Chapitre 82 : On fait des jaloux

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21 Mai 2018
Milan
PDV Kylian

Ça fait des semaines que je prépare cette soirée là. Des semaines que je n'arrête pas de coordonner tout le monde pour que cette soirée soit parfaite. Des semaines que je me prends la tête avec les derniers détails qui rendent un homme fou.

Des semaines que je prépare les vingt ans d'Emie, ici, à Milan, dans cet hôtel magnifique, rempli de la totalité de sa famille, de ses plus proches amis, de nos amis en commun, des joueurs du PSG et de l'équipe de France. Absolument tout le monde a répondu présent.

Et là, tout le monde est face à nous. Emie a déjà les joues trempées, moi je la serre contre moi alors que sa poitrine tressaute légèrement contre moi.

-Comment t'as fait ? Me demande Emie en pleurant toutes les larmes de son corps contre moi.

-Je t'aime et c'est tout, lui répondis-je simplement avant d'embrasser de nouveau son front.

Elle m'en demandé comment j'ai fait parce qu'elle a essayé d'organiser quelque chose pour son anniversaire dans quelques semaines. Mais entre ses cours, ses examen, la boxe, la Coupe du monde qui trotte malgré tout dans notre tête depuis un moment, elle a repoussé les préparatifs à après la compétition.

Et puis il faut dire que des fois quand c'est pour nous c'est plus compliqué à se mettre dedans. Là, l'affaire est réglée, j'ai tout organisé pour elle. Juste par amour.

-T'es un grand malade, me dit-elle doucement en relevant ses yeux trempés face à moi.

-Sèche tes larmes, souris-je en la voyant ainsi en mettant mes mains sur ses joues.

-T'es complètement fou Kylian, affirme t'elle de nouveau en me regardant avec ses petits yeux bleus.

-Moi je sais pas, mais il paraît que les vingt ans ça se fête, affirmé-je. Alors j'avais juste envie que tu les fêtes dignement et le jour même. Tout le monde a répondu oui tout de suite, lui expliqué-je.

-Merci merci merci, déclare t'elle sans détourner son regard.

-C'est pas à moi qu'il faut dire merci. C'est à eux, lui montré-je tout le monde en face de nous.

Elle tourne la tête alors la tête en direction de tous les gens qu'elle aime avant de se recacher immédiatement contre mon torse en mettant sa main devant son visage comme pour disparaitre.

-Te caches pas, pouffé-je en mettant ma main sur sa tête. Ils sont là pour toi beb', ajouté-je proche de son oreille.

Doucement son visage de poupée se redresse face à moi, ses larmes sont encore bien sûr là, mais son sourire, putain son sourire, il est tellement beau. Tellement lumineux. C'est tellement elle. Et c'est exactement comme ça que j'aime la voir. Juste heureuse.

Ses petites mains se posent ensuite de part et d'autre de mon visage avant que ses pieds ne se mettent sur la pointe afin d'arriver à la hauteur de ma bouche plus aisément et m'embrasser puis reculer légèrement pour me parler plus facilement.

-T'es un grand malade. T'es complétement fou. T'es vraiment trop fort. C'est obligé que je me souvienne de mes vingt ans grâce à toi alors juste merci, enchaine t'elle en passant tendrement ses pouces sur mes joues.

-J'avais pas envie de laisser trainer le truc et qu'on le fasse jamais. Alors je me suis débrouillé pour que ce soit possible avec tout le monde et aujourd'hui à Milan, lui expliqué-je. Profite de ta soirée et on en reparlera plus tard si tu veux, ajouté-je pour éviter de lui faire perdre du temps.

Un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant