chapitre 68

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Connor.

Après avoir établi un plan assez convaincant, j'ouvrais une bouteille de Sky. Corty me te tendait son verre, que je remplissais, ainsi que le mien au passage.

- À notre plan qui risque d'être foireux.

Je riais sous sa remarque, en trinquent. Le liquide traversait rapidement nos estomacs. Nous continuions une conversation peu amusante, tout en continuant à vider la bouteille.


..

- T'es prêt ?
- Putain Connor, j'ai une gueule de bois t'imagine pas.
- J'en ai rien à foutre.

Je m'éloignais de mon cousin, le cœur menaçant d'exploser. L'adrénaline était la meilleure sensation. La nuit sur Seattle avait commencé à tomber depuis quelques longues minutes. Alors quelques hommes des Sprongs devaient être partis en mission. Mon pied franchissait le terrain de mon gang rival. Je palpitais de joie. Néanmoins, je devais me concentrer et évitais de tomber parmi leurs mines. Ces fils de pute, avaient minés leur terrain de bombes explosives, et si je marchais sur l'une d'entre elles, j'étais certain de finir explosé.

- T'es vachement souple, riait Corty à mon oreillette.
- Tu devrais voir au lit, chuchotais-je un sourire aux lèvres.
- Gros pervers.

Je gloussais faiblement et continuais à m'aventurer sur l'herbe haute. Malgré la distance entre leur jardin et leur baraque, je pouvais apercevoir quelques mecs autour d'une table. Ils étaient à la salle de réunion, je remerciais intérieurement mon cousin d'avoir pu obtenir des plans de leur villa, car sans lui, cette mission aurait viré au cauchemar.

- J'espère pour toi qu'ils sont encore en vie, car ça serait vraiment con de retrouver leur cadavre et de devoir faire leur enterment, après une mission aussi compliquée.
- C'est pas le moment de plaisanter, grognais-je douloureusement.

Je m'approchais de leur baraque, qui était vraiment énorme. L'air moderne était assez simple. La villa comptait quatre étages, et je savais déjà que ça allait être un enfer pour retrouver mes potes. Surtout que la maison était peuplée d'individus dangereux et armés. Même en étant seul, je ne regrettais pas de ne pas être accompagné. Au contraire, ça me faisait moins de chose à gérer. Le seul point négatif à ça, s'était que j'avais le triple de boulot.

- Commence par le dernier étage, ils ont sûrement un grenier.

Bordel, je n'avais pas envisagé un éventuel grenier. Je grognais nerveusement. Je me collais lentement au mur froid, heureusement pour moi, les fenêtres étaient recouvertes de rideaux, du moins sauf une, celle à l'étage, où j'avais appreçu les hommes.

- Je vais essayer d'entrer.

Je profitais que les rideaux soient mis, pour pouvoir agir plus rapidement. Je contournais le bâtiment, à la rechercher d'une fenêtre ouverte. Pas manquée, une porte-fenêtre était ouverte. Je m'avançais prudemment vers elle, et osais jeter un regard à travers. La pièce était un salon privé. Il n'y avait aucune trace d'hommes. Je prenais mon courage et entré par effraction à l'intérieur. Mes pieds atterrissaient au sol, causant un bruit sourd. J'espérais qu'il n'y ait personne dans les parages.

Je contournais la table basse en verre, et les quelques canapés roses pour m'arrêter devant la porte de la pièce. Si je me rappelais, enface il y avait une salle d'armement, et à côté une salle de bain. Je sortais normalement de la petite pièce, après voir jeté un regard au couloir.

- Ouais, allons fumer un joint.

Mes poils s'hirrisait d'un trait. Alors que des pas se rapprocher rapidement en ma direction, je menpressais de rentrer dans la pièce du fond. Putain, je n'avais pas pris la peine d'observer la salle avant même d'y entrer. Je craignais de me retourner et de faire face à plusieurs hommes armés. Mais contrairement à ce que j'imaginais, la pièce était vide. Étrangement, ce n'était pas la salle d'armement, comme Corty me l'avait indiqué sur le plan. C'était une sorte de salon. Seulement il y avait un bar en plus. Je ne prenais pas le temps de contempler la pièce. Au moment de me préparer à une prochaine sortie du couloir, je m'arrêtais sur une autre porte. Derrière moi, une porte cachait derrière une bibliothèque m'intriguer.

Love hard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant