chapitre 92

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Mon épaule me faisait un mal de chien, pourtant, ma force n'avait pas changé. J'attrapais son cou avec mes mains, et l'entourais sauvagement. Le rouquin était tétanisé, il n'osait plus parler, ou même bouger. J'aimais le voir dans un état aussi faible. J'aimais voir tous mes ennemis impuissants, ça me rendait dingue, dingue de joie !

- Je..fais pas ça ! essayait-il de dire entre ses suffocations.
- Garde ta respiration, pour des mots utiles Peer.
- Tu vas le tuer, s'exclamait la fillette brusquement.

Je me retournais en sa direction, une main tenant fermement le cou de Peer. Scarlett était différente.. elle n'était pas effrayée, ou énervée. Non, son visage portait une expression bien différente. Si différente, que je prenais le temps de cligner plusieurs fois des yeux, pour vérifier si ce que j'avais vu était vrai. Mais malheureusement, ou heureusement, peu importe, elle se tenait là, un sourire mesquin aux lèvres, tandis que son visage était presque moqueur. Tout chez elle, dévoilait la folie.

- T'as vachement changé depuis le temps, gamine.
- Merci.
- C'était tout sauf un compliment, avouais-je moqueur alors qu'elle fronçait les sourcils, mécontente.

Ma vue se reposait sur Peer, sa peau transparente, avait laissé place à une couleur assez vive. Un rouge sanglant. Putain ! Je l'avais oublié ! Je retirais ma poigne de son cou, avant de reculer de quelques pas, les bras croisés sur mes pectoraux.

- Alors Peer, ça fait quoi d'être traité comme une merde ?

Un mini blanc s'installait, alors pour enfoncer son sentiment d'infériorité et pour blesser son égo, je lançais :

- Oh, non, c'est vrai, j'avais oublié, ta petite-cousine Madonna, sache qu'elle était sacrément bonne au pieux, mais malheureusement, riais-je joyeusement, j'ai dû engager l'un de mes gars pour lui faire la peau. Et tout ça, par ta faute.

Est-ce que j'avais sauté la cousine de Peer ? Bien sûr que non. Et est-ce que j'avais assassiné Madonna ? Non, c'était évident. Je ne connaissais rien d'elle, je l'avais seulement appreçu, pendant une soirée dans un bar, mais rien de plus. Je savais aussi que Peer tenait suffisamment à elle pour tuer quiconque, et donc, je savais que si j'ajoutais le prénom de sa petite protéger dans notre discussion, cela pouvait le rendre fou.

- Madonna ? hurlait-il en reprenant ses émotions, Madonna ?!
- Es-tu sourds, ou con ?
- Les deux peut-être, murmurait Scarlett pour elle-même.
- Petite conne ! Ferme là !

Ni une, ni deux, j'attrapais mon flingue, et le pointait sur le front de Peer. Traiter Scarlett, comme une moin que rien, était tout sauf acceptable. En aucun cas, il pouvait se permettre d'émettre un nom pareil. D'ailleurs, lui-même était une personne horrible, qui méritait tous les affreux surnoms possibles, alors il devait aller se mêler de son cul.

- Traite la encore une dernière fois de cette façon, et tu finis comme Madonna.
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ? C'est pas toi qui as raconté qu'elle n'était qu'une pute parmis tant d'autres ?! crachait-il les poils irisaient.

Quelques secondes, puis une rage m'envahissait sauvagement. Tout ce que je voyais était rouge, rouge et rouge. J'avais une haine immense en vers Peer. Je le détestais, il faisait ressortir ce que j'avais de pire en moi. Je serais ma mâchoire, ainsi que mes poingts, avant de me diriger rapidement en sa direction. Ma vision était floue, j'étais si énervé que je ne voyais rien. De l'extérieur, je devais paraître fou, et c'était ce que j'aimais. Mes pupils reflétaient amertume et rage.

- Vas bien te faire foutre, crognais-je contre son visage, tu m'entends ?! Vas te faire foutre ! Toi et tes phrases à la con ! Tu penses réellement que je pense ça de Scarlett ? T'es vraiment un gros connard ! Scarlett n'est pas une putain, non, et tu ne sais pas qui elle est pour moi. Alors ferme là. Je t'interdis, toi ou n'importe qui, d'insulter Scarlett ! Si l'un d'entre vous le fait, je vous assure que je ne vais pas plaisanter ! Je te jure que j'ai qu'une envie c'est de te faire du mal. J'espère que tu regretteras tous tes mots, pendant que je te mettrais une balle dans le crâne ! Si j'aurais eu plus de temps, je t'aurais fait souffrir d'une façon horrible, mais j'ai quelque chose d'important à faire.

Love hard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant