N'y a-t-il pas un jour où les planètes s'alignent ? Un jour où tout devient fluide. Un jour où tout devient simple. Un jour où l'amour remplace la guerre. Juste un jour où le calme remplace le chaos ? Un jour où la vie vit.
Notre histoire n'aurait...
Nous sommes le quatorze août, date à laquelle bébé aurait dû naitre, mais date qui signifie plutôt retour à la maison.
Le retour est prévu pour le début d'après midi, enfaite au moment où je reviens de l'entraînement.
La présaison a débuté et ce matin c'est le premier entraînement. J'ai donc quitté la chambre d'hôpital à huit heures trente ce matin après avoir dit au revoir à Emie et Ivana puis je me suis rendu à la maison pour aller chercher mes affaires et me voici maintenant dans le vestiaire pour me changer. Aucun de mes coéquipiers n'est au courant de la naissance de mon bébé hormis Ney qui a une relation privilégiée avec Emie.
-Kyks, tu tiens le coup avec ta meuf ? Me demande d'ailleurs l'un de mes coéquipiers.
-Ma meuf ? Mes meufs tu veux dire, lui dis-je avec un sourire en coin.
Et cette phrase a eu le don de faire faire tout le monde dans le vestiaire.
-Comment ça "mes" ? Répète Presnel de manière très lucide en me regardant.
-Emie a accouché, finis-je par leur révéler alors qu'ils étaient pendu à mes lèvres depuis plusieurs secondes.
Et ces bourrins me sautent tous dessus un par un en hurlant dans le vestiaire.
-Quand ?!
-Pourquoi tu l'as pas dit avant ?
-C'est une fille ou un garçon ?
-C'est quoi son prénom ?
-Emie va bien ? Et le bébé ?
-C'était une césarienne ?
Voilà exactement le genre de question qui est entrain de m'être posée.
-Le dix, à presque trois heure du mat', c'est une fille et elle s'appelle Ivana, enchaîné-je pour répondre au maximum de question avant de continuer. Les deux vont super bien et c'était par voix basse.
-T'as une photo ? Me demande une nouvelle fois Kim.
-Elle est née y a quatre jour et j'ai déjà au moins cent photos, pouffé-je de rire. Non mais regarde moi cette beauté s'te plaît, lui dis-je en lui montrant mon téléphone alors que tout le monde s'amasse autour de nous.
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-On dirait un ange, dit Neymar tout doucement.
-Vraiment. J'vous jure elle est hyper calme. Pourtant quand elle était dans le ventre d'Emie elle arrêtait pas de donner des coups toute la journée, et là elle pleure ppratiquement pas. C'est ouf.
