Chapitre 94 : Triomphe et Tendresse
La liesse se poursuit jusque dans les vestiaires. On se précipite tous, euphoriques, l'adrénaline encore présente après ce match incroyable. Candice a une main agrippée à la manche de Djebril, les yeux brillants de bonheur, tandis que Margot et Axel ne cessent de se lancer des sourires complices. Chacun savoure ce moment, comme si le monde extérieur n'existait plus.
Je m'appuie contre mon casier, le souffle court, un sourire impossible à effacer sur le visage. Lenie se trouve juste à côté de moi, et nous échangeons un regard complice. Elle esquisse un sourire et me serre la main en silence. Ce simple geste me fait réaliser tout ce que nous avons vécu pour en arriver là. Mes amis autour de moi, cette victoire partagée, et Lenie à mes côtés... C'est un moment que je ne veux jamais oublier.
Un éclat de rire éclate à côté de moi, et je tourne la tête pour voir Margot qui se tient debout sur un banc, une bouteille d'eau en main. « À notre équipe de champions ! » hurle-t-elle en levant la bouteille en guise de toast. Tous les autres rient et tapent dans leurs mains. Je lève les yeux au ciel, amusée, avant de reprendre son toast.
« Et à nos amis, sans qui cette victoire n'aurait pas été aussi précieuse ! » j'ajoute en hurlant.
Les rires et les cris emplissent le vestiaire. Djebril s'approche de Victorien et l'attire dans une accolade, tandis que Candice, les yeux pétillants, m'adresse un clin d'œil.
Puis une idée me traverse l'esprit. « Hé, les gars ! » dis-je, par-dessus le tumulte des conversations. Tous les regards se tournent vers moi. « On a des amis qui nous attendent dehors. Et si on fêtait notre victoire tous ensemble chez moi ? C'est bien mérité, non ? »
Des cris de joie et des applaudissements me répondent immédiatement. Margot, toujours perchée sur le banc, sourit de toutes ses dents et me lance un regard approbateur. « Excellente idée, Helena ! On arrive chez toi dans dix minutes ! »
Je ris en voyant tout le monde se hâter de rassembler leurs affaires. Lenie se tourne vers moi, un sourire en coin. « Une fête pour marquer le coup, j'aime cette idée. » Ses yeux pétillent d'excitation, et je sens mon cœur se serrer de bonheur. La savoir près de moi, heureuse, me donne une force nouvelle.
Je prends mes affaires, encore grisée par notre victoire, et nous nous dirigeons tous ensemble vers la sortie. Louis, Clara, Julien et Maïa sont là, nous attendant à l'entrée de la salle. En les voyant, nous levons les bras en signe de victoire, et ils répondent par des acclamations. Chacun nous serre dans ses bras à tour de rôle, l'ambiance est tout simplement électrique.
En chemin vers chez moi, les discussions vont bon train. Chacun partage sa version du match, les moments forts, les paniers décisifs. Une fois chez moi, je les invite tous à entrer. Ma maison n'a jamais semblé aussi vivante, remplie de rires, de voix animées, et d'une énergie vibrante.
« Qui veut des pizzas ? » lance Candice en se tournant vers le groupe, les yeux pleins d'espoir.
Un concert de « Moi ! » et de « Commande pour tout le monde ! » résonne aussitôt. Je souris, heureuse de voir chacun profiter de l'instant. Pendant que les pizzas sont en route, je décide d'aller dans la cuisine chercher quelques boissons. Lenie m'y rejoint, prenant un verre d'eau sur le comptoir.
Elle me regarde, et je remarque une lueur de gratitude dans son regard. « Helena... merci. » Sa voix est douce, presque timide.
Je l'observe, surprise. « Merci pour quoi ? »
Elle baisse un peu les yeux, comme si elle hésitait. « Pour tout ce que tu fais, pour moi, pour l'équipe... et pour nous. Je ne sais pas comment tu fais, mais tu as ce don de rassembler les gens. »
Je ne réponds pas tout de suite, touchée par ses mots. Puis, instinctivement, je prends sa main, sentant sa peau contre la mienne. « C'est facile d'être là pour les gens qu'on aime. »
Elle me regarde un instant, et je vois une chaleur douce dans ses yeux. La tension des derniers jours semble s'être dissipée, remplacée par quelque chose de plus serein.
Nous retournons ensemble dans le salon, où nos amis rient et discutent. Les pizzas arrivent finalement, et nous nous asseyons tous en cercle autour des cartons ouverts, chacun se servant joyeusement. L'ambiance est détendue, remplie de complicité et de rires.
Margot lance un toast, une part de pizza dans une main et un verre dans l'autre. « À notre victoire ! À nos liens, et à notre amitié ! » Nous levons tous nos verres en l'air en riant, répétant ses mots en chœur.
En levant mon verre, je capte le regard de Lenie. Il y a une lueur particulière dans ses yeux, quelque chose de profond et sincère. Sans un mot, elle me sourit, et dans ce moment silencieux, je sens toute la force de notre lien.
Alors que la soirée avance, les conversations se font plus intimes. Nous partageons des souvenirs, des anecdotes de nos entraînements, des moments de doutes et de joies. La présence de chacun m'apporte un apaisement que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Le poids des dernières semaines s'évapore, et je réalise que, malgré tout, je ne suis pas seule.
Vers la fin de la soirée, quand certains commencent à s'assoupir sur les canapés et que d'autres discutent à voix basse, je me retrouve à nouveau près de Lenie. Elle pose doucement sa tête sur mon épaule, ses yeux mi-clos. Sa respiration régulière m'apaise, et je ferme les yeux, savourant cet instant de paix.
Dans mon esprit, je me fais la promesse de chérir cette victoire, non seulement sur le terrain, mais aussi sur les épreuves personnelles que chacun de nous a surmontées. Ce soir, je suis entourée des personnes que j'aime, de ceux qui m'ont soutenue à chaque étape.
Je caresse doucement les cheveux de Lenie, écoutant les murmures apaisants de mes amis autour de moi. Ce soir, c'est notre victoire, notre moment de paix, et plus que jamais, je sais que je suis prête pour l'avenir, quoi qu'il nous réserve.
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Ce que nous sommes.
FanfictionHello, nouvelle histoire Helenie dans un autre univers. Elle se retrouve en secondaire (Lycée pour les Français je pense) Ont du coup entre 16 et 18-19 ans. Extrait : Bang, un seul son, pas de cri, pas de traces de freinage, rien, juste se bang, u...