Ce que nous sommes.

Chapitre 28 : Une Journée au Parc d'Attractions

Chapitre 28 : Une Journée au Parc d'Attractions

L'excitation était palpable alors que nous franchissions les portes du parc d'attractions. Les couleurs vives des manèges, les cris de joie des visiteurs, et l'odeur sucrée des churros et des pop-corns envahissaient mes sens. Je n'avais pas ressenti une telle légèreté depuis longtemps. Avec Pierre, Candice, Margot, Axel, Clara, Louis, Julien, et bien sûr, Lenie, nous étions tous là pour profiter de cette journée.

— Ça va être génial ! s'exclama Clara, les yeux pétillants, en pointant son doigt vers un grand roller coaster qui serpentait au-dessus de nos têtes.

— Je parie que vous avez peur, dit Julien en riant, se tournant vers Lenie et moi. Prêtes à faire des cris de petites filles ?

Lenie feignit une moue dédaigneuse, mais je remarquai un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Le temps passait lentement, et malgré nos tensions passées, l'ambiance semblait s'éclaircir peu à peu.

Nous commençâmes par des attractions plus douces : le carrousel, qui nous fit rire en prenant des selfies avec nos visages hilarants. Pierre, comme à son habitude, était le clown du groupe, prenant des poses ridicules sur le cheval de bois, tandis que Candice ne cessait de l'encourager.

— Allez, Pierre ! Un peu plus de classe !

— Classe ? Moi ? répondit-il avec un grand sourire.

Après le carrousel, nous nous dirigeâmes vers un manège à sensations fortes. Mes jambes tremblaient d'excitation, mais je me sentais bien entourée de mes amis.

— Tu es prête ? lui demandai-je.

Elle hocha la tête, l'excitation palpable.

— Plus que jamais !

Nous montâmes tous ensemble dans le wagon. Le manège démarra lentement, puis, après quelques secondes, il s'élança à toute vitesse. Les cris mêlés de joie et de peur résonnaient autour de nous, et je ne pouvais pas m'empêcher de rire, même si je tenais fermement la barre devant moi.

Une fois le manège terminé, nous descendîmes, un peu désorientés mais le sourire aux lèvres.

— C'était incroyable ! s'écria Louis, en se passant une main dans les cheveux, encore un peu sous le choc.

— On doit le refaire, dit Axel, haletant.

— Je préfère les attractions tranquilles, commentai-je en riant.

Au fur et à mesure de la journée, nous continuâmes à explorer le parc, passant d'une attraction à l'autre. Les fous rires étaient incessants, et je commençai à me sentir plus à l'aise avec Lenie. Nous étions souvent côte à côte, échangeant des plaisanteries, mais chaque fois que je tournais la tête vers elle, je voyais qu'elle était un peu distante, comme si elle ne savait pas comment gérer ce rapprochement.

Nous nous arrêtâmes pour déjeuner, et la table était pleine de nourriture : frites, burgers, et boissons gazeuses. Pierre, toujours aussi enjoué, lança une petite bataille de frites, ce qui provoqua un éclat de rire général.

— Prenez ça, les perdants ! cria-t-il en visant Clara.

Mais c'est finalement Julien qui se prit un pot de sauce barbecue en plein visage, provoquant une nouvelle explosion de rires.

— Bravo, champion ! lui dit Lenie en riant.

Je vis à quel point elle s'amusait, et cela me réchauffait le cœur. Mais en même temps, une petite voix me murmurait que cette légèreté pourrait bientôt prendre fin.