Chapitre 17

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Je me dirigeais rapidement vers le bar, peu éclairé. Seules des leds violettes, parcouraient le contoir. Les bouteilles étaient accrochées au mur. Je m'asseyais sur un siège, traînant la bordure de la fenêtre des doigts. Il pleuvait dehors, des petites gouttes floutaient ma vue, il faisait sombre dehors. La lune avait disparu. Le vent soufflait sur les arbres. Je n'avais aucune idée de l'heure, mais je pouvais être sûr qu'il était tard. Il était sûrement trois heures.

Un homme en costard s'approchait de moi, accompagné d'un sourire vendeur. Il portait un nœud papillon violet, et une chemise noire, de leur enseigne. Il avait le crâne brillant, j'étais sûr que dans une autre vie, il aurait pu être prof de maths. Ou un bordel dans ce genre.

- Vous avez besoin de quelque chose ?
- Une coupe de ton meilleur alcool.

Il hauchait la tête, et partait préparer mon verre. Il revenait rapidement avec ma demande, je lui arrachait le verre. Je glissais discrètement, dans sa main, un pourboire de cent dollars.

- Garde le frique.

Il n'avait pas le temps de me répondre, car j'avais déjà tourné les talons. J'allais refaire un tour pour essayer de croiser Scarlett.
Je ne savais pas ce qu'elle me faisait, mais ce n'était pas une bonne chose.

Je trempais mes lèvres dans le liquide clair, en marchant lentement, n'essayant de ne rien louper.

Quelques gens hurlaient et bougeaient, ça ne me facilitait pas la tâche. Je traversais la piste de danse, en prenant soin de bousculer certains d'entre eux. Je pouvais les entendre marmonner, puisque j'avais renversé quelques verres. Et j'en étais fière.

Les gonzesses ici, étaient super belles, non seulement elles débordaient de formes. Mais elles étaient craquantes.

Je ne voyais toujours pas Scarlett, ce qui faisait augmenter ma nervosité.

Une idée me venait à l'esprit. Je n'avais pas fait les chambres. Putain, je n'avais pas pensé chercher sa présence là-bas.

En vue de son boulot, elle ne pouvait qu'être là. J'espèrais ne pas la trouver en pleine séance, ce n'était pas mon genre d'assisté à ce genre de délire chelou.

Je me dépêchais de montrer à l'étage,en prenant un autre escalier. Je trouvais une nana, qui avait l'air de travailler ici. Alors je lui demandais avec mon plus beau sourire où se trouvaient ses rooms de merde.

- Sixième couloir, à droite.

Elle me faisait un sourire, convaincu par ma politesse. Elle mettait sa main sur mon épaule, en me murmurant d'une voix séduisante :

- Si tu es seul, appel moi.

Je fuyais la rousse, car je n'avais pas de temps à perdre. Et j'avais besoin de me défouler. Ça faisait un bail, que je ne m'étais pas détendu. J'aurais pu profiter d'elle, comme elle me l'avait dit. Mais je ne voulais personne d'autre que Scarlett. Je ne savais pas pourquoi. Sûrement parce que j'adorais quand elle me criait dessus.

Je devais faire comme elle, la faire chier. Au point qu'elle ne me supporte plus. Je crois que j'aimais quand elle m'hurler dessus, car elle faisait ressortir plusieurs choses en moi, mais à la fois, je détestais ça.

J'avais une idée en tête, jouer avec ses sentiments. Voir même lui briser le cœur. J'étais un vrai connard, et j'avais des choses plus importantes à gérer. Mais elle voulait jouer un rôle qui n'était pas le sien. Je comptais lui faire regretter la fois où elle m'avait giflé.

Alors j'arrivais dans le fameux couloir. Il y avait au moins une quinzaine de portes. C'était plutôt bourgeois, les murs étaient totalement blanc, les portes légèrement teinté d'or.

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