Love hard

Chapitre 10

Six heures de l'après-midi, une arme à la main. Je descendais les marches salies par l'humidité et la moisissure. Stan, était derrière moi, nous marchions discrètement.

Nous étions dans une usine abandonnée, et nous rendions visite à un ennemi, Coosp. Un mec faisant partie du gang des Snakeman. Créé par des gamins âgés de la majorité, datant de plusieurs dizaines d'années. Mais aujourd'hui, leur groupe avait pris de l'ampleur et de la popularité. Pour diverses raisons. Ils étaient connus, mais pas autant que nous.

- À droite, c'est là que Steph ma dit.

Il passait devant moi, je suivais alors ses pas. L'endroit était plutôt vide. Quelque chose clochait. C'était trop calme. Mais nous craignions pas le danger.

Stan degageait des feuilles mortes, et des brindilles. Une trappe vieillie en bois, était là, près du mur. Stan venait de dégager l'entrée. Il ouvrait donc celle-ci, produisant un bruit sourd.

Je regardais autour de nous, vérifiant l'arrivée des Snakeman, ou de présence inconnues. Personne n'était là, en même temps cet endroit était pommé.

- On y va ?
- Ouais, je passe en premier.

Je me dirigeais vers lui. La trappe n'était qu'à quelques mètres du sol. Je m'asseyais au bord, avant de me laisser tomber dans le vide. Une fois les pieds posaient au sol, je prenais une lampe torche rangée dans mon sac, avant d'éclairer le lieu sombre.

Des cartons en mauvaises états, abîmés par le temps, étaient éparpillés dans la pièce. Des cargaisons d'armes étaient posés en bordel sur des étagères rouillées.

Je devais trouver de quoi nous faire remonter en cas de danger. Ça faisait partie de notre plan. Alors, je parcourais le lieu des yeux, je m'arrêtais en remarquant une échelle en bois. Je me rurais immédiatement sur elle, mais avant que je puisse l'attraper, des bruits de pas se rapprocher rapidement.

La porte s'ouvrait brusquement.
Je me cachais discrètement derrière plusieurs colis, le dos collés à eux, j'essayais de calmer ma respiration qui augmentée peu à peu. Je tournais la tête pour analyser la situation.

Deux types venaient d'entrer, ils avaient une arme à la ceinture. L'un d'entre eux se dirigeait vers un bureau, que je n'avais pas remarqué. Il sortait une vieille mallette, fermée avec un cadenas à plusieurs compartiment.

- C'est quoi le code déjà, gloussait le mec.

La voix de Steph dans mes oreilles, me faisait sursautais. Putain, je l'avais oublié elle.

-Connor, je ne vois plus ta caméra.
- Merde, murmurait l'homme.

Il se grattait les cheveux, avant de froncer les sourcils. J'essayais de régler ma caméra, ce qui était plutôt compliqué. Surtout qu'elle était positionné sur mon torse.

- La date de naissance de Coosp, râlait l'autre homme.
- Dix-huit février ?
- Ouais.
- Et l'année ?
- Mille neuf cent quatre vingt dix-neuf.

Je déclenchais mon oreillette, et murmurais à mes hommes :

- Je suis dans leur base, deux hommes sont en face de moi. Avec des flingues. Je suis caché derrière des cartons. Ne rentrait pas jusqu'à mon signal.
- Reçus, annonçaient-ils en cœur.

Je pointais mon arme entre deux cartons, pendant que le type ouvrait le cadenas. Je visais alors ce mec, et appuyais sur la gâchette. Le corps sans vie, tombait lentement au sol. Une mare de sang prenait place, je l'avais visé au cœur. Il n'avait aucune chance de s'en sortir.

L'autre homme, trois fois plus âgées. N'eut aucune réaction, il degênait son arme, regardant autour de lui pour me trouver trouver. Mais c'était trop tard pour lui. La balle traversait son poumon droit, puis une autre celui de gauche. Causant un deuxième bruit plutôt énorme. J'espérais que la pièce soit insonorisée.

J'avançais jusqu'au mec encore en vie, j'osais le regarder dans les yeux. Et un sentiment de dégoût parcourait mon corps. Ce type mourait à petit feu, pourtant aucune émotion de tristesse ne me prenait. J'avais l'habitude de rester neutre, et ce n'était pas un homme de cinquantaines qui allait me faire chialer.

- Connor, soufflait difficilement le vieux.
- Ouais, c'est moi. Crève en enfer.

Je lui donnais un coup de pied dans ses côtes. Et pour de bon, il cessait de respirer.

Judla n'allait pas me manquer. Ce mec était de mon côté, enfin, avant qu'il ne découvre Coosp. Qui lui donnait de plus gros salaires. Il c'était fait manipuler par ce connard.

C'était un pauvre type, maintenant sans défense. Mais me trahir, lui avait coûté la vie. Je n'avais pas hésité à le détruire.

- Stan, entre avec moi. Mike et Kyle, entrés par les toits. Steph, tout ce passe bien ?
- Continuer comme ça, vous gérer, assurait-elle joyeusement.

Stan prenait l'échelle, que je lui avais donné, pour descendre. J'ouvrais la porte par là quel les deux hommes étaient rentrés. Des coups de feu mélanger au hurlement prenaient place. Et j'éprouvais de la satisfaction.

Coosp méritait de crever, comme ses collègues. Ils avaient gâchés une partie de ma vie. Et aujourd'hui je me vengeais enfin. Rien ne pouvait m'arrêter.

- Connor, tu peux monter à l'étage, tous ses hommes sont morts.
- Ok. Kyle, vous êtes où ?
- Avec l'enculer, à l'étage.
- On arrive, gémissait Stan en courant rapidement.

Je courais aussi jusqu'à l'étage. Des voix s'entendaient du couloir. Je reconnaissais la voix de Kyle, qui semblait enragé. J'ouvrais violemment la porte.

Je découvrais Coosp, allongé sur le lit. Tremblant, au côté d'une rousse. Qui elle, ne comprenait pas. Elle pleurait timidement.

- T'es rapidement passé à autre chose, faisais-je les dents serrées, en regardant la nana près de lui.
- Connor, je t'ai déjà dit que je suis désolé pour Saha. J'avais pas fait exprès, bégayait l'homme.

J'essayais de contrôler mes nerfs mais c'était plus fort que moi.

- MAIS FERME TA GUEULE.

Je pointais mon arme sur lui, sans même hésiter. J'avais l'envie de l'assassiner, de le buter de toute les façons inimaginables, pour effacer tous mes maux. Mais, je savais que même après sa mort. Rien ne me pouvait me ramener Saha.

Malgré mon envie de finir avec sa minable vie, je fermais les yeux pour réfléchir. Je je pouvais pas terminer avec sa vie aussi facilement. Sa douleur ne serait pas comparable à la mienne, ni au flammes qui avaient détruites ma Saha.

- T'es pas venu ici pour me buter quand même, tremblait-il.
- Pas aujourd'hui.

Je rangeais avec rage, mon arme dans ma ceinture. Et je me rapprochais rapidement de lui.

- Toi et ta belle. Vous venez avec nous.

J'assommais les deux tourtereaux, à l'aide des garçons. Qui m'aidaient à descendre leur corps, jusque dans la fourgonnette.

Aujourd'hui, j'avais réalisé beaucoup de chose en peu de temps.

* J'avais détruit les Snakeman, (même si le chef était encore en vie. ).

* J'avais défendu une femme.

* j'avais réglé des problèmes avec Ikia.

Et ce soir, j'allais finir en beauté. Me détendre dans le bar où m'avait emmené mon cousin. À l'évasion toride.

Mais avant tous, il fallait m'occuper des deux amoureux, dans mon coffre.