Un jour

Chapitre 46 : En sécurité avec toi

18 novembre 2017
Paris
PDV Emie
15h54

-Bébé !! S'exclame Kylian à travers sa maison.

Je souffle en l'entendant crier, plus amusée de sa réaction que soulée de l'entendre.

-Quoi ?! Lui répondis-je de la même manière alors que je l'entends monter les escalier à la vitesse de la lumière.

Aujourd'hui nous sommes samedi et comme tous les week end lorsqu'il n'a pas de match, nous sommes chez Kylian pour le passer ensemble. La semaine c'est chez moi, le week end chez lui. Je suis donc dans sa chambre entrain de me changer pour la journée devant le miroir sur pied juste face au lit, légèrement en décaler, donc dos à la porte lorsque je l'entends arriver en trombe dans la pièce.

Je ne dis rien puisque je sais que dans quelques instants seulement je vais avoir droit à une réaction normalement bien sympathique.

-Pourquoi tu... commence t'il le ton de sa voix un peu plus haute avant de se stopper net.

Nos regards se croisent dans le reflet  du miroir, pendant que son visage se décompose et que le mien affiche un petit sourire de le voir comme ça.

-Pourquoi je quoi ? Lui demandé-je innocemment sans me tourner.

-Bah déjà pourquoi t'es topless dans ma chambre ? Me demande t'il tout simplement après s'être repris en s'avançant doucement vers moi.

-Je me change mais tu arrives toujours au mauvais moment aussi, lui répondis-je en me baissant pour attraper ma brassière, toujours sans armature.

-Moi j'appelle pas ça un mauvais moment hein, pouffé t'il satisfait de me voir ainsi.

-Pourquoi t'as crié ? Lui demandé-je finalement alors que je le vois se rapprocher de plus en plus de moi.

Mais monsieur ne me répond pas, préférant coller son torse nu à mon dos également nu.

-Je suis sûr que tu as fait exprès de planquer mon haut, mais là j'ai pas envie de débattre, finit-il par me répondre alors que ses mains se pose à plat sur mon ventre, sa tête dans mon cou.

-­Ca fait depuis hier soir, rigolé-je doucement en lui répondant tout de même.

Je sens ses lèvres s'élargir sous un sourire dans mon cou, mais ce que je vois surtout c'est ses mains qui remontent de plus en plus au niveau de ma poitrine. Ca fait trois jours qu'il est rentré du rassemblement de la sélection et en trois jours on n'a pas eu le temps de se voir beaucoup entre mes cours et notre fatigue. Hier soir on a dormi ensemble mais la fatigue a gagné. Aujourd'hui, je crois que l'un comme l'autre, notre libido est au max. Mais je suis bien parti pour faire durer le truc un peu plus.

-Tu vas où là ? Lui demandé-je alors en parlant de ses mains qui remontent encore.

-Nulle part, ment-il en me mordant le lobe de l'oreille.

Je pouffe de rire en sentant son souffle s'écraser dans mon cou avant d'expirer fortement lorsque monsieur décide de prendre à pleines mains mes deux seins.

-Kylian... soufflé-je en mettant ma tête sur son épaule.

Tandis que sa main droite ne bouge pas, je sens son petite doigt de la main gauche bouger doucement de haut en bas contre ma peau. Ça ne fait même pas un mois que je suis allée chez le médecin et je sens déjà une petite différence. Les douleurs fantômes ont nettement diminué et contrairement à avant, même en passant la main dessus un peu moins délicatement ça me fait largement moins mal. Peut être est ce le fait d'en avoir parlé et donc que la partie psychologique était en grande partie responsable de tout ça ou peut être que c'est aussi le temps, même s'il n'est pas énorme depuis la dernière fois qui a joué sur le fait que ce soit moins douloureux. Toujours est-il que cette partie là est quand même plus sensible que les autres et rien qu'une petite caresse dessus je le ressens fois mille.