chapitre 77

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Des mouvements de bassins. Un sentiment interdit que j'éprouvais. Assis au sol, Connor tenait fermement mes hanches, que je soulevais férocement. Encore habillés, mon bourreau glissait ses mains sur la fermeture de ma robe. Qui d'ailleurs n'était pas du tout à mon goût, je haïssais cette couleur, pour une raison inconnue. Mais Connor lui, n'avait pas l'air du même avis.

- Cette robe tu vas si bien.
- Vraiment pas, soufflais-je tristement.
- Si tu savais, tu me fais bander comme un taureau.

J'éclatais de rire. Sous son pantalong, une bosse s'était formée. Il retirait ma robe brusquement, et découvrait mes sous-vêtements.

- Du rouge, en plus de la dentelle. Tu veux ma mort poupée ?

Je rougissais. Sans vraiment contrôler mes mouvements, je me détachais de lui, pour défaire la fermeture de son bas. Connor semblait surpris, mais ne réagissait pas pour autant. Avant même que je n'eu le temps d'agir, il posait ses mains sous mes fesses et me conduisait dans notre chambre. Il s'asseyait au bout du lit, alors que je m'agenouillais devant lui.

Putain de merde. Étais-je folle ? Pourquoi faisais-je un tel acte ? Mon sentiment de rage et de haine en vers lui, c'était transformé en un désir profond et incontournable.

Tu étais folle Scarlett. On ne couchait pas avec son propre bourreau. C'était une règle logique, pourtant je n'arrivais pas à me détacher de lui. Nous étions comme des aimants. Toujours à vouloir se désirer, mais à ne jamais franchir le pas. Aujourd'hui, ce cap allait être passé à nouveau. Et je me sentais libre.

Après avoir baissé son pantalong, et le début de son boxer. L'angoisse augmentée en moi. Et si il ne me trouvait pas à la hauteur ? Putain Scarlett, t'était pas une mauviette. J'essayais de ravaler ma peur.

- Ne crains rien poupée, je parie que t'es formidable.

Sa main venait attrapait ma mâchoire, et délicatement, il déposait un baiser rapide sur mes lèvres ainsi que sur mon cou. Des papillons se formaient dans mon ventre. Étais-je folle ? Carrément. Je savais bien que ce n'était pas une chose respectable. Car couchée avec un malfieux, n'était pas la meilleure idée. Et j'allais certainement mourir par sa faute, un jour ou l'autre.

Difficilement, je sortais sa verge et manquais de paniquer. Pourquoi étais-je autant stressée ? C'était comme toutes les autres fois, rien de plus. Seulement faire mon job, comme d'habitude. Après tout, je n'étais bonne qu'à ça.

Je prenais en main son sexe et produisais des mouvements lents, puis, plus rapides vas et viens. Aimait-il ? Connor n'avait aucune expression, et cela ne faisait qu'approfondir ma crainte. Je continuais, la boule au ventre. Mon bourreau n'avait pas la moindre émotion. Alors, soudainement, je m'arrêtais et me reculais de quelques pas. Les mains tremblantes. Allais-je mourir, étant donné que je ne l'avais pas satisfait ?

- Qu'est qu'il y a ?

Connor avait parlé calmement, dans une douceur inexplicable.

- Continue, s'exclamait-il perpexle, c'était parfait.
- Tu n'avais pas l'air de prendre du plaisir.
- Je ne suis pas du genre a montrer mes émotions, mais si tu veux pour toi, je peux faire un effort.

Bordel ! Mon corps vibrait, et mon cœur ne cessait de battre plus rapidement. Je devais me reprendre, pour éviter de flancher devant lui. Vas-y petite marionnette.

Lentement, ma bouche retrouvait sa verge, avec ma langue, je faisais de lent vas et viens, ce qui lui arrachait de vagues mots qui m'étaient incompréhensibles. Je ne comptais pas accélérer, à moins qu'il ne me le demande. Je voulais qu'il me supplie. C'était une sorte de petite vengeance.

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