N'y a-t-il pas un jour où les planètes s'alignent ? Un jour où tout devient fluide. Un jour où tout devient simple. Un jour où l'amour remplace la guerre. Juste un jour où le calme remplace le chaos ? Un jour où la vie vit.
Notre histoire n'aurait...
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-Tu t'fous d'ma gueule ?! S'exclame Jules à travers le téléphone alors que j'ai à peine décroché.
-Oh moins fort là ! Lui répondis-je bougonne en passant ma main sur mon visage.
-Putain mais Emie ! Continue t'il sur le même ton sans prendre en compte ce que je viens de lui dire.
-Baisse d'un ton Jules j'te jure. J'suis pas d'humeur, grogné-je.
-Jamais tu me dis que tu pars à la boxe ? Me demande t'il en en venant au fait.
-Qui c'est qui t'a dit ça ? Lui demandé-je les sourcils froncés en me redressant dans mon lit.
-On s'en fout.
-Jules !
-C'est Max, capitule t'il. Il m'a appelé hier mais j'ai pas répondu, et là je viens d'écouter son message.
-Il fait chier hein, ralé-je en frottant mon visage.
-Pourquoi t'y es allée toute seule ? C'était obligé qu'il y soit, enchaine t'il.
-J'ai encore le droit de faire ce que je veux non ? Lui demandé-je sur un ton dur.
-Emie s'te plait...
-Non. J'en avait marre de me sentir faible, de pleurer, d'attendre après tout et rien, et hier j'ai décidé de me bouger pour aller me défouler, mais je me suis pris un stop monumental. Je sais que j'aurais pas dû y aller, et encore moins toute seule mais sur le coup j'en avait besoin. Max a commencé à faire sa psy déjà ça m'a soulé et après Sacha s'est pointé. Je voulais voir personne, juste frappé dans un sac mais il a fallu que ce connard vienne au même moment.
-Comment t'es rentrée après ? Me demande t'il en sachant visiblement ce qu'il s'est passé par Maxime.
-Bah en voiture à ton avis.
-T'aurais pas pu nous appeler sérieux ? Me demande t'il en soufflant.
-Non. Je t'ai dis que je voulais voir personne, réaffirmé-je.
-T'es une tête de mule Emie j'te jure hein, râle t'il à son tour.
-Bon c'est pour ça que tu m'appelles maintenant là ? J'ai pas cours tout de suite j'aurais pu dormir, soufflé-je en fermant les yeux, prête à retomber dans les bras de morphée.
-Demain je viens te chercher et on va à la salle. T'as tes affaires à récupérer en plus, me répond-il alors.
-Je vais nulle part ailleurs que chez mon frère demain Jules. D'ailleurs je pars ce soir, ne m'attendez pas aller boire un coup, le prévenais-je au passage. Et mes affaires tant pis, terminé-je.
