Chapitre 9

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Je me garais dans la grande cour, et je descendais rapidement. Heureusement pour moi, j'étais à l'heure. Ce qui était l'une de mes qualités. Sans me vanter, j'étais souvent en avance. J'étais le genre de personne, à se préparer une demi-heure avant, pour être sûr de ne pas arriver en retard. Mais, pour une fois dans ma vie, je ne m'étais pas organisé. Ce qui était étonnant. Une fois revenu à la réalité, j'observais le lieu.

La maison était spacieuse, colorée, et fleurie. Une légère odeur de cerise embaumer mes narines. Des cerisiers, au fond du jardin.

J'avançais, à pied sur le goudron, au centre de la cour. Il y avait une petite fontaine, en marbre, évidemment. Faisant circuler les voitures comme un rond point. Les arbustes étaient tous taillés, aucuns ne dépassaient. La végétation était parfaitement carrée.

J'arrivais devant la demeure d'Ikia. Et sans que j'eu besoin de toquer. La porte s'ouvrait sur une jeune femme. Très élégante,et bien habillée.

Si on était dans un film, j'aurais dit que c'était la servante.

Ses yeux marrons, rencontraient les miens, et une connexion étrange prenait nos corps. Cette fille je l'avais déjà vu, mais je ne me souvenais plus d'où. Je la regardais, attendant qu'elle me fasse rentrer.

Elle avait l'air aussi chamboulé que moi. Putain, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu.

La brune ouvrait la porte, et je découvrais l'intérieur pour la deuxième fois. Pourtant, je connaissais l'emplacement de chaque meuble. Peut-être que c'était étrange, mais je prévoyais toujours un plan d'attaque si une personne me trahiser. Et là, c'était le cas, j'avais prévu en cas de vengeance, des tas de choses à réaliser. Mais, Ikia ne pouvait pas me détruire, car lui aussi tomberait.

D'une voix aiguë, elle me demandait poliment :

- Pouvez-vous me suivre.

Je hochais la tête, et la suivais comme elle me l'avait indiqué.

Ici, rien n'avait changé, les meubles étaient toujours à la même place. Même après deux ans, la décoration n'avait pas changé.

Je laissais parcourir mon doigt sur les murs, en perdant mon regard, sur le cul de la nana. Elle portait une robe noire, qui faisait ressortir ses formes. Ses bras était cachés d'un tissu fin, tandis qu'une légère ouverture dévoilée le début de sa cuisse. La robe était faite pour elle.

Mes yeux ne pouvaient pas s'empêcher de parcourir son corps.

- C'est ici, je viendrais vous voir après, m'informait-elle calmement.

Elle toquait à la porte en bois, et une voix rauque lui demandait d'entrer. Elle le faisait, timidement. Je me permettais, sans la l'accord de qui que ce soit, d'entré dans la pièce.

Un bureau immense, était disposé au centre de la pièce, avec des tas de papiers. Aucuns n'étaient rangés, alors que l'armoire qui prenait tout le mur, était triée de classeurs, de différentes couleurs.

Je riais intérieurement, Ikia se décrivait comme un homme organisé, mais ce n'était pas le cas, et j'en avais la preuve. Il était sur sa chaise de bureau, murmurant des choses inaudibles pour nous, concentrer. Il posait finalement les yeux sur la brunette, avant de les détourner sur moi.

Une ambiance étrange prenait l'atmosphère. C'était plutôt désagréable ou intimidant.

Ikia ce levait, les sourcils foncés. Il s'approchait rapidement de la gamine, et lui prenait violemment le cou. Il l'emmenait au fond de la pièce, et lui susurrait à l'oreille.

Je restais devant la porte, visionnant la scène. Spectateur, sans rien dire. Ikia lui donnait un cou dans la cuisse avec son genou. Croyant que je ne l'avais pas vu. J'étais encore silencieux, et bien trop à mon goût. Je raclais ma gorge, pour essayer de détendre l'atmosphère. Et non pour défendre la nana. Alors, Ikia, légèrement irrité, lâchait la fillette en m'observant. Puis il osait la tenir par les hanches, pour la pousser à l'extérieur.

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