Je regardais Coosp, attaché à une poutre en métal. Les yeux fermés, avec un coquard autour de son œil. Et sa copine, qui était assise sur une chaise, les mains et les pieds menottés, enface de lui. Tous les deux étaient encore endormis.
Mes yeux se fermaient lentement. Je passais une main dans ma chevelure foncée, avant de souffler lentement.
- Sortez.
Sans un mot, les mecs disparaissaient dans l'ombre. Le calme me soulageait, et je pouvais avoir du temps pour moi. Je m'asseyais sur les escaliers en pierre. Et je réfléchissais, de tout et de rien.
Sans me rendre compte, je restais quelques secondes à fixer Coops. Il me dégoutait, et son corps faible, me donnait envie d'en finir avec lui. Mais je devais attendre, de lui faire goûter à la mort lente et douloureuse. Comme il l'avait fait à Saha.
Plus rien ne pouvait m'arrêter de le butter. Le voir ici était une sorte d'hommage à mon ancienne copine. Qui était si importante à mes yeux.
Pourtant, en le voyant souffrir, j'éprouvais de la peine, mélanger à de la joie féroce. Et puis, la nana à ses côtés n'avait rien demander. Mais je ne pouvais pas la laisser partir, elle aurait pu appeler les flics ou bien un gang adverse. Et sa m'aurais causé d'énormes problèmes.
Mais ici, je savais qu'ils ne pouvaient pas sortir. Il y avait aucune chance. J'avais une sécurité extrêmement lourde, et des hommes qui rôdaient autour du bâtiment. Même s'ils arrivaient à sortir, d'une façon ou d'une autre je pourrais les retrouver. Même si, je ne doutais pas une seconde de leur chance de sortie. Qui se réduisait à une somme impossible à prononcer.
En ce moment, je ne savais pas ce que j'avais, mais depuis quelques jours. J'étais devenu sentimentale. Et sa m'effrayais. Je serais les poingts hargnement, mes sentiments s'éloignaient petits à petits. Laissant mon cœur de pierre prendre le contrôle de mon corps. Je me levais lourdement et éteignais la lumière.
Je montais les marches, fermais la porte en fer, à double tour. Et je continuais ma route, montant à l'échelle légèrement rouillé par le temps. Au sommet, sur la terre ferme. Je voyais tous mes hommes, certains assit sur les capots des bagnoles, d'autres sur les sièges intérieurs, une arme à la main.
La nuit était tombée depuis quelques minutes, seule la lune nous éclairait. Au centre de cette forêt, tous mes soldats m'attendaient. Je montais dans la voiture de Mike, l'esprit vide, avant de me laisser tomber sur le siège passager.
- Tout va bien ?
- Ouais, super Kyle.Je lui faisais un sourire rassurant, il hochais donc la tête peu convaincu, même si ses questions ce faisaient entendre, il se taisait irrité.
Moi-même, je ne savais pas si j'allais bien. À vrai dire, je ne m'avais jamais réellement posé la question. J'avais des choses plus importantes à faire, qu'à savoir si j'allais bien. Et même si j'allais mal, je devais me montrer fort. Leur montrer que rien ne m'atteignait. Ce qui était faux, puisque chaque jour, mon âme mourrait à petit feu.
Un silence de mort s'installait durant tout le trajet, personne n'avait oser parler. Seulement la musique recouvait cette atmosphère étouffante.
À peine la voiture garée, je descendais et claquais la portière. Sans attendre personne, je me faufilais au second étage, dans mon bureau. Avec des regards curieux, je fermais violemment la porte.
J'ouvrais l'armoire dans un long soupire, puis je sortais une bouteille en verre transparente. Je ne ressentais aucunes émotions. Je m'asseyais sur le siège de mon bureau, en laissant le goulot de la bouteille se coller à mes lèvres froides. Je devais boire, jusqu'à en n'oublier mon nom, et laisser l'alcool hydrater mon corps. Je sentais un goût caraméliser et amer titillés mes papilles.
Je sortais dans mouvement ralenti, une boîte de clopes ranger dans la poche de mon jean. J'en posais une à au bord de mes lèvres. L'odeur de tabac froid s'installait rapidement dans la pièce.
« Diamante, des flammes vont commencer à m'atteindre. »
J'essayais de chasser ses hurlement de souffrance, et ses sanglots étouffés. Putain, Saha.
