Chapitre 63

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Je roulais à toute vitesse en direction de Seattle. Peu importe si je devais agir seul ou en équipe. Je devais aider mes potes, Stan et Mike hantés mes pensées. Tout comme Scarlett, ou enfin Angel. J'optais pour l'appelé Scarlett, même si Angel, lui donnait un air assez innocent, ce qui était évidemment tout le contraire d'elle. Je riais en repensent à cette gamine. Je me demandais à quoi elle jouait ? Qui était-elle ?

Je faisais plusieurs théories à son propos. Peut-être qu'elle avait une double personnalité, ce qui n'était pas vraiment possible. Ou bien, avait-elle des problèmes pour créer un pseudonyme. Je l'imaginais très bien espionne, Angel n'était pas un nom courant. Pourquoi Angel ? Était-ce son prénom, ou était-ce un nom qu'elle avait d'elle même choisi ? À ce point là, je pouvais même imaginer que Scarlett soit un pseudonyme.

Cette nana m'intéressait. Que cachait-elle réellement ?

Sous ses airs de streapteseuse, ce cachait une adolescente aux milles secrets. Elle pouvait m'avouer toute sorte de chose, cela ne m'étonnerais pas.

Ma fatigue ne faisait qu'augmenter, le pire de tout c'était que de Chicago à Seattle, il y avait au minimum trente heures de routes. Je regrettais de ne pas être parti en avion, j'aurais mi au maximum cinq heures. Je m'arrêtais sur un motel, prêt à me reposer et de profiter des nombreuses heures de routes en voiture à venir.

J'entrais dans le motel, qui était assez luxueux. Ça ne m'étonnait pas, ici la plupart des clients étaient des bougeoirs, qui s'arrêtait pour une nuit. Une femme ravissante m'accueillait d'un sourire étincelant. Timidement, elle passait une main lente dans sa chevelure rousse, afin d'être présentable.

- Bonjour monsieur, que puis-je pour vous ?

Sa voix était mielleuse, ce qui ne faisait qu'augmenter mon envie de la prendre sur le contoir, où elle était. Malheureusement, je pensais au nombreux clients, et l'envie qu'il nous surprennent m'écœurait. Enfin, il fallait d'abord qu'elle veuille bien de moi, ce qui allait rapidement être fait. Je repensais à sa question, qui me faisait rapidement sourire. Nous étions dans un motel, et sa phrase était vraiment drôle. Que voulais-je à une heure pareille, cela me semblait pourtant évident.

- Une chambre, pour une nuit.
- Très bien, approuvait-elle en se lechant avec insistance ses lèvres.

J'attendais, les bras croisés sur le mini contoir qui nous séparer. Mes yeux s'arrêtait subitement sur sa poitrine, qui était recouverte d'un chemiser fermer de tous ses boutons. Je roulais des yeux en voyant les nombres de tissus. Je relevais lentement mon regard, et je tombais sur le sien, brûlant. Bordel, dans quoi m'étais-je embarqué ? La jolie rousse se retournait, maintenant dos à moi, je la voyais quand même déboutonné quelques boutons de son t-shirts.

- Quelques instants, me suppliait-elle avec séduction.

Je me retournais aussi, impatient de pourvoir m'allonger dans ma chambre. Mon esprit vagabondait sur l'espace où j'étais. Le sol était de marbre, de nombreuses vitres parcouraient les murs blancs. Le hall était immense, et il n'y avait aucune caméra, ce qui était étrange. Mais je n'en prenais pas compte. Un mini salon était parfaitement disposé dans un coin. Le reste de la grande pièce était vide. Seulement un grand contoir, assez étroit prenait de la place.

Je revenais à la réalité, quand un toussement exagérer me titillé les tympans. Je me retournais et découvrais, sans étonnement la rousse. Trois boutons déboutonnés, je pouvais à présent avoir une vue magistrale sur sa poitrine. Mes yeux jonglaient entre ses yeux et ses seins. Que voulait elle ? Qu'attendait-elle de moi ?

- La chambre soixante-dix, demandait-elle en s'abaissant, de façon à me dévoiler l'intégralité de sa poitrine.
- Merci.

J'attrapais les clés qu'elle me tendait, et tounais les talons. Mais je me faisais interrompre par sa voix, intimidée.

-C'est tout ?
-Quoi ?
- Je pensais que.., commençait-elle honteuse.

Je restais immobile, un sourire en coin. Elle se mordait timidement la joue, nerveuse. Elle pensait s'être faite des scénarios, mais non.

-Que quoi ? insistais-je fière.
- Non rien..
- Tu veux que je te prenne sur ce contoir ?

Ses yeux s'ouvraient étonnés, avec crainte celle-ci hochais longuement la tête. J'en profitais pour attraper son poignet avec violence, ce qui la faisait grogner de douleur.

Sept heures du matin, et un mal de crâne. Je me retournais, pour attraper mon téléphone. Je le verrouillais et constatais un grand nombre d'appels manqué, venant de ma sœur et Kyle. Je mettais mon téléphone en sourdines, puis le reposais. Je me glissais sous l'eau brûlante, et finissais par m'habiller. Toujours d'un jean noir, et cette fois-ci d'un sweat aussi noir. J'enfillais rapidement mes chaussures avant de récupérer mes affaires.

J'observais rapidement la rousse, totalement endormi sur mon lit. Un sentiment de dégoût me parcourait. Malgré le fait que j'avais apprécié cette nuit, je l'avais tout autant détester. Je sortais de la chambre, sans jeter un dernier regard à la nana.

Je laisser les clés de la chambre à une autre femme, qui avait reprit de le relé de l'autre gonzesse. Pour vous dire, je n'avais meme pas entendu son prénom, et je m'en foutais royalement les couilles. Avoir baisé avec elle, avait seulement été une sorte de consolation éphémère.

Je m'installais à nouveau sur mon siège conducteur, les jambes légèrement engourdis. Je regardais le temps de toute, et y observer les heures restantes.

Vingt-et-une heures.

Putain, ce trajet allait être sacrément long. Mais je n'étais pas à plaindre, contrairement à la situation de Mike et Stan, qui mettait totalement inconnue.

Love hard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant