Chapitre 61 : Le Grand Jour
Le soleil était déjà haut quand nous sommes arrivés sur le terrain, et tout le monde était concentré. C'était le jour de la finale. Notre équipe contre une équipe espagnole redoutable. Leur réputation les précédait, mais aujourd'hui, nous étions prêts à tout donner.
En tant que capitaine, je savais que c'était à moi de motiver tout le monde avant le match. Je rassemblai mes coéquipiers autour de moi, leur lançant un regard plein de détermination.
« Écoutez, aujourd'hui c'est notre jour. On a travaillé dur pour arriver ici, on ne va pas laisser passer cette chance. Les Espagnols sont bons, mais ils n'ont pas notre mental, ni notre cœur. Ce qu'on fait, on le fait ensemble. Chaque passe, chaque tir, c'est pour l'équipe. »
Les visages autour de moi étaient tendus mais concentrés. Candice, Margot, Djebril, Victorien et Lenie étaient prêts à se battre.
« On va les presser, les étouffer, mais surtout, on reste concentrés. Peu importe ce qu'ils font, on garde la tête froide et on joue notre jeu. Allez, on va chercher cette victoire ! »
Tous levèrent la main pour notre cri de guerre. Une vague d'énergie traversa l'équipe, prête à tout donner.
Dès le début, le rythme était effréné. Chaque panier marqué par nous était immédiatement suivi d'une réponse de l'équipe espagnole. Leurs contre-attaques étaient rapides et efficaces, mais nous ne lâchions rien.
À plusieurs moments, le score restait serré, avec seulement un ou deux points d'écart. Chaque possession était cruciale, chaque tir comptait. Margot et Djebril jouaient de manière exceptionnelle, tandis que Lenie et Candice donnaient tout en défense.
Cependant, en début de seconde mi-temps, les Espagnols prirent l'avantage. Nous étions menés de 6 points, et le doute commençait à s'installer dans l'équipe. Julien et Louis, postés sur la ligne de touche, n'arrêtaient pas de crier pour nous encourager.
« Allez les gars, on ne lâche rien ! Vous êtes plus forts qu'eux ! »
Je pouvais entendre les cris de Julien plus forts que tous les autres. Son soutien m'aida à garder la tête froide.
« Lâchez rien ! Vous allez les bouffer ! » criait Louis, toujours fidèle à lui-même.
Leurs encouragements résonnaient dans mes oreilles à chaque action. Et lentement, nous avons commencé à revenir dans la course. Un panier à trois points de Margot, une interception de Lenie, et un dunk de Djebril nous permirent de recoller au score.
À moins de deux minutes de la fin, nous étions à égalité. Le score affichait 72-72, et chaque seconde devenait critique.
C'est là que tout bascula. Lenie intercepta une passe, et je me retrouvai à ses côtés en contre-attaque. Je tirai à trois points sans hésitation. Le ballon traversa le filet. 75-72. L'équipe adverse tenta de riposter, mais Candice intercepta un rebond crucial, et Djebril marqua à nouveau. 77-72. Nous avions l'avantage, mais il restait 37 secondes.
Un temps mort fut demandé.
Rassemblant l'équipe autour de moi, je les fixai tous dans les yeux.
« OK, les gars, il reste 10 secondes. On ne fait surtout pas faute. S'ils veulent tirer à trois points, laissez-les. Même s'ils marquent, il nous restera une possession. Il suffit de garder le ballon et d'attendre le buzzer. Vous m'avez bien comprise ? »
Ils acquiescèrent, la tension visible sur leurs visages. Nous étions si proches. C'était notre match à gagner.
Le jeu reprit, et les Espagnols tentèrent désespérément un tir à trois points. Le ballon fit un arc parfait, mais rebondit sur l'anneau. Je récupérai le rebond et serrai le ballon contre moi alors que le buzzer retentit.
Nous avions gagné. 78-74. Le silence se fit pendant une fraction de seconde avant que tout le monde n'explose de joie autour de nous.
Avant même que je ne puisse réagir, Lenie se précipita vers moi et sauta dans mes bras, ses cris de joie résonnant dans mes oreilles. Je la serrai contre moi, à moitié étourdie par la victoire. Ses bras autour de moi étaient la preuve que tout ce que nous avions traversé nous avait amenées ici.
Julien et Louis furent les premiers à nous rejoindre. Ils étaient euphoriques, criant et riant en se précipitant vers nous. Ils attrapèrent Lenie et moi, nous serrant dans une étreinte massive.
« Vous l'avez fait ! Vous l'avez fait ! » s'exclama Julien, les yeux brillants.
Rapidement, les garçons nous soulevèrent, Margot et moi, nous portant en triomphe à travers le terrain, acclamés par la foule. Nous avions gagné, et l'euphorie était indescriptible. Chaque tour sur le terrain était un rappel de notre parcours, de tout ce que nous avions accompli ensemble.
Quand finalement ils nous reposèrent, je pris un moment pour savourer cette victoire. La coupe nous fut remise, brille d'un éclat doré sous le soleil. C'était la récompense de tous nos efforts, de tous nos sacrifices.
La foule applaudissait alors que je m'avançai pour recevoir la coupe. Le trophée entre mes mains, j'adressai un regard à mon équipe, fatiguée mais rayonnante de bonheur.
Je me tournai vers le public pour un petit discours. Mon cœur battait fort, mais je devais le faire.
« Je tiens à remercier tout le monde ici. Les supporters, nos adversaires pour ce match incroyable. Mais surtout, je veux remercier cette équipe, mon équipe, qui s'est battue jusqu'à la dernière seconde. Vous êtes incroyables, tous autant que vous êtes. »
Je laissai mon regard glisser sur mes coéquipiers avant de croiser celui de Lenie. Pendant un bref instant, nos yeux se rencontrèrent, et un sourire s'échangea entre nous. Il n'y avait pas besoin de mots. Tout était là.
VOUS LISEZ
Ce que nous sommes.
FanfictionHello, nouvelle histoire Helenie dans un autre univers. Elle se retrouve en secondaire (Lycée pour les Français je pense) Ont du coup entre 16 et 18-19 ans. Extrait : Bang, un seul son, pas de cri, pas de traces de freinage, rien, juste se bang, u...