Je me levais, avant de frapper plusieurs fois sur le mur avec mes poingts. « Je ne t'oublierais jamais. »
C'était dernier mots.
J'ouvrais la fenêtre, en prenant des taffes, mon regard était plongé sur l'horizon. Le ciel était orange, plusieurs nuances de jaune le parcouraient, causant plusieurs dégradés.
Je n'avais aucune idée de pourquoi j'agisais comme ça. Je n'avais rien à me reprocher, si Saha.
J'en avais rien à foutre des gens. Mais quelque chose en moi, me disait que j'avais loupé une étape. Que quelque chose était étrange. J'essayais de refaire ma journée en tête. Commençant par le rendez-vous, que j'avais trouvé assez chiant. Rien n'était bizarre, et sa me casser les couilles. J'avais comme un regret, et ça m'énervait, car je ne savais pas d'où il venait. Ni comment y remédier.
Je passais lentement mes mains sur mon visage. Avant d'être interrompu par un toquement, provenant de mon bureau. Je me retournais, et découvrais l'ombre de ma sœur, caché par la porte.
- Un souci ? demandais-je froidement.
- Non,... enfin les garçons mon dit que tu avais l'air d'être dans les nuages. Et je pensais qu'on pourrait passer la journée de demain ensemble ?
- Ouais, lundi du coup.Elle sautillait joyeusement, en applaudissents comme une gamine. Je souriais en la voyant, je ne l'avais pas vu depuis un moment. Passer une journée avec ma sœur, n'allait pas si être catastrophique ?
Eila courait vers moi, et sans que je n'avais le temps de réagir, elle sautait dans mes bras. Je grimaçais, alors qu'elle me serrait fortement dans ses bras. Mumurant mille remerciements.
Ça me degoutais d'avoir des contacts physiques, et elle le savait, Eila jouait avec moi. Je la poussais plusieurs fois, mais elle revenait à chaque fois. Je détestais être aussi proche d'elle, physiquement évidemment. Néanmoins, je n'arrivais pas à décoller un sourire de mon visage. Eila riait au éclat, la voir heureuse, comblait le mien.
Elle s'écartait timidement avec une grimace, dégoutée et crispée. Produisant plusieurs questions en moi.
- Tu as fumer. Et en plus tu as bu?
Je m'écartais de quelques pas, commençant à faire monter ma rage et mon anxiété. Elle devait s'occuper de ses merdes, pas les miennes. C'était elle la petit sœur, et non la grande.
- Ça te regarde pas, répondais-je agacé et froidement.
Elle s'approchait maladroitement vers moi, un faible sourire collé au visage, les yeux baissé. Eila s'arrêtait finalement, puis s'empressait de courir, me fonçant dessu. Ses larmes atterrissaient sur mon vêtement, me produisant un frison incontrôlable de peine.
- Connor, ne replonge pas.
- Ne t'en fais pas, ça n'arrivera plus.J'avais encore mentis, comme toujours. Pour protéger sa petite âme, et son atroce douleur.
Au bout de quelques minutes, elle s'écartait de moi, avec un sourire pétillant. Je roulais des yeux, avant de quitter la pièce. Machinalement, je me rendais au salon. Je découvrais comme d'habitude, plusieurs hommes installés. Dont mes meilleurs potes, assit, devant la télé avec des clips de nanas.
- On se casse à la boîte ?
- Maintenant ? remarquait Mike en regardant sa montre.
- Oui.
- Laisse-moi cinq minutes.Il se levait, les yeux rivés sur l'écran. Mike marchait jusqu'à la porte à reculons. Il tribuchait, provoquant le rire de tous, dont le mien.
- Faut regarder devant soi, me moquais-je.
Il grimaçait en sortant de la pièce. Je ne pu m'empêcher de jeter des coups d'œil, à l'écran. Et Kyle me le faisait remarquer avec des phrases d'accroche ridules. C'était vrai, ses femmes étaient bien foutues.
Mais elles n'étaient pas aussi attirantes, que je ne le voulais. Aucune n'était aussi spéciale que Saha.
VOUS LISEZ
Love hard
RomanceConnor, incroyablement élégant, charismatique, mais arrogant, à la tête d'un gang de drogues, il est respecté dans tout le pays. Cet homme sexy, influencé par son cousin, se décide lors d'un soir arrosé, de s'amuser dans un petit hangar. Où des soir...