N'y a-t-il pas un jour où les planètes s'alignent ? Un jour où tout devient fluide. Un jour où tout devient simple. Un jour où l'amour remplace la guerre. Juste un jour où le calme remplace le chaos ? Un jour où la vie vit.
Notre histoire n'aurait...
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-Emie je t'ai dit cinq minutes de pause, pas dix. Allez, râle Bastien de l'autre côté de la salle alors que je suis encore accroupie vers mon téléphone.
-Oui j'arrive, grogné-je à mon tour en relevant enfin la tête vers lui.
-On va travailler les esquives maintenant, m'annonce t'il alors que j'arrive vers lui en traînant les pieds. Qu'est ce t'as ? T'es fatiguée ?
-J'ai pas envie de voir mon frère, c'est tout, lui répondis-je très vaguement sans m'attarder.
-Tu lui parles plus ? C'est vrai que ça fait un moment qu'on vous a pas vu venir ensemble, remarque t'il que maintenant suite à ma phrase.
-Non mais laisse tomber. C'est entre nous. Allez on s'y remet ? Expédié-je rapidement pour éviter d'en parler.
-Euh...ouais, accepte t'il bien qu'hésitant quelques seconde. Bon on va commencer par les uppercut, et on voit le reste après parce que c'est avec eux que t'as le plus de mal.
-Tu fais attention à...
-à ton ventre, je sais, complète t'il avec un petit sourire. Allez, monte ta garde.
Et nous voilà reparti pour au moins trente minutes, pour lui à me donner des coups, pour moi à les esquiver.
Bastien a raison, c'est avec les uppercut mais aussi les crochets que j'ai le plus de mal. Alors on a pas mal travailler ces coups là avant d'enchaîner sur les autres. Le travail des pieds a été fait à la dernière séance déjà.
-Allez c'est bon, tu peux souffler pour aujourd'hui, finit par me dire mon coach après un dernier coup esquivé. T'as bien bossé, ajoute t'il lorsque je libère mes mains de mes gants.
-Je perds encore en endurance.
-C'est normal ça, affirme t'il tandis que mon petit bidon est encore caché sous mon haut fluide. Mais on va pas travailler sur ton endurance ces prochains mois Emie. Ça va nous permettre de bien travailler sur la technique même si tu as une très bonne base. Donc même si tu es plus facilement essoufflée, ça changera rien à nos entraînements.
-Si tu l'dis, haussé-je les épaules en prenant ma gourde.
-Ouais j'te l'dis. Allez va parler à ton frère, me lance t'il innocemment alors que je lui lance immédiatement un regard noir.
Regard lancé alors que j'avais à peine terminé ma gorgée d'eau, ce qui a pour conséquence de faite couler un filet d'eau sur le bord de ma bouche.
Instinctivement je relève le bas de mon maillot fluide pour essuyer le bord de ma bouche.
