Chapitre 18

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Je marchais rapidement vers Scarlett, qui avait caché son corps nu de la couverture en soit.

Elle se cachait soit parce qu'elle avait honte, ou soit, car elle ne se sentait pas à l'aise en ma compagnie.
Pourtant, il y avait au moins une centaine d'hommes qui l'avaient vu à poil, mais elle avait l'air autant pudique qu'une gamine.

J'aimais ça.

Je riais en la voyant intimidée. Elle me regardait de haut en bas, espérant trouver des réponses à ses questions. Les yeux rouges, elle n'osait plus affronter mon regard.

Je haussais les épaules moi-même despérer. Putain, je devais encore caché un cadavre. Je devais récupérer les éléments prouvant que j'avais assassiné cet homme.

Je retournais près du cadavre, et je récupérais les seules preuves, mon arme que j'avais jeté au sol et la balle qui avait transpercé le corps.

Je me rendais dans la salle de bain, surélevé, et totalement vitrée. Avec une vue sur les deux pièces.

Scarlett me suivait les bras croisés, les sourcils froncés. Je faisais couler l'eau du robinet, en observant mon reflet à travers un miroir. J'avais de légères taches de sang, éparpillés sur mon visage. Mes pupilles étaient sombres. Et mes cheveux en bordel, étaient mélangés à de la transpiration. Ça me rendait sexy, ou psychopathe, peu importe je me trouvais attirant.

Le silence était toujours présent, ce n'était pas dérangent. Je nettoyais mon flingue sous l'eau, pour enlever le sang. Je jetais un coup d'œil au pied du lit, il y avait une mare de sang. Ça je ne comptais pas le nettoyer, je n'étais pas une femme de ménage. D'habitude c'était toujours l'un de mes gars qui le faisait.

Je savais qu'avoir tué ce mec dans ce lieu, n'était pas autorisé. Mais, je préférais oublié les règles. De toute manière, j'en respectais aucune. Personne ne devait apprendre ce que j'avais fait.

Je finissais de laver mes mains et mon visage, mais cette fois si en fixant la brunette dans le miroir. Elle décidait après réflexion de demander avec peur :

- Pourquoi tu l'as tué ?
- Il n'avait pas à me toucher.
- TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU AS FAIT ?! TU AS TUÉ QUELQU'UN SANS RÉFLÉCHIR.
- Et alors ?

Je haussais les épaules, en ouvrant un tiroir et j'en sortais une serviette. J'essuyais mes mains, mais ce n'était pas intelligent de ma part. J'avais laissé des traces de ma présence, le FBI pouvait me retrouver à tout moment. Et il pouvait ouvrir les yeux sur mes activés hors la loi, même si il le savait déjà.

- Tu as tué quelqu'un ! Tu ne maîtrises pas ton ego, ni ton sang-froid. Tu l'as tué car tu n'acceptes pas d'être descendu aussi bas que nous. Des gens lambdaux.

Elle hurlait effrayée, je fermais les yeux lentement en passant une main sur mon visage. Je lui jetais la serviette au visage, alors elle grimaçait.

- Écoute gamine, tu n'as pas à me dire quoi faire. Ce n'est pas le premier meurtre que je fais, donc tu devrais te mêler de ton cul.
-Si non quoi ?!

Elle sursautait quand ma main atterrissait sur sa joue, qui devenait rapidement rouge. Je ne savais pas si c'était sa colère, ou bien la puissance que j'avais utilisé, qui déformé son visage, mais je savais que ce n'était pas une bonne chose.

Je récupérais l'arme que j'avais soigneusement posé sur levier, pour la remettre sous mon t-shirt. Scarlett ouvrait la fenêtre, et jetait la serviette. Super discrette, me murmurait ma voix intérieure avec ironie.

- Si tu veux pas mourir, ou être vue avec ce connard, articulais-je en pointant du doigt le corps qui se vidait, tu devrais me suivre.
- Pour aller où ?! Dans ton gang à la merde ?! Ou finir comme cet homme ?!

Je descendais les marches qui séparer les fameuses pièces. Je me tournais violemment face à elle. Elle fonçait sur moi, la tête baissée, et Scarlett sursautait en me voyant aussi proche d'elle. Elle s'écartait lentement. J'étais calme pour une fois, comparé à elle, qui me hurlaient aux tympans.

Je ne voyais pas ce que j'avais fait de si grâve, j'avais simplement mit fin à la vie d'un gros pervers. J'avais l'habitude de tuer, pas seulement pour mon boulot, mais aussi quand des isteriques me parlait de façon violente ou hautaine. Si Scarlett continuait à hurler, j'allais avoir un horrible mal de crâne.

- Déjà arrête de gueuler et tu pourrais t'excuser.
- Je fais ce que je veux, compris !? À quel moment j'aurais pu savoir que tu aretterais de marcher !
- Ok, si tu veux. Alors crève avec cette ordure.

J'avais voulu lui hurler qu'elle n'avait qu'à regarder devant elle. Malheureusement, je n'avais pas de temps à perdre, si quelqu'un me retrouverait avec un cadavre. J'aurais pu finir en prison, et mes potes auraient dû élaborer un plan. Mais rien n'allait ce passer comme ça.

La jeune nana n'avait pas eu le temps de réagir, car je sortais de la pièce, en récupérant le badge. J'enfermais Scarlett à l'intérieur, puis je m'adossais à la porte, en attendant qu'elle se décide. Mais au bout de quelques secondes, je souriais fier de moi. Elle n'avait pas le choix de me supplier ou d'appeler la sécurité, mais elle n'aurait pas pris le risque d'être découverte avec un mort.

Je tournais les talons, et je commençais à marcher, mais comme je l'avais prévu. Scarlett tapait plusieurs fois contre la porte, j'entendais des sanglots étouffés.

- Connor, pitié ne me laisse pas ici.

Je ne répondais pas. Mon idée avait marché. Je faisais demi-tour, puis m'adossais près de la porte, avec un énorme sourire. L'entendre me supplier était tellement bon, même si sa me donnait envie de rire, je ne le faisais pas.

- Ne m'abandonne pas, hurlait-elle faiblement.

Le bruit d'une chute m'étonnait. J'espérais qu'elle s'était jetée par la fenêtre, mais je me rappelais qu'elle était incapable de le faire. Non seulement parce qu'elle n'était pas au point de crever ou d'être mal. Physiquement ça se voyait. Mais aussi parce qu'elle tenait trop à sa propre personne.

D'ici je l'imaginais, s'être laissée glisser contre la porte. Les larmes coulant le long de son visage si doux. J'aurais voulu la voir, chialer comme une gosse, et pouvoir être satisfait, car tout ça était de ma faute. Mais je préférais écouter ses sanglots.

- Je sais que tu m'entends, murmurait-elle finalement.

J'entendais sa tristesse, et sa peine. Pourtant ce n'était pas si grâve en y pensant. Elle était dans une chambre, avec une putain de salle de bain. Dans laquel j'imaginais tous mes fantasmes se réaliser, mais j'effaçais toutes ses idées. Ce n'était pas le moment.

- Je vois ton ombre.

Je riais à sa phrase, je n'avais pas pensé à ça. Elle était intelligente. J'étais sûr qu'elle était allongée au sol, observant le moindre mouvement inconnu. Je me retournais face à la paroi qui nous séparait.

- T'es intelligente pour une gamine.
- Sors-moi de là, me coupait Scarlett énervé.
- Laisse-moi réfléchir....

Après quelques secondes, je disais avec malice :

- Non, tu n'avais pas à me parler comme ça, toute à l'heure.
- JE SUIS DÉSOLÉE, JE FERAIS TOUS CE QUE TU VEUX.
- Tout ce que je veux, souriais-je un sourire en coin.
- Ouais, je ferais ça.

Je sortais le badge de ma poche, avec plusieurs idées, certaines pour lui faire regretter ses mots, qu'elle avait dit incontiamment. Et d'autres pour mon plaisir personnel, même si je ne comptais pas l'obliger à exercer mes idées perverses.

Love hard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant