Note de début : je tenais à m'excusé pour l'attente du chapitre, j'ai eu quelques soucis personnels a réglé et je n'avais pas le cœur à l'écriture. J'espère que ce chapitre vous aura plus, le suivant arrivera très vite. J'espère se Week end.
Chapitre 16 : Éveil des Sens
Quand le réveil a sonné le lendemain matin, je me suis réveillée collée à Lenie, un bras enroulé autour de sa hanche, ma main posée sur son ventre. Nous nous étions endormies devant le film, après avoir partagé un moment intense à nous embrasser. J'avais dû calmer Lenie à plusieurs reprises, consciente que ce n'était pas le bon moment. C'était la première fois qu'elle vivait cela avec une fille, et avec le groupe dans l'appartement, je ne voulais pas que l'on nous entende ou nous surprenne, même si, clairement, l'envie était là de mon côté aussi.
Je tentai de la réveiller, mais je n'entendis que des grognements accompagnés de son éternelle demande : « Encore cinq minutes. » Pierre fut le premier à apparaître dans mon champ de vision, le visage encore embrumé de sommeil.
— Visiblement, il y en a quelques-unes qui ont du mal ce matin, dit-il avec un sourire amusé.
— Ça fait au moins un quart d'heure que j'essaie de la réveiller, fis-je en lui rendant son sourire.
— Candice m'a envoyé balader. Elle m'a dit : « Réveille-moi quand les autres seront debout et prêts à déjeuner. »
Nous échangions un regard complice, conscients de la réputation de Candice, qui n'était définitivement pas du matin. Tandis que Pierre se levait avec détermination, moi, je préférais profiter des dernières minutes de mon sommeil. Je mettais toujours le réveil à la dernière minute avant de me lever d'un bond.
Je déposai un doux baiser sur le cou de Lenie avant de me lever pour mettre la table. Je tentai de la réveiller à nouveau, mais elle restait enroulée dans sa couette, tout comme Candice, encore ensommeillée. Les autres, ceux qui n'avaient pas dormi à l'appartement, arriveraient pour 10h et il était déjà presque 9h. Alors que je finissais de préparer la table, Pierre était parti réveiller Candice, tandis que Margot et Axel émergeaient à peine de leur sommeil. Margot s'était carrément vautrée sur le canapé-lit à côté de Lenie, qui se redressa d'un coup à cause du bruit, tandis qu'Axel et moi éclations de rire.
Ce qui est agréable en étudiant en groupe, c'est que dès que tu ne comprends pas quelque chose, il y a toujours quelqu'un pour te l'expliquer. Le planning que Pierre avait concocté était bien pensé, mélangeant études, révisions en groupe, exercices et moments de pause. Pour le repas de midi, nous avions prévu une soupe, du pain et de la charcuterie/fromage, suivis d'une heure de pause pour aérer nos esprits avant de nous plonger dans des exercices qui nous empêcheraient de sombrer dans la somnolence. Pour le repas du soir, nous avions établi une rotation, afin que ce ne soient pas toujours les mêmes qui se chargent de la préparation. Les autres devaient essuyer et ranger pendant que les derniers prenaient leur douche.
Lorsque je revins dans le salon, Lenie était enfin debout, sa chevelure en bataille et un sourire paresseux étirant ses lèvres. Elle avait l'air encore un peu perdue, mais sa présence illuminait la pièce. Je lui lançai un regard complice, ce qui lui fit rougir légèrement.
— Bien dormi ? demandai-je.
Elle se mit à rire, se frottant les yeux avant de répondre :
— Mieux que je ne l'aurais cru, même si je crois que je rêvais de vous tous en train de m'attaquer avec des oreillers.
Pierre arriva alors, son T-shirt encore froissé, et déclara d'un ton exagéré :
— Quoi, une bataille d'oreillers ? Et je n'en ai pas été informé ?
Margot, s'étirant en entrant dans le salon, scruta la pièce avec un air désapprobateur.
