7 février 2019
Paris
PDV Fayza-Laisse chéri, j'y vais, dis-je à mon fils qui regarde encore sa copine partir du salon en pleurant.
-Nan mam...
-Je m'en occupe. Discute avec ton père, le coupé-je lorsque je suis debout face à lui. Et félicitations mon fils, ajouté-je dans un petit sourire qui se veut rassurant avant de le prendre dans mes bras quelques secondes.
Il ne me rend pas mon étreinte, mais honnêtement je m'y attendais.
Je le laisse ensuite avec son père et ses frères, qui feront sans doute l'arbitre pour ne pas qu'il y est de mort, puis tente de suivre le chemin que vient de prendre ma belle fille il y a encore quelques secondes.
En réalité, je pense déjà savoir où elle se trouve. Même si Kylian n'a jamais vécu dans cette maison, il a sa pièce à lui. C'est le moins que l'on pouvait faire lorsqu'il nous a acheté cette maison.
Je me dirige donc rapidement vers cette grande chambre dont la porte est restée entre ouverte avant de l'ouvrir en grand doucement pour ne pas lui faire peur.
Ma belle fille est allongé en boule sur leur lit, à Kylian et elle, avec une peluche à Kylian de quand il était petit contre le visage qu'elle tient d'une main et sa seconde est posée sur son ventre.
-Emie... Dis-je tout doucement avant d'entrer de la même manière dans la pièce.
Ce n'est qu'un reniflement que j'entends comme réponse sans aucune autre parole.
-C'est juste moi ma fille. Je peux venir m'asseoir vers toi ?
Une nouvelle fois aucun mot ne sort de sa bouche, cependant je la vois hocher la tête très faiblement en reniflant encore légèrement.
Je m'avance donc dans la chambre à pas de loup après avoir fermé la porte, puis m'assois en haut du matelas au niveau de sa poitrine.
-Je suis desolée pour la réaction de mon mari, commencé-je directement en mettant ma main droite au niveau de son visage.
Comme depuis le début, je n'attends aucune réponse alors je continue.
-Tu sais, je ne pense pas qu'il soit si en colère que ça. C'est juste sur le coup. Et puis je peux t'assurer que Kylian est entrain de le remettre correctement en place, lui expliqué-je ma pensée. Moi je voulais vous féliciter mais tu es partie trop vite, ajouté-je en continuant mes petits caresses sur ses joues alors que je vois une larme solitaire couler sur sa joue. C'est dur hein...
Ce sont ses trois mots qui l'a font réagir. Un sanglot dans la gorge et une respiration qu'elle a du mal à reprendre et voilà un gros chagrin qui se manifeste sur son petit visage de poupée.
-Allez vient là ma fille... Lui dis-je en lui attrapant doucement le poignet pour la tirer vers moi.
Sans aucune force, elle se blotti contre moi, sa joue sur mon épaule, tandis que ses mains serrent mon dos.
-Calme toi. Respire tranquillement, enchaîné-je en caressant son dos de haut en bas. Ça va aller.
-Non.
Ce petit mot qui est le premier depuis qu'elle a quitté le salon me fait tiquer quelques seconde avant qu'elle ne reprenne en sanglotant.
-Mon frère ne veut pas entendre parler de ce bébé. Mon père m'ignore, ma mère me parle un peu mais suis quand même le mouvements des autres et moi, je me retrouve au milieu avec une famille qui ne me parle plus, un beau père qui me déteste et un bébé dans mon ventre qui n'a rien demandé à personne, termine t'elle avant de reprendre sa respiration.
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Un jour
FanfictionN'y a-t-il pas un jour où les planètes s'alignent ? Un jour où tout devient fluide. Un jour où tout devient simple. Un jour où l'amour remplace la guerre. Juste un jour où le calme remplace le chaos ? Un jour où la vie vit. Notre histoire n'aurait...