Chapitre 166 : Il déplace mes côtes

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27 juillet 2019
Paris
PDV Emie
14h12

Ça doit bien faire une bonne heure que je suis à moitié assise dans notre lit à me tordre dans tous les sens avec une main sur mon ventre pour tenter de faire passer la douleur des contractions

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Ça doit bien faire une bonne heure que je suis à moitié assise dans notre lit à me tordre dans tous les sens avec une main sur mon ventre pour tenter de faire passer la douleur des contractions.

Assise, debout, allongée, sur le côté, en foetus, en soufflant, en retenant ma respiration, en faisant mine de pousser, et même sans rien faire, la douleur ne passe pas. Même le ballon sur le pallier de l'étage. Ouais ouais, le ballon. Rien n'y fait. Et j'en peux plus. Ces derniers jours j'ai de plus en plus mal le matin.

Kylian est parti à l'un de ses rendez vous pour un sponsor il y a quelques heures déjà tandis que moi je suis restée à la maison, mais il ne devrait pas trop tarder. Et j'avoue que ça m'arrange...

-Tu veux sortir mon bébé hein... Dis-je doucement en caressant mon ventre nu. Faudrait que tu restes encore un peu dans mon ventre tu sais...

Mon terme est le quatorze août, alors même si il ne risquerait rien à arriver maintenant, c'est quand même tôt.

-J'en peux plus... Soufflé-je pour moi même en faisant tomber ma tête en arrière.

C'est d'ailleurs quelques secondes après que j'entends mon téléphone sonner, avec la sonnerie spéciale que j'ai mis à Kylian.

-Oui, répondis-je une fois mon téléphone attrapé sur le bord de la table de nuit

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-Oui, répondis-je une fois mon téléphone attrapé sur le bord de la table de nuit.

-Oula... T'as mal encore ? Me demande t'il directement, sans doute en ayant remarqué mon ton de voix que je voulais masquer au maximum.

-Ouais. T'es où là ? Lui demandé-je avec les dents serrés.

-Mon père m'a proposé d'aller boire un coup avec lui, mais je vais rentrer, me répond-il directement.

-Si tu veux rester avec lui, reste, affirmé-je. T'inquiète pas pour moi.

-Nan je rentre Emie. Ça m'faisait chier d'te laisser aujourd'hui déjà donc je rentre. Et puis t'es mal là.

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