Chapitre 50 : Un Match sous Haute Tension
Le soleil brillait sur le terrain de basket, illuminant l'équipe rassemblée pour une nouvelle séance d'entraînement. En tant que narratrice de cette histoire, je me retrouvai absorbée par mes pensées, mon regard se perdant sur Lenie, qui s'échauffait à l'autre bout du terrain. Mes souvenirs de la veille affluaient, en particulier le moment où elle avait failli m'embrasser. J'étais à la fois troublée et inquiète par ce que cela signifiait pour nous.
Pierre, improvisé coach pour la semaine, se tenait debout au centre du terrain, feuilletant des notes sur des stratégies de jeu. « Alors, pour la défense, je pense qu'on pourrait... » commença-t-il, mais il se rendit vite compte qu'il parlait dans le vide. Il tourna alors son attention vers moi, un sourire taquin sur les lèvres.
« Hé, Helena ! Tu m'écoutes ? »
Je soupirai, un mélange d'exaspération et de tendresse. « Désolée, Pierre, mais je crois que je suis un peu ailleurs. Hier soir, Lenie a failli m'embrasser... et je ne suis pas certaine que partager le même lit toute une semaine soit une si bonne idée. »
Pierre éclata de rire, secouant la tête. « Ne dis pas ça ! C'est au contraire une très bonne chose ! Regardons le bon côté : ça vous rapproche, et puis, loin de Marie Maude, Lenie peut se concentrer sur toi. »
Je lui lançai un regard sceptique. « Tu crois vraiment ? »
« Absolument ! » répondit-il avec enthousiasme. « Cette semaine est l'occasion parfaite pour que vous régliez vos sentiments, loin des distractions. Et qui sait, peut-être que cela va faire des étincelles entre vous deux. »
Bien que toujours troublée par les récentes révélations, un léger sourire se dessina sur mes lèvres à cette idée. Peut-être que Pierre avait raison.
Alors que l'entraînement avançait, je ne pouvais m'empêcher de remarquer les regards insistants de Lenie posés sur moi. Chaque fois que nos yeux se croisaient, un frisson d'excitation m'envahissait. Je me perdais dans cette connexion silencieuse entre nous, une complicité qui semblait se renforcer à chaque instant.
Margot, observatrice et malicieuse, avait vu cette dynamique. Je la vis s'approcher de Lenie, lui murmurer quelque chose à l'oreille. À cet instant, Lenie devint écarlate, bousculant doucement Margot tout en lui lançant un regard qui semblait mêler exaspération et amusement. « Arrête de dire des bêtises ! » chuchota-t-elle, avant que son regard ne se dirige à nouveau vers moi.
Ce petit échange me fit sourire, réchauffant mon cœur. Je me demandais ce qui avait bien pu être dit pour provoquer une telle réaction chez Lenie. Peut-être que Margot avait deviné ce que je savais, cette tension qui flottait dans l'air entre Lenie et moi.
Après un repas léger, nous nous dirigions vers le terrain, l'excitation palpable. C'était le moment tant attendu : notre premier match de la semaine. D'un côté, l'équipe espagnole des Rojitos de Madrid, et de l'autre, les Drachen de Berlin d'Allemagne. Le public était déjà en effervescence, attendant avec impatience le coup d'envoi.
En prenant place sur le banc, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une montée d'adrénaline. Je lançai un coup d'œil à Lenie, qui semblait concentrée, les yeux rivés sur le terrain. Nos regards se croisèrent une fois de plus, et je ressentis un sourire se dessiner sur mes lèvres.
Le coup d'envoi fut donné, et le commentateur annonça : « Bienvenue à tous pour ce match explosif entre les Rojitos de Madrid et les Drachen de Berlin! Les deux équipes sont prêtes à en découdre, et les premières minutes s'annoncent intenses ! »
Les premières actions du match ne tardèrent pas. Le meneur de jeu des Drachen s'élança vers le panier, esquivant un défenseur, mais il fut intercepté par leur pivot. « Quelle défense incroyable ! » s'exclama le commentateur. « Les Rojitos montrent d'emblée qu'ils ne se laisseront pas faire. »
Sur le banc, Margot et Candice commentaient la rencontre. « Allez ! Montrez-leur ce que vous avez ! » cria Margot, ses bras en l'air. Candice acquiesça.
Les Rojitos prirent rapidement l'avantage avec un tir à trois points qui fit vibrer le panneau. « Et c'est un magnifique tir de la part de leur arrière ! Les Rojitos mènent 5-0 ! » annonça le commentateur, la voix pleine d'enthousiasme.
Mais les Drachen ne tardèrent pas à réagir. Leur ailier, agile et rapide, réalisa un beau dribble avant de marquer un panier. « Incroyable, quelle détermination ! Les Drachen se relèvent déjà avec ce tir parfait ! »
Je me concentrai sur le jeu, observant chaque mouvement. Les deux équipes se rendaient coup pour coup, le score évoluant à chaque minute.
Le deuxième quart-temps reprit, et la tension monta d'un cran. Les Drachen mirent en place une défense agressive, tentant de déstabiliser l'autre équipe. « Attention, les Rojitos, ils ne vont pas vous laisser marquer aussi facilement ! » prévint le commentateur.
En effet, l'intensité du match augmentait. Les fautes commençaient à s'accumuler, et une des joueuses se retrouva au sol après un contact. « Oh là là, ça fait mal ! Espérons qu'elle se relève vite, les Rojitos ont besoin de toutes leurs forces ! » s'exclama le commentateur.
À la mi-temps, le score était toujours en faveur des Rojitos, mais les Drachen revenaient peu à peu.
Le troisième quart-temps démarra en fanfare, avec les Rojitos bien décidés à maintenir leur avance. Helena observait attentivement chaque mouvement sur le terrain, essayant de capter des regards complices avec Lenie, mais cette dernière était concentrée sur le jeu.
Les Drachen, quant à eux, se montraient de plus en plus agressifs. Leurs passes étaient précises, et leur pivot réussit à dominer sous le panier. Un puissant dunk souleva la foule allemande et rapprocha dangereusement leur équipe à trois petits points des Rojitos.
« Et les Drachen sont de retour dans la partie ! Ils ne lâchent rien ! » s'écria le commentateur, exalté.
Le quatrième quart-temps approchait de la fin. Le score était serré : 42-40 en faveur des Rojitos. Chaque possession de balle devenait cruciale. C'est alors qu'une joueuse récupéra le ballon après une interception et s'élança vers le panier adverse. « Allez Lenie, c'est ton moment ! » murmura-t-elle pour elle-même.
Le ballon traversa le filet avec une pureté parfaite.
« Et c'est un panier ! Quel match incroyable ! » hurla le commentateur.
Il ne restait plus que quelques secondes au chronomètre. Les Drachen tentèrent un dernier tir désespéré à trois points, mais le ballon frappa l'anneau et rebondit. Le coup de sifflet final retentit, scellant la victoire des Rojitos.
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Ce que nous sommes.
FanfictionHello, nouvelle histoire Helenie dans un autre univers. Elle se retrouve en secondaire (Lycée pour les Français je pense) Ont du coup entre 16 et 18-19 ans. Extrait : Bang, un seul son, pas de cri, pas de traces de freinage, rien, juste se bang, u...