Un jour

Chapitre 126 : Premier vrai moment à trois

7 février 2019
Paris
PDV Emie
15H30

-Vas-y vas-y à toute gros, semble terminer Kylian en contact avec l'un de ses potes par le biais de la play.

Monsieur est complètement allongé sur le canapé de la salle de jeu, seulement avec sa tête relevée par un coussin, entrain de jouer à Fifa en ligne. Jusque là, rien de franchement étonnant pour un footballeur. Son entraînement ayant eu lieu ce matin, lorsque j'étais en cours, il est maintenant libre de son après midi.

Quant à moi, après avoir travaillé une bonne partie de l'après midi à la maison, j'ai enfin terminé ce que j'avais à faire pour mes cours, c'est donc pour cela que je peux enfin souffler et rejoindre mon homme dans la salle de jeu.

Encore adossée à l'encadrement de la porte avec mes bras croisés sur ma poitrine, je donne un léger coup d'épaule afin de me propulser légèrement en avant puis me dirige vers lui sans qu'il ne me voit puisque qu'il est de profile.

Je fais donc le tour du canapé, ce qui fait qu'il me remarque très vite lorsque j'arrive face à lui. Un petit sourire s'affiche sur son visage avant que je ne m'avance doucement au pied du canapé. De la même manière, je pose mes genoux de chaque côté de ses chevilles avant d'avancer à quatre pattes sur lui et m'allonger sur le ventre sur son torse, mes jambes entre les siennes.

Ses mains ont lâché depuis un moment sa manette qu'il à posé à côté de lui, ce qui lui permet de croiser ses mains dans mon dos.

-T'as fini de bosser ? Me demande t'il avant d'embrasser mon épaule.

-Mh, confirmé-je en hochant la tete dans son cou. J'ai un exam demain.

-T'es prête ?

-Ouais je pense, declaré-je. Je connais tout ce qu'il faut savoir donc ça devrait bien se passer, lui expliqué-je. Et puis de toute façon j'ai plus envie de réviser là.

-T'as raison, reste là, va t-il dans mon sans en décroisant ses mains pour les poser à plats sous mon pull.

-Tu jouais avec qui ?

-Kam, Ludo et Idriss, me mentionne t'il ses amis d'enfance. Mais on a perdu avec Ludo, bougonne t'il en resserrant sa prise autour de moi.

-Combien ?

-Deux pour eux, zéro pour nous.

-C'est pas grave, tu gagneras la prochaine fois, haussé-je les épaules. Ils viennent à la maison au fait ?

-Ouais. Ça te derange pas ?

-Non non. Bien sûr que non! Lui assuré-je. Ils viennent à quelle heure?

-Dans trois quarts d'heure je crois. Mais ils restent pas longtemps vu que ce soir on va chez mes parents, me rappelle t'il doucement.

-Ah ouais... C'est vrai, avais-je presque oublié ce détail.

-Tu veux plus ? Me demande t'il alors que je l'imagine hausser un sourcils avec la voix qu'il vient de faire.

-C'est pas ça. C'est juste que j'ai peur de leur réaction. C'est tout, lui expliqué-je en relevant ma tête. Mais vu qu'on peut pas faire pire que mon frère et mon père...

-Je peux même pas te rassurer en te disant que ça va bien se passer parce que j'en ai aucune idée mais dans tous les cas, ça changera rien à nous bébé. On continue d'avancer et on voit plus tard avec le temps.