— Eh bien, il va falloir remettre un peu d'ordre ici, sinon on ne va jamais s'en sortir.
Axel, qui venait juste de faire son entrée, en profita pour balayer la pièce d'un regard.
— Allez, les paresseux, au boulot ! On a une journée d'études devant nous et ça commence par un bon petit-déjeuner.
Je m'exécutai et aidai Margot à rassembler quelques assiettes, tandis que Lenie s'approchait de moi pour murmurer :
— Tu penses qu'on aura un moment à nous plus tard ?
Mon cœur fit un bond, mais je feignis la nonchalance, même si un sourire se dessinait sur mes lèvres.
— Peut-être, si nous réussissons à échapper à la vigilance de ces deux-là, fis-je en désignant Pierre et Axel, qui commençaient à discuter stratégie d'études.
Le petit-déjeuner fut un mélange de rires et de taquineries, chacun essayant de grappiller un morceau de charcuterie avant que quelqu'un d'autre ne s'en empare. Candice, enfin réveillée, se joignit à nous, l'air déterminé.
— Alors, quelle est la première mission d'aujourd'hui ? Si je peux éviter les maths, je suis preneuse.
Pierre, qui venait juste de s'asseoir à table, secoua la tête avec un sourire.
— Pas de chance. On commence par des équations. Mais ne t'inquiète pas, j'ai un super plan pour rendre ça moins ennuyeux.
Je priai pour que son « super plan » ne soit pas une énième façon de nous plonger dans des tableaux interminables. La matinée s'annonçait chargée, mais je savais qu'entre les sessions d'études, il y aurait des moments de légèreté.
Après le petit-déjeuner, nous nous installâmes autour de la grande table. Leurs visages étaient concentrés, mais mon esprit était ailleurs. Mes pensées revenaient sans cesse à Lenie. Je la voyais du coin de l'œil, son expression attentive, un crayon en main, griffonnant des notes.
Peu à peu, les heures passèrent entre éclats de rire et quelques plaintes concernant les équations. Puis, après une première séance d'exercices, Pierre annonça une pause.
— Allez, sortons prendre l'air. Ça nous fera du bien avant de replonger dans le travail.
À l'extérieur, le soleil brillait, et une légère brise nous accueillit. Je me tournai vers Lenie, hésitante.
— Tu veux marcher un peu avec moi ?
Elle acquiesça, ses yeux pétillants d'excitation. Nous nous éloignâmes du groupe, profitant de ce moment de tranquillité. La conversation coula naturellement entre nous, nos rires mêlés à la douce mélodie du vent dans les arbres.
— Tu sais, j'ai adoré hier soir, commençai-je, prenant le risque d'aborder le sujet qui me brûlait les lèvres.
Lenie s'arrêta, son regard fixé sur moi, puis elle sourit timidement.
— Moi aussi. C'était... différent, mais agréable.
Un silence complice s'installa, mais il ne fut pas de longue durée. Candice et Margot, curieuses comme toujours, apparurent au détour d'un chemin, s'extasiant sur les fleurs sauvages qui parsemaient le jardin.
— Eh ben, vous deux, vous avez l'air bien joyeux ! lançait Candice en levant les sourcils.
Je sentis mes joues s'empourprer. Lenie et moi échangeâmes un regard, une promesse silencieuse, avant de rejoindre les autres, nos pensées encore enveloppées par le doux parfum de ce moment partagé.
Note de fin :
Les chapitres 17, 18, 19 et 20 sont à l'heure actuel écrit, je les corriges pour vous les publier au plus vite.
XOXO
A.S
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Ce que nous sommes.
FanfictionHello, nouvelle histoire Helenie dans un autre univers. Elle se retrouve en secondaire (Lycée pour les Français je pense) Ont du coup entre 16 et 18-19 ans. Extrait : Bang, un seul son, pas de cri, pas de traces de freinage, rien, juste se bang, u...