Chapitre 102 : Moment de douceur

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Chapitre 102 : Moment de douceur

Alors que Lenie descendait doucement mon t-shirt, elle me fit pivoter sur le dos en me redressant légèrement pour m'adosser au mur. Elle se retrouva sur mes jambes, et, se penchant vers moi, je l'embrassai tendrement, murmurant avec un sourire : « C'était parfait, je me sens super détendue. » Puis, je lui demandai si elle souhaitait que je la masse à son tour. Elle répondit d'un léger non de la tête, ses lèvres formant un sourire avant de revenir m'embrasser. Ce baiser, plus intense, accéléra nos souffles, et les mains de Lenie s'aventurèrent sous mon t-shirt, glissant le long de mon ventre. L'une de ses mains remonta délicatement, tandis que l'autre caressait ma nuque, créant des frissons dans tout mon corps. Ses doigts explorèrent doucement jusqu'à ma poitrine, où elle exerça une légère pression, ses lèvres descendant dans mon cou. Mon corps réagissait à chacun de ses contacts, vibrant de chaque sensation qu'elle déclenchait.

Quand ma main glissa sur son ventre, Lenie se crispa un instant. Sentant sa retenue, je fis glisser ma main dans son dos, souhaitant respecter ses limites. Cependant, elle attrapa ma main et, dans un geste hésitant mais déterminé, la posa sur son sein. Je commençai à lui parler, mais elle me murmura de me taire, alors je respectai son souhait. Mon pouce caressa doucement son mamelon, que je sentis se durcir sous mon toucher. L'air était chargé d'électricité, et je pris soudain conscience de ce que Lenie initiait. Mon cœur battait à tout rompre, mais malgré le désir brûlant qui montait, je savais que je voulais prendre mon temps.

Nous continuâmes à explorer nos corps, nos mains effleurant les moindres recoins, nos lèvres se trouvant dans des baisers passionnés. Sentant le besoin de reprendre mon souffle, je me reculais légèrement, et Lenie, avec une lueur de désir dans les yeux, attrapa le bas de mon t-shirt, prête à le soulever. Je l'arrêtai doucement, plongeant mon regard dans le sien. Elle me murmura un « s'il te plaît » presque suppliant. Je finis par lâcher ses mains, la laissant le retirer elle-même. Ses yeux restaient fixés dans les miens, comme si elle n'osait pas regarder plus bas.

Prenant doucement les choses en main, je l'invitai à se coucher sur le dos, me penchant pour l'embrasser tendrement avant de déposer un baiser dans son cou, une main posée sur sa poitrine. Sous la pression de ma main, elle laissa échapper un léger gémissement, surpris elle-même, et s'excusa aussitôt. Avec douceur, je lui chuchotai que c'était normal, qu'elle n'avait aucune raison d'être gênée ou honteuse. Je la rassurai par un baiser, savourant ce moment plein d'intensité.

Nous restâmes ainsi un moment, chacune explorant le corps de l'autre, se laissant emporter par des caresses délicates et des baisers profonds. À un moment, Lenie changea notre position en s'agenouillant à moitié sur moi pour retirer son propre haut avant de revenir m'embrasser. Alors que je sentais qu'elle voulait aller plus loin, je l'arrêtai doucement. Elle me regarda, l'inquiétude dans les yeux, me demandant si elle avait fait quelque chose de mal. Je la rassurai immédiatement.

Lenie, le front contre le mien, me confia qu'elle en avait envie, que ce moment était ce qu'elle désirait. Avec tendresse, je lui murmurai que moi aussi, mais je lui rappelai que nous avions encore une semaine d'examens à venir. Devant son incompréhension, je lui expliquai en toute honnêteté que, après cette première fois, elle risquerait d'y penser constamment, et qu'il lui serait difficile de se concentrer sur autre chose. Elle sembla surprise, mais compréhensive.

Je lui remis doucement son t-shirt, puis je remis le mien, prenant son visage entre mes mains pour la rassurer. Elle bafouillait des excuses, mais je l'attirai contre moi, lui disant que je l'aimais et qu'elle n'avait aucune raison d'être désolée. Je m'étais juste dit qu'elle s'arrêterait d'elle-même, et elle rougit légèrement. Avec un sourire, je lui confiai combien j'avais adoré ce moment, et sa prise d'initiative m'avait touchée. Lenie, dans un petit rire, répondit qu'elle le devait bien, étant donné que je la considérais comme une « petite chose fragile ». Je ne pus m'empêcher de rire à mon tour, lui assurant que ce n'était pas le cas. Je lui expliquai simplement que cette étape était importante, et que seule elle pouvait déterminer ses limites.

Blotties l'une contre l'autre, un sentiment de complicité et de tendresse planait entre nous, plus fort encore que nos désirs, scellant ce moment d'une connexion unique et sincère. 

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