Love hard

Chapitre 46

Connor se relevait rapidement, me laissant dans l'incompréhension. Il remettait son t-shirt, en le jetant un regard assassin.

Que lui arrivait-il ?

Je me rhabillais aussi, intimidée par son regard meurtrier, qui me dévisagé. Il s'approchait de moi, après qu'il ait mis son haut. Ses mains entourées ma mâchoire, me faisant atrocement mal.

- J'aurais jamais dû faire ça, grognait-il irrité, oublie tous ça.

Il avait dit ceci, sur un ton sanglant, ce qui me provoquait une multitude de frissons désagréables. Son souffle contre mon visage était brûlant, et me mettait mal à l'aise. Sa colère débordait et semblait pouvoir éclater à tout moment. Je détestais son changement d'émotion. J'avais l'impression qu'il m'utilisait.

Il s'écartait de moi, me surplomblant de ma hauteur. Les mains dans les poches, il me toisait avec une expression de dégoût mélanger à de la peine. Il ne cachait pas son regard, qui mettait affreusement difficile. Je ne savais pas pourquoi il réagissait ainsi, et ce que j'avais faits. Mais je savais que ça manière d'agir, m'avait blessé, moi et mon ego.

Je ne voulais plus le voir. Ne plus jamais recroiser sa route. Il n'était qu'un matcho, qui voulait seulement du cul. Et je détestais ça. Je pensais qu'après m'avoir trituré le vagin, que nous pouvions parler et entretenir une relation, respectable. Du moins, j'avais pu m'imaginer cette scène, alors que je savais péniblement que tout ça n'était qu'un rêve au milieu de cauchemar.

Peut-être qu'en réalité, je n'aimais pas qu'on soit si agressif envers l'autre. Ou peut-être que c'était ça que j'aimais. Notre semblable relation, qui était basée sur le contact physique, violent.

Connor restait planté, à sourire d'un air moqueur. Son regard parcourait la pièce, essayant sûrement de ne pas rentrer en contact avec le mien, affaiblie. Il hauchait la tête, pour contredire ses pensées.

- T'es qu'une pute Scarlett, murmurait-il en reculant vers la porte, je ne te mérite pas. T'étais le pire coup de ma vie, même si je t'ai pas réellement baisée. Et puis, ton boulot de merde et ta vie de pouffe, tu peux la reprendre. Ce soir, je demanderai à Billie de venir te raccompagner chez toi.

Il soufflait, comme pour m'annoncer un texte qui allait être douloureux ou agaçant. Une légère pause s'installait. L'air semblait explosif et lourd. Aucun de nous ne parlait, et puis, je n'avais aucune envie de parler avec un type dans son genre. Il était arrogant, méchant, et terriblement blessant. Le peu de confiance que j'avais eu, c'était envolé à tous jamais.

- Je ne veux plus jamais te revoir. Si tu croises mon chemin un jour, tu mourras dans l'immédiat. Et puis, si j'entends ton patron de mes deux, parler de toi, je passerais un coup de fil, et le soir même, des hommes seront à ta porte pour te butter. Compris ?

Les larmes venaient s'immiscer, prêt à couler le long de mes joues. Pourtant rien ne sortait. J'espèrais que Connor m'informe que tout ça était une mauvaise blague, et que j'allais arrêter mon putain de boulot. Mais quand je relevais les yeux vers les siens, je pouvais avoir l'assurance, que tout ça n'était pas un coup monter.

- J'espère que tu crèveras au fond d'un troue.

Une fois la porte claquée, je laissais mon corps tombait, sur le matelas. Où précédemment, Connor prenait un plaisir fou à me faire haleter. Je méritais sûrement ses paroles blessantes. Après tout, c'était Connor. Il était réaliste. Et il était égocentrique, alors rien ne pouvait aller dans son sens. C'était le genre de type à avoir cinquante femmes en même temps, loin de là l'idée que cela ne me dérange. Mais c'était vraiment... aucun mot ne pouvait décrire ma haine envers cet homme.

J'espèrais qu'il regrette ses mots.
Et j'espérais qu'il allait le payer, pour les fois où il m'avait blessé, moi et mon ego.