chapitre 85

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Connor.

Je regardais à travers la vitre du véhicule, assis à l'arrière. Je me demandais comment aller terminer ce début de journée. Actuellement, il devait être neuf heures.

Au bord d'une mustang gt v8, rouge, nous parcourions la ville de New York. Je ne savais pas où nous allions exactement, je savais simplement que les trois hommes allaient me conduire où Scarlett était.

- Descendez.
- Qui ça ? demandais-je perdu.
- Toi, et Aaron.

Aaron ? Le dénommé Aaron, ouvrait sa portière, et descendait de la voiture. Je descendais à mon tour, légèrement perplexe. L'arrière de la voiture était maintenant vide. Une fois ma portière fermé, le véhicule repartait aussitôt. Et bien, il était pressé lui.

- Suis-moi, prononçait Aaron froidement.

Il se dirigeait lentement vers l'entrée du grand bâtiment. Sur quelques panneaux, je pouvais lire des destinations de toutes sortes. J'avais rapidement fait le lien avec l'avion. Toutes les personnes que je voyais, avaient une valise ou un sac. Tandis que nous, Aaron et moi, n'avions rien de tout ça. J'avais l'impression d'être à nu. Ça me dérangeait légèrement, mais je n'y prêtais pas attention.

- On va en direction de Cicero.
- Sans blague, grognais-je en roulant des yeux, comme un gamin.

Nous entrions dans le bâtiment, et une chaleur étouffante venait m'étouffer. Chaque mettre carré était habité par des gens, et à vrai dire, je n'étais pas à l'aise dans ce genre d'événement, c'était pour ça, que j'avais un jet privé. Je suffoquais en présence excessive de population. Je n'avais pas d'anxiété sociale, enfin peut-être, toutefois, j'essayais de ne pas y croire, je me persuadais que je n'avais rien de particulier. Et que c'était seulement parce que j'apprendrais les endroits peuplés par peur de tomber sur un ennemi et que cela finisse mal. Ouais, j'imaginais plutôt ça.

- C'est par là, annonçait Aaron le regard parcourant tous les civils, sûrement à la recherche d'un adversaire.
- Combien de temps de vol ?
- Approximativement une heure.

Je remarquais que ses phrases étaient courtes et concrètes. Je trouvais ça étrange. Il n'était sûrement pas bavard, ou il n'aimait peut-être pas discuter avec un inconnu. À moins que c'était moi le problème. Son patron avait dû lui interdire d'échanger avec moi. Cela ne me dérangeait pas, puisque ça m'arrangeait. Néanmoins, c'était quand même étrange.

Plus nous avancions, plus les regards se détournés en notre direction. Comme d'habitude. Croisé un type comme moi, dans un lieu pareil, en public, n'était pas habituel. J'étais plutôt du genre à éviter les endroits commun. Moi-même, je ne savais pas la raison de mon mal aise. C'était probablement parce que je n'avais jamais été habitué à ce genre d'endroit. J'étais souvent seul, isolé du monde, je n'aimais pas les contacts physiques, ni les regards instants. Même si cela me faisait sentir supérieur, je détestais avoir l'intention, pourtant, je faisais penser le contraire.

- Je ne m'attendais pas ce que tous les regards soient sur nous, enfin surtout sur toi.

Je répondais par un soupire agacé, pas par lui, mais par toutes les pupils.

- T'as de la chance, tonnait Aaron, Monsieur LR t'a laissé son jet privé.
- LR ? riais-je moqueur, c'est quoi ? Son pseudo ? Il a honte de son vrai nom ?

Je cessais de rire en voyant l'air vexé d'Aaron. Je ne devais pas attirer les foudres de son chef, nommé "LR". Je me mordais la joue pour ne plus éclaté de rire. Je ne savais pas si je pouvais faire confiance en son pion. Je devais surveiller mon language en vers LR. Ça allait être très compliqué.

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