chapitre 79

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Deux mois s'étaient écroulés dans une lenteur abasourdissante. Tant de chose s'était produit entre-temps. Dont l'arrivée de Castalia, la fille de Minoi.

- Bambino ?
- Sì ?
- Ton père aura quand les informations ?
- Dans la semaine peut-être.

Elle embrassait mes lèvres, puis se levait de mes jambes. Elle enfilait ses vêtements, et s'allongeait dans le canapé. Encore une putain de semaine à tenir à ses côtés. Je soufflais exaspéré. Avant de sortir un paquet de clopes et d'en fumer une sous le regard neutre de Castalia.

- Sais-tu à quel point t'es un Dieu du sexe ?
- Je sais.

Je ne la calculais plus. Je m'habillais d'un jogging gris, ce qui était autre que du noir pour une fois. Mon téléphone vibrait. J'allumais l'écran d'accueil, et découvrais une tonne de messages manqués. Je soupirais une nouvelle fois. Je ne pouvais pas rester tranquille pour une fois ?

^Bordel, dis à ton bouche-trou de fermer sa gueule, je l'entends de l'extérieur !^
Kyle.

Je tapais rapidement un simple ^Elle nous est utile.^ puis je parcourais mes messages, rien d'alertant, seules des choses inutiles, comme quoi mes hommes avaient assassiné cent trois mecs en une soirée ou bien qu'ils avaient choppé les plusieurs mecs qui avaient brûlé mon champs de drogues. C'était du bon boulot.

- T'es déjà sur ton téléphone ?

Je levais les yeux, un sourcil dressé. Était-elle aveugle ? Pourquoi poser une question, auquel elle connaît la réponse ?

- Ça se voit ? répondais-je hautain.

Je sortais de ma chambre, pour aller sur mon balcon, dans le but de l'éviter. Tout chez elle me donnait la nausée. Ses cheveux blonds étaient coiffés de deux tresses, arrivant à ses fesses. Elle portait un simple soutif en guise de t-shirt, et un short en jean, court. Ses ongles étaient immenses, d'un bleu rare. Elle était canon, mais je n'avais pas la tête à le remarquer. Mes pensées étaient occupées par une autre. Alors aucune femme ne m'attirait, j'en voulais une en particulière.

Les bras sur le bord de la rambarde en pierre, je posais ma tête dans les bras, en prenant quelques taffes longues. Mes poumons devaient être le reflet de mon âme, noir. Je fermais les yeux pour évacuer les nombreux souvenirs qui avaient prit possession de mon corps. J'attrapais le verre de rhum que j'avais laissé précédemment, et avalais tout le liquide.

Où étais-tu ? Pourquoi m'avais tu laissé ?

Un frison de dégoût parcourait mon corps, des bras avaient entouré mon bassin. Je me crispais, puis me reculais brusquement. Les longs ongles de Castalia se plantaient dans ma hanche. Je lui jetais un regard assassin, ce qui la fit reculer rapidement.

- Je haïs les contacts physiques, alors cesse les maintenant.

Elle restait figée, les mains tremblantes. Chiale, voulais-je dire, mais hélas, je ne le pouvais pas. Elle m'était utile, pour pouvoir avoir des informations secrètes sur les Sprongs et les JCC. J'avais appris, dans la semaine, que les JCC avait commencé à agir. Ils avaient détruit les terres des Snakesman. Et malheureusement, je devais agir contre eux, puisque Minoi, le père de Castalia, savait que je sortais avec sa fille. S'était aussi grâce à sa, que Castalia avait pu demander des choses secrètes, dont je n'étais pas censé connaître, mais étant donné que je sortais avec elle, le patron des Snakesman avait accepté de m'avouer quelque renseignement, avec un léger contre cœur. Je devais en retour, l'aider dans ses combats, cela m'insupporter, mais je n'avais pas d'autre choix.

- Je voulais pas être méchant, mentais-je difficilement.
- Je sais.

Tu savais mal Castalia. Pourquoi les mots que j'avais prononcés semblaient être des lames de couteaux, qui s'enfonçaient sauvagement en moi ? Un simple désolé aurait suffi, mais j'en étais incapable. Tampis, ce n'était pas ça qui allait faire changer le monde. J'étais comme j'étais, je ne voulais pas me changer ou me forcer pour quelqu'un, surtout que je connaissais depuis peu. Et même si nous étions ensemble depuis trois semaines ou un truc du genre, je ne comptais pas devenir différent pour elle. Tout ce que je devais faire, c'était jouer le petit copain, pour accéder à des informations. C'était simple. Je n'avais pas moyen de faire tout foirer.

- Tiens, marmonnais-je comme à mon habitude.

Timidement, elle prenait le billet de cent dollars, et le mettait dans sa poche arrière, avec un clin d'œil.

- C'est bon pour moi, on se voit demain, trois heures du matin ?
- Comme toujours.
- Super Mein Spatz.

Je grimaçais dégoûté. Mon poussin sérieux ? J'avais l'air d'un poussin ?! Un poussin !? Un truc jaune et tout laid ?!! Se foutait-elle de moi ?! Un animal de ferme ?! Putain ! J'avais un prénom, c'était pas pour rien ! Je lui jetais un regard sombre, auquel elle évitait en sortant du balcon.

Bordel de merde ! Maintenant je devais gérer les problèmes de son foutu père !

•••

Coucou mes lecteurs•lectrices, je tiens à vous souhaiter une bonne rentrée 2022, en espérant qu'elle se passe à ravi, étant donné que je ne sais pas si je posterais avant jeudi ! Bonne fin de vacances !

N'oubliez pas de voter, si le chapitre vous a plu !

;)

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