Un jour

Chapitre 127 : Tu es quoi ?

- passage mature dans ce chapitre

7 février 2019
Paris
PDV Kylian
18h30

Idriss, Kam et Ludo viennent de partir il y a cinq minutes. Avec Emie nous partons dans une heure chez mes parents donc il est temps pour moi d'aller me préparer.

Il me semble avoir entendu l'eau de la douche couler dans notre chambre au moment où je me dirigeais vers la porte d'entrée pour dire au revoir à mes potes. Emie doit donc encore y être et c'est pour cette raison que je me dirige directement dans la salle de bain de notre chambre pour la rejoindre.

Je passe d'abord par le dressing histoire d'aller chercher quelque chose à me mettre pour ce soir, puis rentre dans la salle de bain déjà pleine de buée malgré qu'il n'y ai pas de cloison.

Tout en me déshabillant et en mettant mes affaires dans le panier à linge sale, je vois du coin de l'oeil la silhouette de ma copine qui est encore dos à moi. Mais finalement pas très longtemps, puisque dès le moment où je relève mon regarde une fois que j'ai enlever mon jogging, je l'appercois s'être tournée face à moi, mais toujours brouillé par la buée.

Je reste comme bloqué face aux courbes de son corps flouté par la condensation de l'eau sur les vitres.

Encore penché sur moi même, je vois très rapidement son corps s'avancer un peu plus près des vitres, me permettant de distinguer un peu mieux ses formes mais sans les voir clairement.

Toujours en fixant cette partie de la salle de bain, c'est maintenant son doigt qui vient s'écraser sur la vitre avant de le faire bouger dans un sens très précis.

Plus les secondes défilent, plus je me redresse enfin, mais surtout, plus je comprends ce qu'elle est entrain de marquer.

Ti amo amore mio ❤

Mes lèvres dessinent directement un sourire sur ma bouche alors que j'aperçois déjà ses yeux bleus azures à travers la buée effacée qui suit les traits de ses mots.

Elle ne parle pas mais je lis dans son regard, "rejoints moi".

Autant dire que ses mots qu'elle crit à travers ses yeux arrivent dans la seconde à mon esprit et dans les cinq qui suivent, je me retrouve avec ses mains à plat sur mon torse, son petit ventre qui touche presque le mien et bien sûr ses lèvres pulpeuse plaquées contre les miennes.

La définition du bonheur.

Comment j'ai pu être aussi con et me barrer de la maison moi ?

Mes mains sur le bas de son dos, je la serre contre moi avant que son visage ne se redresse pour me regarder.

-J'ai cru que t'allais jamais arriver, me dit-elle avec une petite voix.

-Tu savais pas que mon deuxième prénom c'était Désiré, ricanné-je.

-Nan. Par contre ton nom de famille c'est humilité non ? Me taille t'elle du tac au tac.

-Possible, haussé-je les épaules avant de la voir sourire. Quoi ?

-Niente. Ti amo. Questo è tutto.

Encore plus, mon sourire s'affiche sur mes lèvres en comprenant exactement ses mots.

-Toi entre ton piano et ton italien j'te jure qu'tu m'fais vriller. T'es hyper sexy.

-Kylian j'ai déjà un ventre énorme. Et ça va pas aller en s'arrangeant hein, me rappelle t'elle. Jsuis pas sûre qu'à neuf mois t'auras encore autant envie de moi.