Chapitre 54 : Tu réveilles mon âme

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24 décembre 2017
Lille
PDV Emie
20h30

-J'te jure que tu vas finir la tête dans la neige si tu t'arrêtes pas dans la seconde Kylian, grogné-je contre mon copain qui me tape sur les nerfs depuis dix minutes.

Non non enfaite, depuis ce matin.

Nous sommes arrivés chez mes parents depuis le début d'après midi environ. Mon frère et Kylian ont aidé mon père à couper du bois et le rentrer pour allumer la cheminée de Noël tandis que Justine, ma mère, ma grand mère et moi avons préparé le repas.

Mes oncles, tantes, cousins, cousines n'arrivant que dans un petit quart d'heure, nous étions quatre à nous occupé du repas tandis que les garçons ont également mis la table.

Tout le monde est ensuite monté se préparer il y a une petite heure je dirais, chacun dans notre chambre d'adolescent pourvu de salle de bain.

Mais je crois qu'il y en a un qui n'est toujours pas sortie de cette période et aujourd'hui il a décidé de me le faire savoir.

Je suis donc entrain de terminer de me préparer devant le miroir quand Monsieur arrive juste derrière en soufflant dans mon oreille.

-Rigole un peu, pouffe t'il en me regardant.

-Tu m'soules là. T'as pas compris ? lui répondis-je en tournant la tête vers lui.

-T'es pas drôle, se résigne t'il en sortant de la pièce.

De la paix, enfin.

Je finis donc rapidement de me préparer, puis sort enfin de la salle de bain où je retrouve mon copain allongé sur le lit. Il ne me reste plus qu'à mettre mes talons.

-Tu sais pas où je les ai mise mes chaussures ? Lui demandé-je en le regardant les mains sur les hanches.

-Non, me répond-il en relevant son visage de son téléphone. Par contre je sais où moi je les ai caché, ajoute t'il malicieux.

-Mais t'es un gamin, soufflé-je en laissant tomber mes bras sur le côté de mon corps. Allez dit moi.

Il me regarde, pose son téléphone et commence à se lever du lit sans rien me dire.

Il est beau ce connard.

Emie ressaisi toi.

Kylian se place face à moi, nos corps à quelques millimètres avant d'enfin me répondre les yeux dans les yeux.

-Non.

On se mange du regard durant de longue seconde avant que je ne lui attrape la mâchoire entre mes doigt.

-Répond.

-Non, me dit-il en attrapant mon poignet avec sa main.

Aucun de nous deux ne veut lâcher l'autre et c'est comme ça qu'on se retrouve comme deux con à se manger du regard, la tension entre nous à son maximum.

Si personne ne nous attendait en bas, la fin de notre bataille aurait finit dans le lit derrière lui. Mais on a d'autres plans. Sauf que lui n'a visiblement rien à faire de cette fête qui se prépare.

Tellement qu'il finit par choper ma bouche avec force et ses lèvres pleines. Son agressivité libère la mienne et je prend très vite part à ce baiser fougueux.

Je finis par lâcher son visage avec ma main pour la laisser glisser contre son corps avant que les siennes agrippe fermement mes hanches pour coller mon bassin à lui.

Un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant