Un jour

Chapitre 45 : Elle est timide blondinette ?

10 novembre 2017
Paris
PDV Emie
20H05

-Je mets ça où ça ?

Oui, mon indécision vestimentaire est encore bien présente chez moi lorsqu'il s'agit de s'habiller pour un événement en particulier. Ce soir je vais voir mon copain jouer au stade de France donc même si ce n'est qu'un maillot j'ai envie qu'il soit bien.

-Milie, ça fait dix minutes que tu me poses la même question avec les mêmes maillots en main. Décide toi, c'est les même de toute façons, me répond mon frère agacé.

-Non c'est pas les mêmes, grogné-je. T'es Daltonien ou tu le fais exprès ? Lui demandé-je en soufflant.

-Bon. On va faire un truc, souffle t'il. En quelle couleur il joue ? Me demande alors mon frère.

-Euh... Réfléchissé-je en regardant mes mains. Bleu. Bleu je crois, finis-je par lui répondre en me souvenant de ce qu'il m'a dit par message dans la semaine.

-Bon et ben tu mets le bleus, déclare t'il en me prenant le blanc des mains. Allez bouge toi, me presse t'il en regardant l'heure sur son portable.

-Sors de ma chambre alors, lui demandé-je dans le but de m'habiller.

Officiellement. Puisqu'officieusement c'est simplement pour lui cacher ma cicatrice.

-Je t'ai déjà vu en maillot de bain, me répond mon frère du tac au tac juste avant de se stopper.

Il a compris. Comme toujours.

-Montre moi, me demande t'il alors.

-Non, refusé-je immédiatement.

-Milie.

-Non Matt. Je veux pas que tu me vois comme ça, affirmé-je. Sors de ma chambre. S'il te plait... Lui redemandé-je.

Il me regarde quelques secondes, je pense, pour jauger mon sérieux, puis finis par ouvrir la bouche.

-Ok, m'accorde t'il finalement en commençant à sortir de ma chambre.

Il n'y a que Kylian qui a déjà vu ma cicatrice depuis ma sortie de l'hôpital, et pour l'instant j'ai envie que ça reste comme ça. Je n'ai pas envie de supporter des regards de pitié même si je sais que mon frère ne sera pas dans le jugement. J'ai juste envie de l'oublier.

Bref, je m'habille rapidement en éviter mon reflet topless dans le miroir puis sors de ma chambre enfin prête.

-C'est bon, prévenais-je mon frère en arrivant dans le salon.

-Eh ben voilà ! S'exclame t'il en relevant la tête. On y va, déclare t'il en se levant.

-On prend quelle voiture ? Lui demandé-je en le suivant dans l'entrée.

-Je suis venu avec la mienne, elle est garée devant, m'informe t'il.

-Ca m'arrange, la mienne est au garage, j'ai la flemme de la sortir, pouffé-je.

-Avoue t'as fait exprès, rigole t'il en prenant ses clés en main.

-Pas du tout, ça fait deux jours que je m'en suis pas servie, me défendais-je. T'es mauvaise langue, grogné-je.