Chapitre 96 : On va y aller

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6 Août 2018
Paris
PDV Emie
3h54

Ce matin, très tôt, je vous l'accorde, j'ai la bonne surprise de sentir dans mon dos un torse se coller, des bras entourer mon petit corps et une bouche se poser dans mon cou.

-J'ai fait du bruit ? Lui demandé-je doucement en souriant.

-Mh, bougonne t'il sans lâcher mon cou.

Je suis debout face à la plaque de cuisson de notre cuisine entrain de me préparer un petit dej copieux afin de tenir jusqu'à l'arrivée à destination de nos vacances avec mon frère tandis que Kylian est donc juste derrière moi, collé à moi.

-Mh oui ou mh non ? Lui demandé-je en arrêtant ce que j'étais entrain de faire.

Mh non, finit-il par me répondre alors que je sens sa tête se poser sur mon épaule. Mais la place à côté de moi était froide et vide, donc je suis descendu me réchauffer, m'explique t'il simplement.

Après avoir arrêté de préparer mon repas, j'ai carrément fini par lâcher ce que j'avais en main afin de me retourner plus facilement dans ses bras. Face à lui je remonte mes bras autour de son cou et colle mon corps au maximum au sien, mon visage juste devant le sien et un sourire en coin sur ma bouche.

-T'as encore froid là ? Lui demandé-je joueuse alors que nos bassins sont complètement collés.

Je vois bien sur son visage que ce que je fais lui plaît, alors je ne vois pas pourquoi je m'abstiendrai.

-Rapproche encore un peu pour voir, rentre t'il dans mon jeu en attrapant mes deux fesses à pleines mains.

J'accède directement à sa demande et je rapproche encore un peu plus mon bassin du sien. Mon geste me fait arracher un petit sourire lorsque je prends conscience que ce petit jeu ridicule entre nous est grandement entrain de faire monter la pression à son corps. Bien sûr ça, il l'a vu.

-Bah qu'est ce tu crois ? Me demande t'il alors comme si c'était évident.

-Moi ? Rien du tout, joué-je à la plus maligne avec lui.

-Ma meuf qui part dans une heure est face à moi, tanga, maillot qui la couvre à peine, et qui colle son bassin au mien, évidemment que je réagis, déclare t'il comme une évidence, ce qui me fait rire. Tu prends mon maillot pour partir hein ? Me demande t'il ensuite, ce qui me fait encore plus rire.

-De quoi t'as peur si je le prends pas ? Lui demandé-je joueuse en l'embrassant simplement.

-De rien du tout, mais c'est qu'avec ça, même la nuit on sait que tu es à moi, me répond-il en pressant encore plus mes fesses.

-Tu prends trop la conf Mbappé, pouffé-je. En plus je vais dormir dans les bras d'un autre homme, lui rappelé-je.

Mais il a pas l'aire de saisir vu son regard et ses sourcils froncés.

-Joue à ça et je débarque en Grèce direct, j'te l'dis, affirme t'il sûr de lui en me regardant dans les yeux.

Un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant