chapitre 74

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Scarlett.

Je sortais du vestiaire des femmes, de force, escortée par deux brutes. Autour de moi, quelques filles attendaient leur tours, finissant de se préparer. Quelques-unes chuchotaient, je pouvais même entendre leur discussion, qui en sujet principal était de moi.

- C'est bien elle qui a était vendu un milliard !
- Elle en a de la chance.
- La pauvre, pour être acheté si chère, elle va être traitée comme une ordure.
- Au contraire, autant d'argent pour cette jolie fille, ne peut pas être gâché, l'homme qui la détient va sans occuper comme de l'or, je suis certaine.

Je n'avais pas eu le temps d'écouter la fin de leur conversation, étant donné que je me faisais traîner par deux bonhommes. Je me laissais faire péniblement, aujourd'hui j'avais utilisé toute ma force et elle s'était écoulée à petit flot. Comme mon envie de continuer à vivre. Pourquoi étais-je destiné à vivre ? Qu'avais-je bien fait pour mériter ça ? Je détestais ma mère, de m'avoir créé. Pourquoi m'avait-elle laissé chez ma tante et mon oncle ? Je ravalais mes larmes et attardais mon attention sur la voiture devant moi.

Une limousine noire, les vitres teintées attendait devant le long chemin. Je frissonnais quand l'air frais toucher mes épaules, la nuit était tombée. Le ciel était d'un noir inquiétant, menançant l'arrivée d'une tempête éclaboussante.
Sûrement aussi sombre que l'âme de Connor. Pourquoi pensais-je à lui ? Pourquoi attirait-il mon attention ? Je soufflais péniblement, puis entrée finalement dans l'immense voiture.

À l'intérieur, je fus étonné d'être seule. Il n'y avait personne, mis à part les deux gardes du corps, et moi. Les sièges étaient d'un cuir parfait, sombre. L'espace assez grand, était éclairé de leds roses, assorti à ma tenue. Je doutais même que cela sois fait par hasard. Je m'asseayais à une distance convenable des hommes. Fermement, je replaçais ma robe avec rapidité. Mon regard se posait aussitôt sur un mini bar, où des bouteilles de champagne étaient rangées, ainsi que des cocktails.

Mes yeux se posaient une nouvelle fois sur l'extérieur. Sur la vitre, de fines gouttes se déposaient délicatement contre celle-ci. J'osais passer mon doigt sur l'une d'entre elles, et parcourais son chemin. Avait-elle une vie aussi bancale que la mienne ? Était-elle autant salie que mon âme ? Bien sûr que non, c'était une simple goutte d'eau. Je perdais la tête, au point d'imaginer qu'une simple perle d'eau pouvait avoir une vie aussi désastreuse que la mienne. Les larmes montaient rapidement, pourtant, je n'en laissais aucune couler, même si l'envie était présente.

- Allons à l'hôtel.

La voix de l'un des deux types me faisait lever la tête. À l'hôtel ? Et bien, ils avaient oublié de me prévenir. Enfin, après tout mon avis les intéressés pas. Avec une froideur absolue, le type me dévisageait. Au point où être dans un espace clôt en sa compagnie me mettais mal à l'aise. Je plantais mes ongles dans ma paume de main, en espérant que le trajet se déroule rapidement.

Pendant le reste du trajet, le silence s'était transformé en une atmosphère étouffante. Ma seule envie était de fuir, m'échapper rapidement. Ce type n'était pas digne de confiance, je ne savais pas pourquoi mon instic était aussi bordélique, mais pourtant il me conseillait de fuir.

- Nous sommes arrivés.

Le deuxième homme sortait en premier, ouvrant la porte et descendant. Je me levais et me préparer à sortir, mais je fus arrêter par un geste brusque. La main du type que j'appréhendais était posée sur ma taille. Je restais plantée comme un piquet, les jambes tremblantes. Et même avec ma peur qui ne cessait d'augmenter, je ne fis aucun signe de faiblesse.

- Un problème ?

L'abdomen du type se collait à mon dos, appuyant son bassin contre mon fessier. Ma gorge se nouait, pas encore une fois. La mâchoire crispée, je redressais la tête. J'étais incapable de bouger, premièrement à cause de la poigne que le mec avait sur moi mais aussi parce que je ressentais des tas de choses effrayantes. J'étais apeurée à l'idée qu'un nouvel homme puisse me toucher pour la énième fois.

- Sais-tu à quel point tu es sacrément sexy ?
- Ouais, je sais.

Je sentais son autre main descendre lentement sur ma cuisse intérieure. Cette fois-ci, je me retournais brusquement en sa direction, et le poussais de toutes mes forces. Son corps était alors propulsé sur la banquette, assis, un sourire pervers, il m'observait. Devant lui, j'avais l'air d'une proie facile, un simple bout de viande. Pourtant, il ne savait pas de quoi j'étais capable. J'avais assassiné un homme, car ma rage avait été poussé à bout.

- Je sais que tu kiffes ça, riait-il nerveux.
- Non, vraiment pas.
- Petite menteuse. Je vais te faire des tas de choses !

J'allais sortir une nouvelle fois, mais il m'attrapait violemment et empoigner mes hanches. D'un geste brusque et mauvais, il me faisait tomber sur la banquette. Au-dessus de moi, je sentais son souffle contre ma poitrine. Ses doigts montaient lentement vers ma nuque. Je me débattais et lui hurlais de me lâcher. Pour réponse, il attrapait d'une main, les miennes et les bloquer derrière ma tête.

Je continuais tout de même à hurler, si fort que ma gorge se détruisait petit à petit. Aucune larme ne venait. Je me sentais si vide. Les sentiments s'étaient échappés de mon corps.

À l'aide de son genou, il écartait mes jambes et montait ma robe avec sa main libre. Je me sentais partir, lentement. J'avais l'impression d'être sorti de mon propre corps. Était-ce le cas ? C'était peut-être la mort, ou bien mon cerveau qui chercher à me protéger d'éventuels traumatismes, comme précédemment.

J'ouvrais les yeux en découvrant le type, déboutonnant son smoking noir. Les mains libres, mon premier reflex fut de lui donner un coup à la mâchoire. Il échappait un gémissement de surprise, mélangé à la douleur. Je continuais à le frapper, un coup dans l'œil. Ma main était pleine de sang. Bordel, je l'avais rendu aveugle ? Si c'était le cas, c'était une bonne nouvelle.

Je profitais qu'il se torde de douleur, et qu'il soit déconcentré pour sortir rapidement. Je détournais les talons et m'empressais de sortir de la limousine. Que comptait-il faire, si je n'avais pas réagi ? Comment me serais-je retrouvée ? En tout cas, je savais seulement que Connor l'aurait buté en apprenant la mauvaise nouvelle.

Les mains tremblantes, je descendais difficilement ma robe. Une fois correctement remise, je détournais le regard. L'homme de toute à l'heure, appuyé contre le véhicule, me tendait un sourire désolé. Avec sa mine, je savais déjà qu'il était au courant. Je le haïssais de ne pas avoir agi. Pourquoi n'avait-il pas intervenu ? J'en voulais au monde, pour m'avoir fait subir ça, pour la centième fois. J'essayais d'oublier les événements qui avaient eu lieu précédemment pour que personne ne remarque ma détresse.

- D'habitude, il tient plus longtemps.

Je haussais les sourcils surprise, que venait-il de dire ? Il venait clairement d'avouer que cela n'était pas la première fois qu'il essayer de toucher une femme ? Sans consentement ? J'espérais que cela soit une mauvaise blague, mais malheureusement ce ne le fut pas. Son ton avait été ferme, et froid. Je pouvais lire, à travers ses yeux la pointe de sarcasme, mélanger à une pointe de culpabilité.

- Allons à la chambre, avant qu'il ne nous rejoigne et que cela ne dérape encore.

•••

Hello, comment allez-vous ?
Vous passez de bonnes vacances ?

À bientôt..

;)

Love hard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant