Chapitre 54

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Scarlett.

Mes yeux s'ouvraient lentement, et fébrilement. Je découvrais où j'étais, la pièce était petite, fermée. Avec aucune une fenêtre, le toit était assez bas. Je devinais assez rapidement que j'étais dans une cave.

Les murs autour de moi étaient en pierre brute. Seulement une porte en fer ouvrait l'accès à la pièce. Celle-ci était remplie d'établis, sur certains étaient posés des armes blanches, et sur d'autres des boîtes de conserve.

J'osais enfin regarder mon état, et je voyais de nouveaux vêtements. Je portais un short gris extrêmement court, ainsi qu'un soutien-gorge, qui faisait office de t-shirt. Mon corps était tâché de plusieurs goûtes rouges, d'égratignures, ce mélangeant avec mes tatouages. Je sentais aucune douleur, mise à part une sensation affreuse au niveau de mon sourcil droit.

Mes mains étaient attachées, et bloquées derrière une chaise en métal, sur laquelle j'étais assise. Mes pieds, eux aussi étaient attachés.

Une odeur de sang titillé mes narines, c'était dégoûtant. Une goûte rouge atterrissait sur ma cuisse, je levais la tête, et y découvrais des taches gluantes, goûtant à petit flos sur moi.

Putain, c'était quoi ce bordel ? Pourquoi étais-je là ? Qui avait osé me changer ?

J'imaginais qu'un cadavre était au-dessus de moi, se vidant de son sang. Cette vison m'effrayait et m'écœurait.

- Salut ma beauté, résonnait une voix dans la pièce.

La porte en métal était entre bailler, me donnant la vue sur le bâtiment. Des escaliers en marbre se dissimulaient dans l'obscurité. Mais avant même que je ne puisse en observer plus, l'homme fermer la porte violemment avec son pied.

Ma gorge était sèche et ma salive pâteuse. Je m'attendais à découvrir mon pire cauchemar. Cet homme devant moi, haut d'un mettre soixante dix au moins, me semblait...peu effrayant. Il était vraiment ridicule dans son short de pêcheur marron, et sa chemise hawaïenne bleue, à fleur rouge. Il n'avait vraiment aucune crédibilité. Dans l'une de ses mains, un verre rempli d'un contenant jaune. L'odeur fleurie du liquide, m'assoiffer. C'était un cocktail. D'ici, je pouvais y voir les petites bulles de gaz sautiller.

- Enfin réveillée ?
- Ça se voit.

L'homme haussait les sourcils, d'un air perplexe, il s'approchait d'un établi, et déposait le petit verre, avant de se rapprocher violemment de moi.

- À qui oses-tu parler ?

Je le regardais, sans broncher. Renforçant mon regard meurtrier dans le sien, levant un sourcil au passage. Doutant clairement de lui.

- À qui d'autre que toi ?
- Tes parents ne t'ont pas appris la politesse ? Ohh, j'ai oublié, ils sont morts.

Son rire raisonné lourdement avec sarcasme. Un couteau s'enfonçait violemment en moi, plusieurs fois, tournant dans mes plaies invisibles. Je le regardais, un sourire mesquin aux lèvre, pour cacher ma douleur.

- Enfin, soupirait-il, voyons voir de quoi tu es capable.

Il prenait une petite table, qui faisait rouler lentement, près de moi. Il ouvrait une petite mallette noire, qui était précédemment posée sur la tablette. J'y découvrais plusieurs choses à l'intérieur. Commençant par des seringues, et des armes de tous genres. Violemment, il attrapait ma cuisse et la serrée. Un sourire pervers aux lèvres.

- On va bien s'amuser, soufflait-il de désir à mon oreille.
- Personne ne me touchera, il faudra me tuer avant.

J'eut seulement le temps de prononcer mes derniers mots, que je sentais un métal s'enfoncer en moi. Mes yeux se fermaient directement. Je sombrais dans un sommeil profond. Je l'entendais dire, d'une voix triomphante :

- J'en serais pas si sûr à ta place.

Love hard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant