Chapitre 169 : Ma meuf est une guerrière.

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10 Août
Paris
PDV Kylian
3h02

Ma meuf est une guerrière. Ma meuf est extraordinaire. Elle vient de me donner la chose la plus précieuse du monde et cette petite chose est juste là, juste devant moi, toute minuscule. Une mini Emie en brune.

-Bonjour ma fille, dis-je doucement en me penchant sur elle pour lui donner mon petit doigt.

-Regardez, elle mesure quarante sept centimètres, me dit la puéricultrice à côté de moi avant le petit ruban de mesure dans ses mains. Et je viens de la peser. Elle fait deux kilo huit cent dix.

-C'est une petite crevette, souris-je doucement en regardant mon bébé qui ne semble pas très coopérative à l'idée de rester allongée sur cette table d'auscultation. Pleure pas ma fille, tenté-je doucement de la calmer juste avec des mots.

Je crois que ça sert à rien puisqu'elle continue de faire couler ses larmes. J'aimais déjà pas voir Emie pleurer, mais là Ivana c'est encore pire.

-Tu montres à papa comment tu marches princesse ? Lui demande la jeune femme à côté de moi et la prenant dans les bras.

-Marcher ? L'interrogé-je sans rien comprendre. Comment ça marcher ?

-Regardez, me dit-elle en la mettant debout, sur ses deux mini pieds.

Je crois rester bloquer sur ce que je vois de très longues secondes sans y croire une minute. Mon bébé de quelques minutes seulement bouge ses jambes de manière à "marcher".

-Bébé bébé, regarde, me tourné-je directement vers Emie à quelques mètres seulement de moi, encore allongée sur le lit d'accouchement alors que la sage femme semble terminer de s'occuper d'elle.

Emie me sourit bien fatiguée, presque avec les yeux qui se ferment tout seuls, mais elle regarde quand même son bébé faire ses premiers pas, bien sûr avec de l'aide.

-Je vous aime, arrivé-je à lire sur ses lèvres sans qu'aucun sons ne sorte de sa bouche.

Je mime un baiser avec ma bouche, puis je remets mon intention sur mon bébé qui n'a pas arrêté de pleurer.

-Elle est en pleine forme cette petite princesse, me dit la puéricultrice en la rallongeant.

-Pourquoi elle pleure ?

-Elle veut les bras de son papa, me répond-elle simplement.

Elle veut son papa mais moi je flippe ma mère.

-Elle est trop petite. Je vais la casser, lui répondis-je en ayant zéro confiance en mes bras pour la porter sans lui faire de mal.

-Vous lui ferez aucun mal Monsieur. Je vous assure, me dit-elle en l'emmaillotant dans un petit lange. Vous mettez une main sous la tête, l'autre sous les fesses et vous avez aucune chance de la blesser.

Et j'ai fait exactement comme elle m'a dit avant d'emmener ma fille vers sa mère qui me sourit doucement.

-T'es beau.

Ivana a arrêté de pleurer dès l'instant où je l'ai prise dans mes bras.

-Écartez légèrement votre blouse Emilie. Comme ça elle sentira la chaleur de votre peau, dit la puéricultrice en s'approchant de nous.

-Elle pleure plus ? Me demande Emie surprise.

-Mh mh, secoué-je la tête de gauche à droite. Je te la pose ?

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