N'y a-t-il pas un jour où les planètes s'alignent ? Un jour où tout devient fluide. Un jour où tout devient simple. Un jour où l'amour remplace la guerre. Juste un jour où le calme remplace le chaos ? Un jour où la vie vit.
Notre histoire n'aurait...
Depuis que Kylian est avec les Bleus, je ne crois pas avoir déjà été réveillée aussi tôt et surtout en aussi grande forme. Il est, tout juste sept heures et j'ai déjà les yeux grands ouvert dans mon lit bien vide. Vite que je le retrouve.
Aujourd'hui nous sommes le quinze juillet deux mille dix huit et si tout se passe comme on le voudrait, ça pourrait bien être le plus beau jour de la vie de Kylian.
À dix huit heures, heure locale, le stade de Moscou va s'embraser pour soutenir l'Equipe de France, ou l'Equipe de Croatie. Perso ça sera maillot Bleu, blason coq et petit écriture personnalisée :
"23 mai 2018 Sur le toit du monde. Promis. Je t'aime"
J'ai traîner ce maillot de partout avec moi, dans tous les stades où je suis allée le voir, parfois en le mettent, parfois en le gardant juste près de moi. Je l'ai aspergé de son parfum à chaque fois que je l'ai fait laver et il ne m'a jamais quitté. Aujourd'hui c'est enfin le jour où ce maillot sera le plus important. Et j'ai hâte de l'enfiler pour lui montrer que je suis avec lui, même loin dans les tribunes.
Je devine déjà son sourire en me voyant avec.
Ce matin donc, il est tôt, mais j'ai une motivation de fou. Déjà parce que c'est la finale, mais surtout parce que notre éloignement va enfin cesser.
Je me lève donc du lit rapidement et me dirige directement dans la salle de bain afin d'aller me changer. La salle de sport de cette hôtel à Moscou est juste immense et surtout très bien équiper alors je vais en profiter à fond pendant que personne n'est encore réveillé.
Brassière Nike, legging Nike, basket blanche et mes gants de boxe sous le bras avec ma bouteille d'eau, je dévale les escaliers de l'hôtel de cette manière même pas vingt minutes après m'etre réveillée.
Lorsque j'arrive dans la salle, comme je l'avais prédis, personne n'y est. Alors je pose mes affaires dans un coin et envoie le programme de ma séance à Bastien resté en France. Il tient quand même à me suivre malgré la distance alors je lui envoie tout ce que je fais.
Puis en voyant mon reflet dans le miroir face à moi, une idée me vient en tête.
Je vais le rendre fous. Trop facile.
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Voilà, juste une photo de moi, comme ça, sans rien dire d'autre.
Et c'est là dessus que je commence enfin à me mettre en place pour ma séance très matinal.
Autant vous dire que ça fait hyper du bien de se tuer comme ça à la salle. Depuis que je suis partie de Paris c'est la première fois que je fais une séance aussi hard.
Et alors que je suis entrain de m'étirer, à bout de souffle d'ailleurs, mon portable posé à quelques mètres de moi ne cesse de sonner.
