Chapitre 18 : Une Accalmie dans le Tourbillon
L'appartement était enfin silencieux. Après une semaine de révisions, blagues et cris de frustration, la bande avait décidé de partir se détendre en ville. Il ne restait plus que Lenie et moi, seule dans ce grand espace redevenu calme.
Je laissai échapper un soupir en m'affalant sur le canapé. Le silence avait quelque chose d'étrangement agréable après toute l'agitation de la semaine. Lenie se tenait non loin de moi, une expression malicieuse sur le visage.
— Ça fait du bien, non ? dis-je en fermant les yeux, profitant du calme.
— Un peu trop calme, si tu veux mon avis, répondit-elle avec une pointe de malice dans la voix.
J'ouvris un œil et la vis se rapprocher du canapé, un coussin à la main.
— Ne fais pas ça... murmurais-je, tout en sachant très bien ce qui allait arriver.
Trop tard. Elle m'envoya le coussin en plein visage avec un éclat de rire. Je pris une seconde pour réaliser, puis ripostai immédiatement. Le choc des coussins et nos rires emplirent l'appartement vide.
— Tu ne gagneras jamais contre moi ! criai-je en frappant doucement son bras.
— Oh vraiment ? répondit-elle, un sourire espiègle au coin des lèvres.
Les coups de coussins fusaient dans tous les sens. Nos rires se faisaient plus forts, oubliant complètement les révisions, les tensions, tout. C'était juste nous deux, dans cette bulle de simplicité et de bonheur.
Dans la frénésie de la bataille, j'attrapai Lenie par la taille, tentant de l'immobiliser sur le canapé. Elle éclata de rire en essayant de se dégager, mais je la maintenais fermement, riant à mon tour. Nous nous retrouvâmes bientôt toutes les deux étendues sur le canapé, essoufflées, le cœur battant à tout rompre.
Je me penchai au-dessus d'elle, mon souffle saccadé, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Ses yeux brillaient d'amusement, mais je pouvais aussi voir une lueur différente, plus intense. Le silence retomba brusquement, lourd et chargé de cette énergie que nous semblions partager depuis un moment déjà.
— Tu es coincée, dis-je en riant doucement, mais mon cœur battait bien trop vite pour rester insouciante.
Lenie leva les yeux vers moi, son sourire s'effaçant légèrement pour laisser place à quelque chose de plus sérieux, de plus profond. Mon regard plongea dans le sien, et je sentis mon ventre se nouer. Sa main se posa délicatement sur mon bras, et sans vraiment m'en rendre compte, je me penchai un peu plus près. Nos souffles se mêlaient, et je pouvais presque sentir la chaleur de ses lèvres.
Un frisson me traversa. C'était un de ces moments où tout pouvait basculer, où un geste, un mot, pouvait changer la nature de notre relation à jamais. Mon cœur battait la chamade. L'envie de céder à cet instant était forte, mais une petite voix au fond de moi me retenait.
Je fermai les yeux un instant, prenant une profonde inspiration.
— Lenie, murmurai-je doucement, presque contre ses lèvres.
Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais je mis un doigt sur ses lèvres, un sourire tendre sur le visage.
— Pas maintenant, dis-je doucement.
Elle me regarda, un mélange de frustration et de compréhension dans les yeux. Pendant une seconde, je crus qu'elle allait insister, mais elle se contenta de hocher la tête, un petit sourire triste se dessinant sur son visage.
Je me redressai doucement, relâchant mon emprise sur elle et m'installai à côté d'elle sur le canapé, posant ma tête contre son épaule. Elle passa son bras autour de moi, et nous restâmes ainsi un moment, juste à savourer cette proximité, ce calme après la tempête.
— On finira bien par trouver notre rythme, lui dis-je, un peu pour la rassurer, un peu pour me convaincre moi-même.
— Je le sais, répondit-elle en déposant un baiser léger sur le haut de ma tête. Je serai patiente, Helena.
Ce moment, même s'il n'avait pas pris la tournure que je craignais ou espérais, était exactement ce dont nous avions besoin. Un instant de répit dans un monde de doutes, où tout semblait aller trop vite.
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Ce que nous sommes.
FanfictionHello, nouvelle histoire Helenie dans un autre univers. Elle se retrouve en secondaire (Lycée pour les Français je pense) Ont du coup entre 16 et 18-19 ans. Extrait : Bang, un seul son, pas de cri, pas de traces de freinage, rien, juste se bang, u...