Chapitre 103 : T'as changé tu sais

1K 37 178
                                    

22 septembre 2018
PDV Emie
11h45

22 septembre 2018PDV Emie11h45

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Aimé par 6 personnes

emiedvl Ce moment a existé.
Commentaires désactivés

Le passé est là. Encore. Toujours. Tout le temps présent. Il construit le futur. On voudrait le voir partir mais il est toujours là. Encore présent. Jamais oublié.

Il hante mon cerveau, plombe encore mon coeur, fait divaguer mes pensées. Il ne partira pas. Alors suis-je condamnée à vivre avec ou tenter de l'oublier ?

La date du jour ne fait pas vraiment de doute. Finalement mon choix est fait depuis le début.

La drogue la plus puissante qui existe pour un humain est un autre être humain.

Je m'avance avec un pas décidé face à ce grand bâtiment gris. Je sais ce que j'ai à faire, je sais ce que j'y fais, je sais pourquoi j'y suis. Je suis décidée, j'en suis convaincue.

Je suis toute seule, personne ne sait que je suis ici, et je ne veux pas que quelqu'un le sache. J'ai besoin d'y aller seule.

-Bonjour, me salue la femme face à moi, derrière une vitre en plexiglas.

-Bonjour.

-Vous êtes Emilie Duval ? C'est bien cela ? M'interroge t'elle en regardant un cahier, à ma grand surprise, gentiment.

-Oui, c'est moi, lui confirmé-je.

-Très bien. Alors je vais vous demander de déposer toute vos affaires dans ce petit bac, me le désigne t'elle en le faisant passer en dessous sa plaque de plexiglas, Et je vous rendrais tout lorsque vous partirez. Le jeune homme derrière moi va vous dirigez dans la salle, ajoute t'elle simplement.

Je fais donc ce quelle me dit en y déposant même ses bijoux, puis je me dirige vers mon guide qui reste muet.

Lorsque j'arrive dans la pièce, seulement deux choses sont disposés : une table avec deux chaises, et un lit avec des draps qui semblent propres.

Je souffle en voyant cet environnement mais me rappelle très vite pourquoi je suis ici. Alors j'attends patiemment et fini par me retourner face à la seconde porte, face à celle par laquelle je suis rentrée, lorsque j'entends le loquet se déverrouiller.

Sans le contrôler, mes lèvres s'elargissent lorsque je le vois. Sa tête, son sourire, ses yeux, sa bouche, rien n'a changé. Il est lui. Rien de plus.

Pendant quelques secondes, jusqu'à ce que le second jeune homme qui l'a accompagné quitte la pièce, il reste là, face à moi, sans rien dire, juste en me fixant avec ce sourire, ses mains dans les poches. Quant à moi, je ne lui montre pas forcément d'expression, j'attend simplement que le jeune homme disparaisse de la pièce pour nous laisser tous les deux.

Un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant