l'autre côté pendant que Sergio, Paula et Apsara restant près de lui, étaient presque au milieu du fleuve. Raquel et Mariví se camouflèrent parmi les plantes de l'autre rive. Soudain, coup de feu retentit, faisant s'envoler les oiseaux des arbres en brisant la quiétude du lieu. Affolée, Raquel émergea d'entre les arbres juste à temps pour voir l'eau se teinter de sang. Sergio se débattait dans le courant, tenant d'échapper aux balles qu'on tirait vers lui et les deux filles. Son bras droit saignait abondamment. Apsara avait lâché le bras de Sergio, essayant de nager seule pour l'alléger de son poids. Paula, quant à elle, essayait de se maintenir hors de l'eau mais le courant forçait. Apsara essayait de l'aider mais Paula l'entraînait avec elle vers l'aval. Sergio tentait de les rattraper. Le courant du fleuve était entrain de s'inverser, créant des remous et des tourbillons vers le centre de la rivière. L'un deux écarta brusquement les deux filles de Sergio. Il essaya de les atteindre mais sans succès. Le courant le refoulait sans cesse vers la rive tandis qu'il entraînait Paula et Apsara vers l'endroit le plus profond du fleuve.

- « PAULA ! » hurla Raquel en courant sur la rive.

Sergio fit de même en parvenant à sortir de l'eau.

- « MAMAN ! » cria Paula en recrachant de l'eau.

Ils avaient beau courir aussi vite qu'ils le pouvaient, le courant était bientôt rapide et ils ne pouvaient pas les suivre. Ils parvinrent juste à voir Apsara qui prenait Paula, épuisée, sur son dos pour ne pas qu'elles soient séparées elles aussi. Elles disparurent de la surface de l'eau, happées vers le fond. Raquel s'arrêta de courir. Elle s'effondra sur le sol à genoux.

- « PAULA ! APSARA ! » Hurla-t-elle.

Les larmes dévalaient ses joues, tombant sur le sable blanc de la rive. Sergio la prit dans ses bras mais elle se dégagea. Son regard brouillé par les larmes rencontra celui de Sergio. Il y lut les pires sentiments du monde. La haine, le désespoir, l'impuissance et la souffrance. Raquel recula de quelques centimètres. Elle fixa à nouveau la surface du fleuve, espérant avoir rêver. Elles ne pouvaient pas avoir disparues ! La surface à présent paisible du fleuve s'offre à ses yeux, comme inconscient de ce qu'il venait d'arracher à la vie, à Raquel, à eux quatre. Ariana scrutait le fleuve, comme à la recherche de sa soeur et d'Apsara.

- « TOI ! TOI ! C'EST DE TA FAUTE ! ON AURAIT JAMAIS DÛ TRAVERSER ! » cria Raquel.

Sergio resta pantelant. Les larmes coulaient sur ses joues. Mariví les rejoignit, essoufflée.

- « SANS DANGER ! C'EST ÇA QUE TU APPELLES SANS DANGER ! ELLES... » cria Raquel laissant éclater son impuissance.

- « Je...Je suis désolé... Je... Le transporteur avait dit que... »

- « TON TRANSPORTEUR ! »

- « Raquel... Je... » essaya-t-il de dire en se rapprochant-elle.

- «    NE ME TOUCHE PAS ! JE...JE TE DÉTESTE ! » hurla Raquel en pleurant.

Ariana dans les bras, elle partit en courant dans la forêt. Sergio resta debout, les larmes aux yeux, la culpabilité comme seule compagnie.

- « Elle est détruite mais elle ne le pense pas... Je vais lui parler. » dit Mariví en disparaissant à la suite de sa fille.

Sur l'autre rive, la police avait disparu. Elle n'avait rien vu de ce qui était arrivé aux deux enfants. Sergio était seul. Il se laissa tomber sur le sable chaud, la tête entre les mains, pleurant en silence, le bras en sang.

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¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi je vais bien ça va mon rendez-vous pédagogique avec ma monitrice d'auto-école c'est plutôt bien passé donc je suis soulagée😅

Je dis désolée ce chapitre est affreux...
Pour ceux qui lisent la fanfiction Un Rayo de Sol de hysia_2006 j'espère que son chapitre sera plus joyeux que le mien...
Sinon je suis vraiment désolée...
J'espère qu'il vous plaît quand même...
Qu'en avez-vous pensé ?

Prenez soin de vous c'est important !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜

Petit AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant